Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 578-595
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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 578-595
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 10
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

6° Audition.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 578-595.
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6° Audition. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 578-595.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7947578 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
On remarque l'intervention déterminante de l'iode pour ramer,
■de l'hydroxyle pour l'alcalin, du béryllium pour le sucré.
Il se marque une parenté du sucré et de l'alcalin, mais, si, avec
les bases monovalentes, les solutions supraliminaires développent
un goût sucré, avec les divaléntes c'est un goût amer.
Avec divers sels (dont des exemples sont donnés), la saveur supra-
liminaire est différente de celle qu'on observe au seuil.
Après un exposé des résultats relatifs à l'influence de la températ
ure, H. conclut que l'excitation gustative repose peut-être sur la
pression osmotique (qu'il a déjà invoquée pour l'excitation ther
mique), propriété commune à tous les corps sapides. IL P.
6° Audition
<$57. — P. CHAVASSE. — Électro-acoustique et Audiométrie. —
In-8°, 22 pages. Extrait du Bulletin de la Soc. fr. des Électriciens,
II, 19, sept. 1942.
Excellente mise au point des données physiques de base en matière
d'audiométrie.
La mesure étant effectuée en unités de pression sonore, le seuil
d'audibilité est défini par C. d'après la méthode ascendante. Il rap
pelle que les physiciens adoptent un seuil conventionnel, défini, à la
fréquence de 1.000 p. sec. relativement à une onde plane se propa
geant librement ; ce seuil, qui constitue le 0 de l'échelle, corre
spond à une pression de 0,0002 barye (puissance acoustique de
10-" watt/cm2).
Le rôle de la tête, obstacle sensiblement sphérique, est rappelé,
avec ses effets très complexes, négligeables au-dessous de 300 p. sec.
mais importants à partir de 800. La variation du seuil en fonction
•de l'incidence des ondes sonores est indiquée d'après des mesures
tie Sivian et White.
L'excitation tympanique dépend du coefficient d'absorption
du tympan, variable avec les individus, augmentant avec la fréquence
>(0,l à 100, 0,5 à 800 p. sec).
Une étude comparée est faite des mesures audiométriques en
champ libre dans des laboratoires spéciaux (à parois non réfléchis
santes, condition nécessaire pour éviter les ondes stationnaires) .
•ou avec écouteurs, dont les constantes doivent être connues, grâce
à un étalonnage avec oreille artificielle.
Des courbes de seuils monoauriculaires et binauriculaires chex
82 sujets sains pour une série de fréquences sont données.
Une étude de la conduction osseuse pour l'audiométrie par-
réception solidienne termine cet important travail. H. P.
658. — R. CAUSSE. — Développements récents dans le domaine de
la Physiologie de l'Audition. — R. Se, 1942, p. 371-383.
C. donne un exposé relatif au phénomène de Wever et Brau
et aux données qu'il a permis de recueillir. Il signale qu'il a réalisé
avec Chavasse un étalonnage de la réponse électrique de l'oreille
du cobaye, comme on étalonne les microphones industriels : la réponse AUDITION 579
croît avec la fréquence jusqu'à 150 p. sec. (plafond de 80 [i\), reste
stable jusqu'à 3.000, et décroît ensuite. H. P.
659. — M. GAUTJÉ. — Mesure des restes d'audition chez l'enfant
sourd-muet. — In-8°, 151 pages. Paris, 1941.
Les audiogrammes de 175 élèves de l'Institution des Sourds-
Muets de Paris ont montré qu'un tiers de ces sujets possédaient
encore un champ auditif assez étendu pour pouvoir bénéficier d'un
enseignement oral grâce à l'emploi d'appareils amplificateurs.
H. P.
660. — É. ESCLANGON. — Sur la réflexion et la réfraction d'ondes
acoustiques à la surface de séparation de deux fluides en repos
ou en mouvement relatif de translation. — C. R., CCXV, 1942,
p. 45-48.
Détermination par le calcul. Par réflexion totale il naît une onde
conjuguée superposée, pour une part définie, à une onde identique
à l'onde incidente (au signe près) ; le fluide inférieur, en dépit de la
réflexion totale, subit un ébranlement qui s'éteint exponentiellement
en fonction de la distance à partir de la surface de séparation.
