Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.49, pg 484-500
18 pages
Français

Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.49, pg 484-500

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
18 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1948 - Volume 49 - Numéro 1 - Pages 484-500
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1948
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Audition.
In: L'année psychologique. 1948 vol. 49. pp. 484-500.
Citer ce document / Cite this document :
3° Audition. In: L'année psychologique. 1948 vol. 49. pp. 484-500.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1948_num_49_1_8384ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 484
domaine scotopique, ce qui revient à dire que ces éléments imagi
naires ne seraient pas fonctionnels.
Le travail expérimental date de l'année 1939, sa publication de
1948. On peut se demander si ce n'est pas à la mort prématurée
de S. Hecht, intervenue entre temps, que nous devons la publi
cation de cette étonnante hypothèse.
J. S.
3° Audition.
31. — BÉKÉSY (G. v.), ROSENBLITH (W. A.). — The early
history of hearing. Observations and theories (L'historique de
l'audition. Observations et théories). — J. Acoust. Soc. Amer.,
1948, 20, 727-748.
Ensemble extrêmement riche qui doit retenir l'attention non
seulement des spécialistes de l'audition, mais encore de tous ceux
que préoccupe l'évolution des connaissances humaines. Il est imposs
ible de faire un résumé de tout ce travail, qui s'étend des Egypt
iens, des Assyriens jusqu'à Helmhotz; le, tout est accompagné
de nombreuses gravures, d'anecdotes, et suivi d'une bibliographie
donnant plus de 181 titres d'ouvrages parus sur l'audition depuis
le moyen âge jusqu'à la veille des temps modernes, ou d'articles-
traitant déjà de l'historique de l'audition 1.
R. Cho.
32. — WEVER (E. G.), LAWRENCE (M.). — The functions of the
round window (Les fonctions de la fenêtre ronde). — Ann. Otol.
Rhinol. Laryngol., 1948, 57, 579-589.
La fixation de la fenêtre ronde amène, pour certains auteurs,
un relèvement, pour d'autres un abaissement du seuil : Wever
et Lawrence ont repris l'étude en enregistrant les potentiels coch-
léaires au niveau de la fenêtre ronde sur le Chat.
Le seuil n'est pas modifié au-dessous de 500 hz, il est légèrement
relevé pour les fréquences supérieures; avec un maximum de 10 db
entre 7.000 et 10.000 hz;les résultats sont sensiblement les mêmes,
que l'immobilisation ait lieu au moyen d'un tube élastique exerçant
une pression variable, ou au de cire, etc., à condition, que
l'oreille moyenne soit intacte (mais si l'immobilisation est obtenue
1. G. v. Békésy a entrepris une. nouvelle publication de ses articles
parus soit à la veille, soit au cours de la guerre dans Akustische Zeitschrift,
cette fois-ci en anglais dans Journal of acoustical Society of America (t. 20
et 21) (dans ce même périodique, il a, d'ailleurs, fait paraître des traductions
d'articles antérieurs). Nous n'analyserons pas ces travaux, puisque nous
l'avons déjà fait à partir du texte original; nous voulons seulement signaler
cette traduction, qui sera certainement utile à ceux qui n'ont pas eu la
possibilité d'avoir l'original ou à ceux qui comprennent difficilement les
textes en allemand. AUDITION 485
au moyen d'une sonde, on n'enregistre plus de modifications du
seuil, quelle que soit la fréquence).
Si l'oreille moyenne est détruite, et si l'on amène le son dire
ctement à la fenêtre ovale, le relèvement du seuil est identique à
toutes les fréquences (2 à 3 db au maximum), et même, sur un des
Chats, le seuil ne variait pas. L'interprétation de ces faits est diffi
cile (je pense, en particulier, que nous ne savons pas comment le
fonctionnement a pu être modifié par la technique opératoire d'ou
verture de l'oreille interne, si le seuil est bien un seuil physiologique,
ou peut-être une limite de nos appareils, etc.); quoi qu'il en soit,
les auteurs pensent que par l'immobilisation de la fenêtre ronde,
l'impédance mécanique de l'oreille interne a peu varié : si la masse
croît, le seuil se relève aux fréquences élevées, si la raideur croît,
le seuil se relève aux fréquences basses; la fenêtre ronde contribuerait
plus à la raideur qu'à la masse.
R. Cho.
33. — BÉKÉSY (G. v.). — Vibration of the head in a sound field
and its role in hearing by bone conduction (Vibrations de la tête
dans un champ acoustique et son rôle dans V audition par conduction
osseuse). — J. Acoust. Soc. Amer., 1948, 20, 749-760.
La tête, sur un individu vivant, a une fréquence propre de 1.800 hz
et la vitesse de conduction y est de 570 m/sec.
L'amplitude de vibration de la tête, étudiée par un dispositif
ingénieux, montre que cette vibration peut devenir un facteur
important au-dessus de 2.500 hz; or, les vibrations transmises au
crâne par un écouteur posé sur l'oreille sont importantes pour cer
tains types d'écouteurs.
Avec des écouteurs électrodynamiques reposant indirectement
sur l'oreille par l'intermédiaire de coussinets de caoutchouc et
fixés à un casque, on sait qu'il y a seulement 40 à 50 db de chute
de l'oreille excitée à la deuxième en stimulation monaurale (de
100 à 10.000 hz); or, d'après les expériences présentes, il ne semble
pas que cette transmission d'une oreille à l'autre soit due à une trans
mission au moyen du casque sur lequel sont fixés les écouteurs, car
on retrouve des valeurs analogues en reliant les écouteurs par un
système en caoutchouc; par contre, la transmission aérienne (les
sons contournant la tête) doit intervenir, car on réduit l'amplitude
du son transmis d'une oreille à l'autre en recouvrant l'embouchure
de l'écouteur, éloigné de la tête, d'un tube plastique que l'on intro
duit dans le conduit auditif (dans la lumière du tube est un fil
contourné pour réduire la résonance); d'ailleurs, on sait que la
transmission d'une oreille à l'autre est fort réduite si on recouvre
l'oreille opposée à celle excitée au moyen d'un deuxième écouteur.
Pourtant, il y a une limite à l'isolement d'une oreille à l'autre :
le seuil de conduction osseuse est de 60 db plus élevé que le seuil 486 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
«le conduction aérienne : nous ne pouvons éviter qu'à intensité
élevée, une fraction du son passe d'une oreille à l'autre par conduc
tion osseuse.
R. Cho.
34. — GOLD (T.), PUMPHREY (R. J.). — Hearing. I. The coch
lea as a frequency analyser (Audition. I. La cochlea en tant qu'ana
lyseur de fréquence). — Proc. R. Soc, 135 B, 1948, 462-491. —
GOLD (T.). — Hearing. II. The physical basis of the action of
the Cochlea (Audition. II. Base physique de l'action de la cochlea). —
Ibid., 492-498.
Gold et Pumphrey étudient d'abord les caractéristiques de tout
système physique entrant en résonance.
Us font ensuite l'hypothèse fondamentale que le fonctionnement
de l'oreille interne est lié à une résonance quelle qu'en soit la nature,
et ils essaient de le démontrer.
Ils pensent y parvenir en mesurant les seuils dans des conditions
différentes : 1° soit pour un son de fréquence déterminée et de durée
assez grande pour que celui-ci paraisse continu, 2° soit pour un son
de même fréquence, mais de durée suffisamment brève pour que
celui-ci apparaisse comme un clic (phénomènes transitoires seulement).
Les seuils ont été mesurés, dans ces conditions, pour un son
continu, puis pour un son de durée brève, correspon
dant à quelques périodes; dans des séries dont les divers éléments
variaient de 2 en 2 db, les sujets indiquaient ceux qu'ils entendaient,
et la valeur la plus faible à laquelle le sujet répondait encore était
prise comme seuil.
Or on peut déduire de ces valeurs, au moyen d'une formule, un
coefficient de sélectivité de résonateurs.
En admettant que l'oreille interne a un grand nombre de résona-
Steurs, et en faisant un certain nombre d'hypothèses secondaires, les
.auteurs calculent, pour l'oreille, à la fois un coefficient de sélectivité,
^variant de 60 à 250 suivant la fréquence, et une constante de temps
3ie 10 à 20 ms.; cette constante de temps est, par ailleurs, bien une
constante de l'oreille interne, comme le montrent les auteurs.
Ces coefficients de sélectivité sont sensiblement identiques à ceux
que l'on peut déduire des mesures de seuils différentiels faites par
d'autres auteurs, pour les fréquen

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents