Comportement des Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 356-366
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L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 356-366
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 9
Langue Français

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d) Comportement des Invertébrés.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 356-366.
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d) Comportement des Invertébrés. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 356-366.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4835356 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
241. — K. VON FRISCH. — Versuche über den Geschmacksinn
der Bienen. II [Recherches sur le sens gustatif des Abeilles. II). —
Die Naturwissenschaften, XVI, 18, 1928, p. 307-315.
Le seuil des réactions à l'eau sucrée se montre très différent su
ivant les Abeilles ; mais cela représente le seuil de l'attraction par le
sucre, non le seuil de la saveur sucrée. En effet, en laissant jeûner
les abeilles on abaisse le seuil d'attraction de 17 % à 4 % ; parfois
même 2 %, cette limite n'étant pas dépassée.
En ce qui concerne les conditions chimiques du goût sucré, elles ne
paraissent pas les mêmes pour l'abeille que pour l'homme : la sac
charine, la glucine, la dulcine, des glucosides tels que l'enpatinne
et l'acide glycyrrhizinique se comportent comme dépourvus de saveur
ou doués d'une saveur amère. Même dans les sucres proprement
dits, si le glucose, le fructose, la saccharose, le tréhalose, le maltose,
le mélézitose sont sucrés, les galactose, mannose, sorbose, lactose,
mellibiose, cellobiose, raffinose, etc., n'ont pas cette saveur, sans
qu'on voie dans la constitution la cause nette de cette différence,
qui se rencontre dans les monosaccharides, les disaccharides et les
trisaccharides. H. P.
242. — I. VAN BAAL. — Versuche über Temperatursinn an Blu
tegeln (Recherches sur le sens thermique chez les sangsues). — Z. für
ver. Ph., VII, 3, 1928, p. 436-445.
Les excitants efficaces chez les sangsues à la recherche de la nour
riture sont chimiques, mécaniques et thermiques. En ce qui concerne
ces derniers, on manquait de données, en dehors de l'observation de
Gee (Univ. of California Publ. in Zool, 1913, XI, 197) que les san-
sues (Dina microstoma) réagissent négativement à une paroi d'un
récipient d'eau à 70°, et ont une activité accrue dans un milieu à
37° et de l'expérience de Löhner constatant qu'un récipient de
sang défibriné froid n'attirait pas les sangsues, qu'il l'attirait, à
40°C., un liquide quelconque à cette température exerçant la même
attraction (Biol. Zentr., 1915, XXXV). L'auteur a procédé à une
étude systématique de la réaction de toute une série d'espèces de
sangsues à un tube capillaire traversant leur récipient et où circulait
de l'eau à une température donnée (calculée d'après la différence
entre les températures à l'entrée et à la sortie du tube).
Hirudo medicinalis présente une réaction positive dès que le
tube a une température supérieure de 3° à celle du milieu (compris
entre 18° et 20°) ; pour que la sangsue évite le tube, il faut que la
température y dépasse 65°.
En revanche aucune des autres sangsues, parasites d'animaux à
sangs froids, suçant des poissons, vers ou mollusques, n'a présenté
de réaction positive à l'excitant" thermique, la réaction négative
pouvant être obtenue aux températures élevées. H. P.
d) Comportement des Invertébrés l
243. — J. B. LOOPER. — Observations on the food reaction o!
Actinophrys (Observations sur les réactions alimentaires d'A). —
Biological Bulletin, LIV, 1928, p. 485-502.
1. Voir aussi les n08 171, 188, 189, 190, 192, 193, 196, 197, 198, 203, 204, 205,
208, 209, 210, 211, 222, 223, 224, 225, 231, 233, 235, 789. ZOOLOGIQUE ET BfOLOGlE 357 PSYCHOLOGIE
Chez ce protozoaire — capable d'une certaine discrimination dans
le choix de la nourriture — l'auteur a remarqué que, vis-à-vis d'une
proie grande et active, il se formait ent e plusieurs individus une
sorte de colonie temporaire à fonction coopérative, ce qui lui suggère
la notion d'une coopération de ce genre, plus durable, à l'origine de
la formation des organismes pluricellulaires. H. P.
244. — GOTTFRIED FRAENKEL. — Ueber den Auslösungsreiz
des Umdrehreflexes bei Seesternen und Schlangensternen (Sur
Vexcitant déclenchant le réflexe de retournement chez les astéries et
les ophiures). — Z. für ver. Ph., VII, 3, 1928, p. 365-378.
Ce sont les pieds a/nbulacraires qui sont les récepteurs provoquant
la flexion dorsale des bras, première phase du retournement, quand
l'animal renversé se redresse ; il suffit que le contact du support
manque pour que le réflexe se manifeste (réflexe qui existe encore
quand le tégument dorsal est enlevé, ce qui montre que ce n'est pas
la sensation de contact à ce niveau qui est efficace, et quand on enlève
l'intestin, que Wolf envisageait comme un organe statique). Mais la
question n'est pas résolue pour les ophiures, car, même la section
chez ceux-ci de presque tous les pieds ambulacraires n'empêche pas
le retournement pas plus que les autres opérations faites sur l'astérie.
H. P.
245. — KONRAD HERTER. — Bewegungsphysiologische Studien
am dem Egel Hemiclepis marginata 0. F. Müll, mit besonderer
Berücksichtigung der Thermokinese [Etude de la physiologie mot
rice de la sangsue H. m., en considérant particulièrement la ther-
mokinèse). — Z. für ver. Ph., VII, 4, 1928, p. 571-605.
A 0° immobilité complète de la sangsue ; entre 10° et 20° crois
sance linéaire de la vitesse de locomotion avec la température,
croissance plus rapide entre 20° et 23° ; moins rapide entre 23° et 32°
plus rapide encore entre 32° et 34° ; moins entre 34° et 37°
A partir de 37° les mouvements deviennent incoordonnés, à 40° il y
a rigidité, et la mort survient à 4l°5. Le coefficient Qi0 atteint 2
à 3 entre 5° et 25°.
Les divers mouvements de cette sagsue (parasite des Poissons et
des Batraciens) sont énumérés et décrits. H. P.
246. — KONRAD HERTER. — Reizphysiologie und Wirtsfindung
des Fischegels Hemiclepis marginata O. F. MÜH. (Physiologie de
V excitation e de la manière de trouver l'hôte chez la sangsue H. m.),
— Z. für ver. Ph., VIII, 3-4, 1928, p. 391-444.
La sangsue étudiée (parasite temporaire des Poissons et Batraciens)
présente un thigmotactisme positif, du moins vis-à-vis de surfaces
lisses, un rhéostactisme positif, un phototactisme négatif (simple
« phobotactisme» sans orientation vis-à-vis de la lumière) avec inter
mittences brèves de phototactisme positif, un géotactisme positif
(devenant négatif dans l'eau altérée), un galvanotactisme catho
dique.
L'animal affamé (et pouvant rester plusieurs mois sans nourri
ture) réagit aux ombres portées qui provoquent l'alarme, de même ■



ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 358
qu'à des ébranlements, ou à la présence à distance d'un poisson qui se
révèle chimiquement (du suc de poisson agit de même). La sangsue
reconnaît son hôte au contact, et une fois fixée sur lui, ne réagit pas
à divers stimuli (à la lumière par exemple). H. P.
■■ >*
— J. TEN GATE. — Nouvelles observations sur l'hypnose dite 247.
animale. Etude d'hypnose chez Octopus vulgaris. — Ar. néerl.
de Ph., Xïïl, 1928, p. 402-4-86.
L'hypnose est -difficile à produire chez le Poulpe, parce qu'elle
exige qu'on supprime le mouvement des ventouses et les excita
tions de contact corrélatives. L'auteur a réussi à la provoquer en
prenant l'animal par le corps et en le retournaftt brusquement avec
effacement des bras. Si tes tentacules ne touchent rien, ils retombent
ftnmobiles et mous, et l'hypnose se produit, avec inhibition des
réflexes.
11 faut alors une forte excitation pour provoquer le réveil. H. P.
248. — HERMANN SCHULZ. — Ueber die Bedeutung des Lichtes
im Leben niederer Krebse (Sur la signification de la lumière dans la
oie des Crustacés inférieurs). — Z. für ver. Ph., VII, 3, 1928, p. 488«
552.
Etude sur les Daphnies, qui présentent des réactions phototro
piques différentes à l'éclairement supérieur et à l'éclairement latéral,
réactions disparaissant après ablation totale des yeux (non modifiées
par la suppression des yeux accessoires). Mais, même aveuglées,

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