Audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 353-366
15 pages
Français

Audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 353-366

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
15 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1949 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 353-366
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 13
Langue Français

Extrait

2° Audition
In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 353-366.
Citer ce document / Cite this document :
2° Audition. In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 353-366.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1949_num_51_1_8525AUDITION 353
2° Audition.
51. — Enregistrement des potentiels cochléaires :
BLEEKER (J. D. J. W.), DE VRIES (H.). — The microphonic
activity of the labyrinth of the Pigeon. Part I : the cochlea (Activ
—ité Acta microphonique Otolaryngol. du labyrinthe Scand., 1949, du Pigeon' 37, 289-297. lre partie — CAUSSE : la cochléa), (R.).
BUU-HOI (Ng-Ph.), GONDET (I.), HOAN (Ng.). — Modif
ication des potentiels cochléaires du Cobaye sous l'influence
de l'acide acétylaminophénylarsinique (arsacétine). — C. R.
Soc. Biol., 1949, 143, 68-70. — CAUSSE (R.), GONDET (I.).
— Influence du dimercaptopropanol (B. A. L.) sur les per
turbations cochléaires et vestibulaires provoquées par l'acide
acétylaminophénylarsinique. — C. R. Soc. Biol., 1949, 143, 827-
829. — CAUSSE (R.). — Recherches expérimentales sur la sur
dité. — Acta Oto-Rh'ino-Laryngol. belg., 1949, 3, 350-354. —
DAVIS (H.), GERNANDT (B. E.), RIESCO-Mc CLURE (J. S.),
COVELL (W. P.). — Aural microphonics in the cochlea of the
guinea-pig (Microphoniques auraux de l'oreille du Cobaye)
J. Acoust. Soc. Amer., 1949, 21, 502-510. — DAVIS (H.),
RIESCO-Mc CLURE (J. S.), Me AULIFFE (D. R.). — Bio
physics Of the COChlea (Biophysique de la cochléa). — Fed. Proc,
1949, 8, 56. — DE VRIES (H.), BLEEKER (J. D. J. W.). —
The microphonic activity of the labyrinth of the Pigeon. Part II :
the response of the cristae in the semicircular canals (Activité
microphonique du labyrinthe du Pigeon; 2e partie : réponse des
crêtes ampullaires des canaux semi-circulaires) . — Acta Oto
laryngol. Scand., 1949, 37, 298-306. — RIESCO-Mc CLURE
(J. S.), DAVIS (H.), GERNANDT (B. E.), COVELL (W. P.).
— « Ante-mortem » failure of the aural mierophonic in the gui
nea-pig (Disparition « ante-mortem » des microphoniques auraux
du Cobaye). — Proc. Soc. exp. Biol. Med., 1949, 31, 158-160.
— Van EYCK (M.). — Potentiels dérivés des
ampoules des canaux semi-circulaires chez le Pigeon. — Acta
Oto-Rhino-Laryngol. belg., 1949, 3, 459-467. — WEVER (E. G.),
LAWRENCE (M.). — The patterns of response in the cochlea
(Schémas de réponses dans la cochléa). — J. Acoust. Soc. Amer.,
1949, 21, 127-134.
De tous côtés, l'étude des potentiels microphoniques a été reprise
avec des moyens plus précis et de beaucoup améliorés; il y a, en
effet, bien des points inconnus ou mal connus dans leur production,
leur lieu d'origine, leur rôle, etc.
Le regretté Professeur Causse avait trouvé un phénomène fort
intéressant, qui aurait sans doute pu le conduire à trouver une
solution à ces problèmes; il ne lui a pas été permis, malheureuse -
l'année psychologique, li 23 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 354
ment, d'aller jusqu'au bout de ces recherches, dont il espérait
beaucoup; souhaitons que des travaux soient repris dans cette
voie. Quelques notes montrent l'intérêt de la méthode qu'il avait
mise au point.
L'arsacétine est un poison remarquable par le fait qu'au cours
des premiers stades de l'intoxication, apparaissent des troubles
de l'équilibre et de l'audition; l'animal meurt après une seule injec
tion sous-cutanée, au bout d'un temps relativement long, sans
pouvoir s'alimenter.
Le plus précoce de tous les phénomènes constatés est la surdité :
elle apparaît au bout de 4 heures, elle est totale au bout de 6 heures
ou 7 heures (on le constate par la disparition du réflexe de Preyer);
on remarque une disparition progressive et simultanée des potent
iels cochléaires (parfois même avant le réflexe de Preyer) ; elle
est totale quand la surdité est complète. Le Cobaye est plus sen
sible que la Souris à l'arsacétine, mais le résultat est le même.
