Comportement des Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 359-371
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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 359-371
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

f) Comportement des Vertébrés
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 359-371.
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f) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 359-371.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5787COMPORTEMENT DES VERTÉBRÉS 359
■dos contre le ventre de l'agresseur ; d'autres les tiennent ventre contre
ventre ; il semble en tout cas que, pour être efficace, le venin de la
guêpe doive pénétrer au voisinage des nœuds ganglionnaires de la
■chenille. En règle générale la guêpe ne touche pas aux larves de son
espèce, mais des erreurs peuvent parfois être observées. D. W.
338. — ILSE KÖRNER. — Zeitgedäehtnis und Alarmierung bei den
Bienen (Mémoire du temps et signal d'alarme chez les abeilles). —
Z. für ver. Ph., XXVII, 4, 1939, p. 445-459.
Il avait paru que les abeilles dressées à venir chercher de la
nourriture à certaines heures ne se laissaient pas mobiliser quand
certaines ouvrières venaient donner l'alarme par leur danse annon
çant une découverte.
Une observation soigneuse a montré que, s'il en était ainsi, cela
tenait à ce que les abeilles ainsi temporellement dressées s'enfonçaient
dans la ruche et ne se trouvaient pas près de l'entrée dans les périodes
d'intervalle où elles se reposaient en attendant l'heure de la récolte.
Ce n'est que quand cette heure approche qu'elles reviennent près de
l'entrée et peuvent alors se trouver en contact avec les danseuses.
Mais, toutes les fois que l'alarme est donnée, si les abeilles dressées
se trouvent là, elles réagissent comme les autres, même en dehors
de leurs heures habituelles de récolte. H. P.
f) Comportement des Vertébrés
339. — K. v. FRISCH. — Zur Psychologie des Fisch- Schwarmes
( Sur la psychologie de la bande de poissons). — Naturwissenschaft
en, XXVI, 37, 1938, p. 601.
Étudiant, sur des « essaims » de vairons vivant dans un lac, l'effet
de signaux sonores annonçant un apport de nourriture, l'auteur a
constaté qu'un des poissons ayant été pris pouvait être remis à l'eau
sans que la bande fût effrayée ; mais, si on le tuait et remettait son
cadavre, moins d'une minute après avoir perçu sa présence, l'essaim
manifestait des signes de nervosité et de crainte, et, pendant plusieurs
jours souvent ne revenait plus chercher la nourriture qu'on lui
apportait. Des expériences, dans la nature et en aquarium, ont permis
de constater que la terreur — qui se communique à un poisson isolé
quand on le remet avec les autres — naît d'une perception olfactive
(la suppression de l'appareil récepteur entraînant la disparition de la
réaction) ; un extrait de peau de vairon suffit pour engendrer une
terreur durable. D'autres poissons, tués, laissent indifférent l'essaim
de vairons ; toutefois des extraits de peau de quelques Cyprinidés,
d'odeur sans doute assez voisine (comme l'ablette, le goujon, la
carpe) ont une action terrifiante analogue à celle du vairon lui-même.
H. P.
340. — E. HOUSSE. — Les oiseaux de proie du Chili. Essai étholo-
gique. — An. Se. N., 11e sM II, 1, 1939, p. 123-233.
Le condor entend mal, et ne trouve sa proie que par la vision ;
lâche, il attaque" les ruminants en cas de disette, mais par action
concertée, en bande ; l'un des assaillants saisit l'intestin par l'anus, 360 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
et le retire quand l'animal s'enfuit. Sociable, il peut s'apprivoiser et
aime être caressé.
. Le corbeau-vautour appelé urubu (Coragys atratus fœlens) est,
quoi qu'on en ait dit, dépourvu aussi d'odorat ; de la viande, qui est
prise si elle est découverte, est ignorée sous une mince couche de
foin. Quand un cadavre enterré est découvert, c'est qu'un urubu a vu
quand on l'enterrait ; et si l'un s'abat quelque part, beaucoup d'autres
viennent s'abattre près de lui ; il accourt au bruit des coups de
fusil. Quoique défiant, il s'apprivoise assez bien.
Le Cathartus aura Jota, voisin de l'urubu, n'a pas d'odorat non
plus ; l'ouïe est peu développée ; lâche, difficile à apprivoiser, il
attaque les bêtes vivantes, mais en bande.
L'épervier chilien (Accipiter chilensis) féroce, solitaire, audacieux,
attrape les oiseaux, ses victimes, au vol ; les conjoints se séparent
l'hiver et se retrouvent au printemps, tandis que chez VElanus
leucurus les conjoints restent unis leur vie entière.
La stabilité des couples s'observe encore chez le Peuco, qui est
sociable mais difficile à apprivoiser, et dont la vue est perçante.
Il n'y a guère que chez le Circus cinereus, timide, sociable, et
sédentaire, qu'on remarque une ouïe fine. H. P.
341. — D. M. LEVY. — On instinct satiation ; an experiment on the
pecking behavior of Chickens (Assouvissement de Vinstinct;
expérience sur la conduite de picorement chez les poussins). — J. of
gen. Ps., XVIII, 2, 1938, p. 327-348.
On observe cent poussins de 10 jours répartis en deux groupes à
conditions de nourriture égales, mais dont l'un est placé dans une
cage où le sol est recouvert d'un grillage fin les empêchant de picorer.
Le groupe de poussins présente rapidement des anomalies de compor
tement, dont la plus marquée est une conduite d'agressivité, ces
poussins s'entr'arrachent leur duvet jusqu'à denudation complète
du dos, se jettent contre les parois de la cage pour les picorer. On
fait varier les conditions de l'expérience à plusieurs reprises, mais
dans tous les cas il faudra que les poussins arrivent à satisfaire leur
besoin de picorer pour obtenir cessation des anomalies de compor
tement. I. L.
342. — E. PLATZ. — Wahrnehmung und Erinnerung bei der
Futterwahl von Vögeln (Perception et souvenir chez les oiseaux,
dans le choix de la nourriture). — Z. f. Tierps., III, 1, 1939,
p. 1-29.
Des chardonnerets et des tarins ont été placés dans diverses
conditions expérimentales en vue d'étudier l'orientation de l'appétit
et le mode de nourriture chez ces passereaux. En préseatant plusieurs
fois à l'oiseau en cage un carton qui supportait deux graines d'espèce
différente, on pouvait relever les fréquences relatives des choix ;
les résultats montrent de grandes différences individuelles. L'ordre
de préférence peut d'ailleurs être modifié, notamment lorsque les
graines sont offertes en tas; le tas plus gros est préféré. — En
plaçant les graines sur des maquettes de plantes (carotte et plantain)
on a observé une orientation spontanée plus fréquente vers la COMPORTEMENT DES VERTÉBRÉS 361
carotte ; mais le plantain fut plus recherché lorsqu'il fut pourvu de
graines préférées, et les effets du dressage obtenu sur un spécimen
de la plante ont été immédiatement généralisés à d'autres spécimens
de l'espèce.
Entre deux maquettes semblables, mais comportant un nombre
inégal de branches, la discrimination n'a été réalisée — lorsqu'un
modèle de 8 branches a été présenté, — que si le second échantillon
n'en avait pas plus de 4 ; les chardonnerets semblent s'être guidés
par le choix absolu du modèle ; chez les tarins on a observé parfois
un comportement qui pouvait faire supposer une sensibilité diffé
rentielle insuffisante et le choix relatif (par comparaison des deux
modèles).
Devant des boîtes fermées qui contiennent de la nourriture
inégalement appréciée les oiseaux montrent parfois un comportement
de recherche active qui semblerait indiquer la capacité d'une évoca
tion spontanée des souvenirs.
Quelques différences de détail sont constatées entre chardonnerets
et tarins, et semblent expliquables par certaines différences dans le
mode de vie habituel de ces oiseaux. D. W.
343. — P. KUHLMANN. — Beobachtungen an einer durch Fluss-
seeschwalben (Sterna h. hirundo l.) aus vertauschtem Ei erbrüte
ten und aufgezogen Silbermöve (Larus a. argentatus Pontopp)
(Observations sur un goéland argenté couvé et élevé par une hirond
elle de mer, d'un œuf substitué). — Z. f. Tierps., III, 1, 1939,
p. 75-84.
Ayant substitué des œufs de goélands argentés aux œufs de
l'hirondelle de mer, K. a pu observer un cas de succès, une mouette
ayan

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