L'onde conjuguée peut différer beaucoup de l'onde incidente,
surtout dans le cas de variations évolutives rapides (détonations par
exemple). Il y a des altérations de timbre pour les sons complexes,
et des ondes incidentes inaudibles deviennent parfois perceptibles
après réflexion totale (échos dans les nuages après coups 'de tonnerre,
donnant des rebondissements sonores). H. P.
661. — F. J. J. BUYTENDIJK et A. MEESTÉRS. — Duration and
COUrSe Of the auditory sensation (Durée et cours de la sensation
auditive). — Commentationes, VI, 1942, p. 557-576 (Académie
pontificale).
En faisant se suivre à intervalle variable deux clicks perçus dis
tincts (décharges de condensateur ou chocs d'induction dans des récep
teurs téléphoniques), on constate que le second est entendu comme
plus intense que le premier. Les auteurs ont déterminé pour chaque
intervalle, en audition monauriculaire et binauriculaire, la diminution
d'intensité qu'il fallait donner au second pour que l'impression
sonore soit égalisée.
Cette intensité (réglée électriquement), mesurée objectivement
au phonomètre de Barkhausen est traduite en intensité subjective,
en « sones » d'après la courbe publiée par Stevens et Davis.
Voici les résultats, sous forme d'un résidu admis d'intensité
subjective du premier click (résidu correspondant à la diminution^
rétablissant l'égalité).
Intervalle (msec.) 10 20 30 50 80 150 200 250
Résidu ntsiau (sones) (sones; I j Mon Bjn 16,4 U'i 15,6 n>1 9-7 13 11.4 7>8 5>2 10—4 3>2 ~ — 3
La persistance totale atteindrait 30.0 à 400 msec, en audition
binauriculaire. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 580
Dans une autre série d'expériences, on répète 3 clicks, le 2e étant
précédé ou suivi d'un click plus intense et un peu différent, avec
intervalle variable.
On obtient ainsi une augmentation apparente d'intensité de ce
second click, et on la mesure par l'augmentation nécessaire du pre
mier et du troisième pour obtenir l'égalité.
Dans le cas où le click plus intense précède, c'est encore le déclin
de ce click qui serait suivi. La courbe obtenue ne s'accorde pas
entièrement avec la précédente.
Dans le cas où le click plus intense suit et exerce un renforcement
rétroactif, les auteurs croient observer un processus de croissance de
ce click plus intense et traduisent la variation de l'effet en fonction
de l'intervalle en une courbe d'établissement (pour, un stimulus prat
iquement instantané). Cela les conduit à une représentation du cours
de la sensation auditive en v renversé, absolument paradoxale, avec
une durée totale de 600 msec.
Leur interprétation est certainement incorrecte, et le fait du
renforcement rétroactif (diminuant avec l'augmentation d'intervalle)
est un phénomène complexe dont la signification est à rapprocher de
celle des faits analogues observés dans l'excitation électrotactile
(PiéronetSégal). H. P.
662. — R. CAUSSE, et P. GHAVASSE. — Recherches sur la « fatigue
auditive ». — B. B., CXXXVII, 1943, p. 654-656.
Recherohes sur 26 sujets ; détermination du seuil avant et après
audition d'un son de durée et d'intensité variables, et détermination
du temps de récupération permettant de retrouver la valeur initiale
du seuil.
En moyenne, pour les intensités fatigantes (10, 20, 30 et 40 db.),
l'élévation du seuil au bout de 10 sec, est de 0,65 db., au bout de 20,
de 1,45, au bout de 30, de 2,15 au bout de 40, de 2,75. Pour les
4 durées, l'élévation est de 1 db. pour 10 db. du son fatigant, de 1,7
pour 20, de 1,6 pour 30, de 2,6 pour 40. Il y a un effet d'adaptation
qui s'observe déjà pour des durées diverses de faibles intensités. La
récupération est d'autant plus tardive que l'élévation du seuil a été
plus

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