Comportement des Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 307-320
15 pages
Français

Comportement des Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 307-320

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
15 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 307-320
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 25
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
P. B.
I. M.
G. P.
P. G.
e) Comportement des Vertébrés.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 307-320.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, B. P., M. I., P. G., G. P. e) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 307-320.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6181PSYCHOLOGIE COMPABEE 307
La première esquisse de la réponse réflexe consiste en un mordille-
ment des doigts ou des pinces tenant la patte quand la pression n'est
pas assez forte.
H. P.
P. VIGNON. — Sur 1« mimétisme homotypique de « uelçues sauter
elles Phanéroptérides de l'Amérique tropicale. — C. R., 178, 1924,
p. 1852.
Trois espèces examinées (des Pycnopalpa et Cœlophyllum) pré
sentent un mimétisme de perfection croissante (plaques rongées sur
les élytres simulant les altérations foliaires causées par les chenilles
mineuses) ce qui relève de l'orthogénèse aux yeux de l'auteur, disposé
même à admettre un développement « volontaire » de ce mimétisme !
H. P.
HARLOW SHAPLEY. — Note on the Thermokinetics of DoEeho-
derine Ants [Note sur la thermokinétique des fourmis Dolichodérines).
— Pr. of N. Ac. of Se, 10, 10, 1924, p. 436-440.
L'auteur a examiné l'influence de la température sur la vitesse de
déplacement de certaines espèces de fourmis (moyennes de 17 à
24 individus pour chacune des 52 mesures faites entre 19°,7 et 41°,5,
chez Tapinoma sessile Say et Iridomyrmex humilis Mayr).
La deuxième espèce est une fois et demie plus rapide que la pre
mière, mais l'action accélératrice de la température se montre sens
iblement identique, et très semblable à celle qu'il avait antérieurement
constatée sur Liometopum apiculatum Mayr.
Le coefficient de température Qlo est de 2,4 à 25°» de 1,7 à 30° pour
Tapinoma (ce qui signifie que la vitesse serait multipliée par 2,4 ou
1,7 à 10° de plus). La vitesse maxima se rencontre à 36°. Au-dessus,
l'action excessive de la chaleur entraîne au contraire un ralentiss
ement.
Pour Liometopum le coefficient était de 3,3 au-dessous de 20°,
de 1,9 entre 20° et 38°.
H. P.
e) Comportement des Vertébrés.
CHAS. W. GREENE. — Physiological reactions and structure of
the vocal apparatus of the California singing fish, Porichthys nota-
tns [Réactions physiologiques et structure de Vappareil vocal du,
poisson chanteur de Californie). — Am. J. of. Ph., LXX, 1924,
p. 496-499.
L'auteur décrit l'appareil vocal du poisson chanteur de Californie,
qui est formé par un double sac aérien en forme d'U, évagination
pharyngienne possédant deux muscles striés. Les sons sont produits
par la vibration d'une membrane transversale située à la base de
l'U et qui sépare ainsi le sac en deux cavités. Le diaphragme 308 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
entre en vibration par suite de l'établissement brusque d'une
différence de pression dans les deux chambres aériennes, cette
dernière est réglée par les contractions des muscles striés du sac.
Le son produit volontairement dans l'offensive ou la défensive est
une sorte de grognement ou de coassement sourd. L'auteur insiste
sur l'intérêt que présente le grand développement des muscles qui
mettent en jeu cet appareil vocal et qui appartiennent au type strié
et volontaire et qui sont cependant innervés par les nerfs crâniens
(10° paire en particulier). Leur innervation et leur fonction les rap
prochent donc bien physiologiquement et peut-être aussi embryo-
logiquement des muscles laryngés des mammifères.
P. B.
CHAS. W. GREENE et HAROLD H. GREENE. — Phosphores
cence of Porichthys notatus, the California singing fish (Phosphor
escence de le poisson chanteur de Californie). —
Am. J. of Ph., LXX, 1924, p. 500-506.
Les auteurs confirment la phosphorescence de Porichthys notatus ;
ce poisson sous l'action d'une excitation intense peut produire vo
lontairement de la lumière. Une forte excitation électrique générale
fait apparaître une phosphorescence intense, mais de courte durée ;
l'injection d'adrénaline fait au contraire persister cette phosphores
cence pendant plusieurs heures. Les organes phosphorescents de ce
poisson sont donc contrôlés par les hormones plutôt que par le sys
tème nerveux.
P. B.
MIGUEL OZORIO DE ALMEIDA et HENRI PIERON. — Sur
les effets de l'extirpation de la peau chez la grenouille. Action de la
peau sur l'état général du système nerveux chez la grenouille. Sur
le rôle de la peau dans le maintien du tonus musculaire chez la
grenouille. Sur le rôle de la peau dans le maintien du tonus musc
ulaire chez les mammifères — B. B, 90, 1924, p. 420, 422, 478 et
1402.— M. OZORIO DE ALMEIDA. — Sur le rôle de la peau dans
la coordination des mouvements et dans le sens des attitudes. —
M. OZORIO DE ALMEIDA et BRANCA DE A. FIALHO. —
Sur les effets des ablations partielles et totales de la peau chez les
serpents. —B. B., 91, 1924; p. 878 et 880. — LOUIS et MARCELLE
LAPICQUE. — Modification du nerf moteur en relation avec le
tonus d'origine cutanée. — B. B., 90, 1924, p. 1338-1340.
L'extirpation de la peau chez les grenouilles, les lézards et les ser
pents comporte deux catégories d'effets ; d'une part, si limitée que
soit cette extirpation au niveau des membres, elle entraîre, dans la
partie correspondante des membres, une perte complète de tonus
musculaiie, avec troubles corrélatifs dans les attitudes et la coordi
nation motrice, et il en est de même chez les mammifères, dans une
première phase suivie de contracture (par irritation probable des
terminaisons nerveuses dénudées, rétrocédant par cocaïriisation).
Le dessèchement de la peau, l'anesthésie cutanée superficielle, COMPAREE 309 PSYCHOLOGIE
agissent comme l'extirpation elle-même . Mais en outre, la suppression
fonctionnelle totale de la peau entraîne une torpeur, un véritable
coma (avec cessation même de la respiration, fréquemment, chez la
grenouille.) Il suffit d'une petite quantité de peau, en particulier
aux doigts ou à la face pour que le tonus du système nerveux central
soit maintenu. Ce tonus nerveux dépend donc de la peau : L'ablation
de la peau dans la région antérieure du corps étant faite sans que
l'activité de l'animal soit diminuée, si l'on sectionne la moelle, de
manière à isoler des centres supérieurs la région postérieure encore
pourvue de peau, l'état comateux apparaît aussitôt. y$j
II suffit de remplacer les excitations d'origine cutanée par des
stimulations électriques pour susciter le réveil de l'animal, la reprise
d'activité réflexe et spontanée pendant quelques instants.
Le tonus nerveux central dépendrait donc d'une stimulation
sensitive d'origine cutanée, chez les amphibiens et les reptiles, du
moins ; il aurait un caractère en quelque sorte réflexe.
M. et Mme Lapicque ont constaté, corrélativement, après ablation
totale de la peau (l'ablation partielle étant sans effet) une modifica
tion de chronaxie périphérique des nerfs de grenouille, identique à
celle qui suit la destruction des centres encéphaliques, ce qui confirme
la défaillance de ces centres privés de la stimulation cutanée.
H. P.
SYDONJA VRTELOWNA. — Sur les changements de couleur de
la peau chez les Batraciens Anoures privés de la vue. — B. B., 90,
1924, p. 1366-1368.
La lumière agit sur la couleur des Batraciens par un mécanisme
nerveux conditionné par la réception oculaire. Mais, en outre, les
expériences de l'auteur montrent, en accord avec des faits déjà
observés, une action directe de la lumière sur les mélanophores
cutanés de Bombinator igneus et Pelobates fuscus.
L'animal normal présente, sous l'influence de la lumière, un
éclaircissement cutané par contraction réflexe des ;
chez l'animal aveuglé, c'est au contraire une extension des mélano
phores qui est directement suscitée comme réponse de ceux-ci à l'ex
citation lumineuse. L'action réflexe est antagoniste de la réponse
directe et nettement prédominante.
H. P.
THEODORE KOPP AN YI et J. FRANK PEARGY. — Studies on
the clasping reflex in Amphibia {Etude du réflexe copulatoire chez les
Am

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents