Comportement des Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 373-400
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Description

L'année psychologique - Année 1940 - Volume 41 - Numéro 1 - Pages 373-400
28 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1940
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

f) Comportement des Vertébrés.
In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 373-400.
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f) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 373-400.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1940_num_41_1_5913DES VERTÉBRÉS 373" COMPORTEMENT
f) Comportement des Vertébrés ■
321. — P. V. SCHILLER. — U m weg versuchen an Elr it zen (Expér
iences de détour sur des vairons). — Z. f. Tierps., V, 1942-43,
p. 101-130.
Les vairons (Phoxinus lœvis) s'habituent facilement à passer,
pour prendre la nourriture offerte au bout d'un crochet, d'un compart
iment dans un autre qui est séparé en partie du premier par une
plaque de verre.1 Le temps diminue très vite, que l'ouverture soit
en haut, en bas, à droite, à gauche, etc L'alternance des épreuves
de détour en sens inverse exclut les facteurs kinesthésiques d'orienta
tion et les habitudes de position.
On -complique le problème avec deux cloisons de verre à angle
droit, en forme de T, qui divisent l'aquarium en trois comparti
ments. Les poissons apprennent à passer du premier dans le troi
sième en traversant le second, et inversement. La courbe d'apprentis
sage montre un progrès brusque. Mais une troisième cloison de verre
(deux T perpendiculaires l'un à l'autre) fait de l'aquarium un véri
table petit labyrinthe ; l'apprentissage est lent, la courbe est en dents
de scie très prononcées ;,les retours en arrière sont fréquents ; la
structure ne paraît pas comprise.
Par contre les variations dans la position de l'obstacle à contour
ner ne créent pas de difficulté sérieuse. Il y a une véritable transposir
tion des solutions acquises. Il en est de même dans des variations de
la forme des obstacles. Enfin les combinaisons de plusieurs de ces
obstacles exigent sans doute plus de temps, moins cependant que
n'en demanderaient au total les problèmes partiels dont le nouveau
problème est composé.
Les poissons apprennent vite à prendre le chemin le. plus court
quand deux détours de longueur différente peuvent tous deux mener
au but.
L'auteur examine différentes définitions de l'intelligence et se
rallie à celle de W. Köhler : l'intelligence est l'apçrception de
structures. Cette faculté lui semble très largement répandue dans
le monde animal.
Ce qu'il y a de plus original dans son travail est l'emploi systémat
ique de la. méthode de l'apprentissage aller et retour, qui prouve,
selon lui, la transposition des structures. Mais en fait les sujets neufs
^résolvent souvent le problème du retour aussi facilement que les
autres. Peut-on alors parler de transposition d'une habitude acquise ?
P. G.
322. — MARIA BERWEIN. — Beobachtungen und Versuche über,
das gesellige Leben von Elritzen (Observations et recherches sur
la vie sociale des Vairons), f— Z. für ver. Ph., XXVIII, 1941,
p. 402-420.
Si on met au voisinage d'une bande de Vairons un de ces poissons
isolés, on verra ce dernier, soit s'enfuir s'il est plus jeune et plus petit,
les autres le poursuivant pour le manger, soit se mettre à la poursuite
de l'essaim qui s'enfuit, s'il est plus vieux et plus gros, soit enfin, s'il 374 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES,
est de même1 taille, à quelques millimètres près (de la même anirée,
comme âge) s'agglomérer à la bande de ses congénères.
La privation de cerveau antérieur ne modifie pas ces compor
tements.
Dans la bande le mâle le plus fort est le chef et a seul la livrée
de parade. H. P.
323. — H. SEITZ. — Die Paarbildung bei einigen Cichliden. I. Die
Paarbildung bei Astatotilapia strigigena. Pfeffer (La pariade
chez quelques cichlidiens. I. La pariade chez A., s.). — II. Die bei Hemiehromis bimaculatus (La pariade chez
H emichr omis bimaculatus). — Z. f. Tierps., IV, 1940-41, p. 40-84
et V, 1942, p. 74-101. - •
Les cichlidiens sont un matériel de choix pour cette étude.
Lorsqu'on met dans un aquarium deux mâles en état de maturité
sexuelle, ils s'approchent l'uni de l'autre et, en quelques secondes
prennent la « parure nuptiale », due à l'expansion de systèmes
complexes de chromatophores qui modifient la coloration des tégu
ments. En même temps, ils prennent des attitudes d'intimidation qui
peuvent conduire au combat. Si l'un des adversaires prend la fuite,
il perd aussitôt la parure nuptiale.
Le mâle prend les mêmes attitudes, au début, à l'égard de la
femelle ; mais aux manœuvres d'intimidation succède une nouvelle
féaction (Fegebalz) ; le mâle, au lieu de se placer parallèlement au
partenaire, a le corps incliné à/45° et balaye par dés mouvements
rapides le sable du fond, y creusant une sorte d'excavation; la
femelle répond à cette invitation en suivant le mâle (elle change à ce
moment de coloration). Le mâle là conduit ainsi de place en place ;
une fois la place définitive trouvée, il fouille davantage le sol, il
se glisse sous la femelle, la frappe de la tête dans la région de l'orifice
génital ; les deux animaux décrivent des cercles l'un autour de
l'autre, puis émettent, simultanément, les oeufs et le sperme. La
femelle prend ensuite dans sa bouche les œufs fécondés ; elle fuit,
poursuivie par le mâle, mais ne se laisse plus à ce moment, approcher
par aucun poisson.
Ces comportements ont été l'objet d'une analyse expérimentale
intéressante. Le rôle de. la vue est démontré par des expériences
où les deux partenaires sont séparés par une cloison de verre et par
celles où un mâle se montre agressif à l'égard de sa propre image reflé
tée par un miroir.
Un mâle en état d'infériorité et qui ne prend pas la coloration
nuptiale est traité comme une femelle, tant qu'il reste immobile.
C'est l'ensemble de la parure nuptiale et du comportement agressif
qui déclenche l'attaque. La parure sexuelle persiste' chez le mâle
soumis à la narcose, mais il reste immqbile ; un individu ainsi préparé,
présenté dans une enveloppe de celluloïd, provoque d'abord les
attitudes d'intimidation, puis les invitations sexuelles, enfin l'a
ttaque ; l'alternance des deux dernières attitudes peut se prolonger
pendant un quart d'heure. Le mâle ne peut distinguer le sexe de son
partenaire que par son comportement, qui devient ambigu dans le
conflit de l'immobilité et de la parure sexuelle. L'enlèvement des .
DES VERTÉBRÉS 375 COMPORTEMENT
nageoires dorsales (qui sont un élément de l.a parure nuptiale)
diminue l'agressivité des autres mâles. Un éclairage rouge mono-
chromatique, qui atténue l'effet de la coloration des téguments, agit
dans le même sens.
Des « attrapes » grossières, maintenues en position parallèle au
corps du partenaire, suffisent à provoquer son attitude agressive.
Si l'on ébauche, avec l'attrape, le mouvement de suivre, on obtient
les réactions de provocation sexuelle (Fegebalz).
On peut obtenir des réactions avec des poissons morts (à condition
que l'aspect du tégument ne soit pas modifié), avec des modèles
artificiels plats ou en relief, pisciformes ou rectangulaires, elliptiques,
circulaires. Mais les résultats sont différents avec des mâles élevés
en groupe ou dans l'isolement (les petits sont enlevés de la bouche
de la mère au 9e jour). A l'âge de 73 jours, ils commencent à réagir
à diverses attrapes (avant la maturité sexuelle). Les réactions des
jeunes poissons élevés en groupe sont bien plus sélectives que celles
des isolés ; ceux-ci se laissent tromper par des attrapes plus gros
sières ; leurs réponses correspondent au « schéma » purement instinct
if du partenaire, tandis que, dans la vie du groupe, il s'est différencié
par un conditionnement progressif, du moin.s en ce qui concerne la
provocation des attitudes sexuelles.
Les réactions innées sont déclenchées par des caractères qui
agissent isolément et additionnent leurs effets ; plus ils sont nom
breux, plus la réaction est intense et précise. Au contraire les réactions
acquises, qui se différencient à partir des réactions primitives, dépen
dent de qualités de complexes, et l'absence d'un des é

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