Sur coupes histologiques, les premiers symptômes visibles sont
dans l'arrêt de la circulation sanguine dans les capillaires de la
strie vasculaire; puis apparaît un coagulum dans les rampes tym-
panique et vestibulaire, amenant une forte dépression de la memb
rane de Reissner (sans qu'il y ait de coagulum dans la rampe
cochléaire); à ce stade déjà, la réponse cochléaire est fortement
réduite, et la surdité nette; ensuite, le laisse la place à
un liquide exsudatif, avec accentuation de la dépression de la
membrane de Reissner; dans le dernier stade, l'organe de Corti
lui-même voit la destruction progressive de ses éléments (cellules
ciliées, structures) et les potentiels cochléaires ont, alors, complè
tement disparu; les fréquences les premières atteintes par la surdité
sont les fréquences les plus aiguës.
Causse a montré que l'apparition de la surdité peut être différée
par une piqûre de dimercaptopropanol; mais si cette piqûre est
faite trop tard (après des premiers indices de surdité),
la surdité est irréversible; par contre, les troubles vestibulaires
sont réversibles.
Ainsi : 1° les potentiels microphoniques sont bien liés à la stimul
ation, ce sont des intermédiaires entre le stimulus externe et les
potentiels d'action sensoriels; 2° ils sont bien engendrés au niveau
de la cochléa.
Bleeker et de Vries d'un côté, Van Eyck de l'autre (sur les indi
cations des premiers) ont abouti à une conception analogue en
comparant les potentiels microphoniques de la cochléa et des
crêtes ampullaires. Les auteurs ont retrouvé sur la du Pigeon
des résultats déjà connus chez les Mammifères; les potentiels coch
léaires sont plus faibles; le voltage le plus élevé à une intensité
donnée est obtenu aux alentours de 1.800-2.000 Hz (contrair
ement aux Mammifères où, par ailleurs, le maximum est plus pro- AUDETIOX 355
nonce); pour toutes les fréquences, la relation entre voltage des
potentiels microphoniques et intensité est linéaire, aux intensités
moyennes, mais, aux intensités élevées, les courbes tendent vers
un maximum presque identique pour toutes les fréquences.
L'adaptation est importante; elle est maximum au bout de cinq
minutes, puis apparaît une récupération, mais elle n'est jamais
totale; d'autre part, elle s'étend aux fréquences voisines.
Les mouvements du bec de l'oiseau dans la respiration (ou plutôt
les courants d'action musculaire) gênent dans les enregistrements :
le voltage s'élève à l'ouverture du bec, par suite, sans doute, de
contractions synchrones du muscle tenseur du tympan.
Toute destruction des structures cochléaires abolit les potentiels
microphoniques; mais si, à ce stade, on ouvre le canal semi-circulaire
antérieur, on retrouve un potentiel microphonique presque aussi
important en laissant l'électrode au même endroit sur la fenêtre
ronde; ces derniers potentiels disparaissent quand on détruit les
crêtes ciliaires ampullaires (s'il reste encore des traces chez certains
pigeons, elles disparaissent après destruction de l'utricule et du
saccule); la réponse microphonique diffère alors plus de la forme
sinusoïdale pure que la réponse cochléaire, mais elle suit les mêmes
lois : adaptation, variation linéaire avec l'intensité aux intensités
moyennes (avec un, maximum aux intensités élevées); mais le max
imum de réponse est situé entre 500 et 900 Hz; ce fait est à rap
procher du réflexe de ïullio (si un canal semi-circulaire est détruit,
l'animal déplace la tête si un son intense est émis) ; ce réflexe a le
même optimum de fréquence que cet effet microphonique, mais le
seuil de ce réflexe est bien plus élevé. Les potentiels microphoniques
doivent avoir une origine identique dans les deux cas; Bleeker et
de Vries pensent que les potentiels rnicrophoniques sont les inter
médiaires obligatoires entre le stimulus et la stimulation des cellules
de Corti, mais celles-ci sont sensibles aux vibrations tandis que les
cellules ciliées des crêtes ampullaires sont sensibles aux accélérations
de la pression.
Davis et collaborateurs ont repris l'étude avec des moyens per
fectionnés; ils ne se sont pas limités à l'emploi d'une électrode posée
sur la fenêtre ronde, ils ont aussi utilisé des fils très fins introduits
à l&

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents