Association et Imagination. Les Images et l Eidétisme. Le rêve. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 672-682
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Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le rêve. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 672-682

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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 672-682
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 25
Langue Français

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VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le
rêve.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 672-682.
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VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le rêve. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 672-682.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5340672 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1061. — J. P. PORTO-CARRERO. — Psychanalyse do testemunho
(Psychanalyse du témoignage). — Ar. Br. de H. M., VII, 2, 1934,
p. 91-103.
L'auteur envisage un conflit entre le juge et le témoin comme
une suite du conflit entre l'Ego et le Superego, dans la terminologie
psychanalytique ; il applique au témoignage la théorie de l'élaboration
secondaire dans les rêves, montre le rôle de l'autisme dans les défor
mations des témoins, explique les trous de la mémoire par des phéno
mènes de répression, et rend compte des fausses reconnaissances,
des illusions de déjà vu par 3 catégories de mécanismes psychanalyt
iques, les 2 plus importants étant la reconnaissance fausse de souven
irs réprimés, ou celle d'imaginations du rêve ou de la rêverie.
H. P.
VIII. — Association et Imagination
Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve1
1062. — O. TAMAKI. — Une expérience relative à l'influence des
dons et du milieu sur l'association (en japonais avec résumé anglais) .
— Jap. J. ofexp. Ps., I, 2, 1934, p. 217-223.
Étude des associations dans 2 groupes d'écoliers, les uns de haut
niveau intellectuel et de milieux aisés, les autres dé bas niveau et de
milieux misérables (la double action ne permettant pas une dissocia
tion des facteurs).
Les 2 groupes se distinguent par le contenu des associations,
reflet du milieu, par la richesse, plus grande dans le premier groupe,
et par la nature des liens associatifs, la contiguïté dominant davan
tage dans le second groupe, qui ne présente pas du tout d'associations
de surordination (de partie à tout) et très peu de subordination (de
tout à partie). H. P.
1063. — J. LORGE, J. EISENSON et B. EPSTEIN. — Further
experiments in the strenght of connections where the connection
is punished or rewarded or neither punished nor rewarded (Nouv
elles expériences sur la force de connexions quand la connexion
est punie ou récompensée ou n'est ni punie ni récompensée). —
J. of exp. Ps., XVII, 1934, p. 412-424.
Le sujet associe, d'abord au hasard, des nombres de 1 à 5 à des
mots que l'expérimentateur prononce ; celui-ci qualifie la réponse de
juste -on de fausse, ou répond par un mot insignifiant. Chaque expé
rience comporte 5 épreuves consécutives.
Le sens général de ces expériences est le suivant : on compte le
nombre des mots qui ont été associés à plusieurs reprises au même et on cherche comment ils se répartissent dans les 3 catégories :
association approuvée, désapprouvée, non appréciée. La première
grandit vite, la seconde moins que la première, mais aussi moins que
la troisième. Cela ne prouve pas que la punition (désapprobation)
affaiblisse la connexion, mais seulement qu'elle la fortifie moins que
l'absence de toute appréciation (qui peut laisser croire que la réponse
était correcte). P. G.
1. Voir aussi les Nos 402, 476, 721, 979, 995. ASSOCIATION ET IMAGINATION 673
1064. — KARL SIEBERT. — Die Einstellung im freien Einfall
(L'attitude dans V association libre). — A. f. ges. Ps., XC, 3-4,
1934, p. 321-356.
L'hostilité que l'A. a manifestée maintes fois à l'égard de la
psychanalyse ne l'empêche pas d'utiliser la méthode de cette doctrine
qui repose sur l'examen des associations libres.
Expérience : Le sujet choisissait et prononçait un mot qu'il
jugeait en rapport avec un complexe affectif tel que l'angoisse,
la colère, la joie, etc. L'expérimentateur ajoutait un second mot le
plus neutre possible. Après 30 sec. de repos, le sujet rédigeait un
procès-verbal de tout ce qu'il avait éprouvé pendant ce laps de
temps. Aucune consigne plus stricte ne dirigeait l'association des idées.
Conclusions : Les associations libres se constituent en un ensemble,
en une « forme ». Elles présentent un caractère de synthèse qui
•dépasse de loin la somme des associations relatives aux éléments.
La « structure » associative se révèle sous divers aspects : celui de la
contiguïté spatiale des représentations relatives aux éléments (Ganz
heitsbildung im Nebeneinander) ; celui de leur rapport intrinsèque
sous forme de leur signification ou de leur activité commune (Ganz
heitsbildung im Miteinander oder in der Processform) ; celui enfin
d'une liaison par la conjonction « et ».
Les représentations prennent un aspect de « montage » où se
placent au premier plan soit celles qui se rapportent au premier mot,
soit celles qui sont relatives au second.
Quelle que soit sa nature, le complexe affectif qui accompagne
la « forme » conduit toujours au de la volition. A la base
de toutes les manifestations affectives on trouve un désir. Dans tous
les cas où manquait la tendance à la synthèse (1 /5 environ du nombre
total des expériences) le premier mot n'était entaché d'aucun carac
tère émotionnel. Les personnes qui présentaient ce mot comme un
indice de complexe affectif ont admis après une analyse plus appro
fondie de leur « psychisme » qu'en réalité ce complexe n'existait plus
■ehe/, eux. S. K.
1065. — A. E. TRAXLER. — The relation between rate of reading
and speed Of association (Relation entre la rapidité de lecture
et d'association). — J. of ed. Ps., XXV, 5, 1934, p. 357-365.
L'attitude du lecteur, le but poursuivi, le mode oral ou silencieux,
le degré de concentration de l'attention interviennent d'une manière
évidente dans la rapidité de lecture. L'A. a mis en relief la présence
d'un autre facteur : la rapidité d'association.
Étudiée par la méthode tachistoscopique, la vitesse d'association
libre ou dirigée a été mise en rapport avec les résultats obtenus
dans une épreuve de lecture. Les coefficients de corrélation ainsi
-calculés sont de l'ordre de 0,50 dans les 2 cas. Ces indices se main
tiennent à 0,40 et 0,35 environ, quand on élimine l'action du facteur
intelligence par le calcul des corrélations partielles. J. M.
1066. — G. DE MONTPELLIER. — L'apprentissage des labyrinthes
et le facteur temps dans la formation des associations. — J. de
Ps., XXXI, 1934, p. 408-418.
La solution du problème du labyrinthe résulte de la formation
l'année psychologique, xxxv 43 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 674
d'associations entré certains excitants donnés dans la situation
et certaines réactions du sujet. Les associations entre excitants
et réponse en chaque endroit de choix qui constituent les chaînons
élémentaires de l'habitude du labyrinthe s'établissent d'autant plus
vite que l'intervalle temporel entre le moment de fonctionnement
des associations et le moment où le but est atteint est plus court.
L'interprétation de ce fait semble pouvoir s'exprimer par 2 lois ;
loi de l'effet : la force de l'association entre l'excitant et la réaction
est fonction de. l'intensité de l'effet (le mot effet désignant les consé
quences de la réaction pour les tendances fondamentales de l'orga
nisme} ; loi de l'intervalle temporel : l'intensité de l'effet, et par suite
la force de l'association, est d'autant plus grande qu'il suit la réponse
de plus près.
Le rôle du facteur temps, bien qu'évident, n'est que de surface ;
sur le facteur essentiel on en est encore réduit aux conjectures. On
peut supposer que la difficulté d'association en fonction de l'intervalle
temporel résulte principalement d'une interférence. L'action de
l'effet sur les associations formées dans la partie du labyrinthe
la plus éloignée <4u but serait atténuée parce qu'elle ne s'exerce sur
elles qu'à travers toutes celles qui les suivent en les séparant du but.
G.-H. L.
1067. — M. LIBRACH. — La structure des images singulières évoquées
et eelle des images générales (en polonais). — Kwart. Ps., V,
1-2, 1934, p. 59-125.
L. se place au point de vue de la psychologie de la totalité (« Ganzh

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