Costumes et attributs des divinités du Mexique, selon le P. Sahagun - article ; n°1 ; vol.6, pg 101-146
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Description

Journal de la Société des Américanistes - Année 1909 - Volume 6 - Numéro 1 - Pages 101-146
46 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1909
Nombre de lectures 8
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Eduard Seler
Costumes et attributs des divinités du Mexique, selon le P.
Sahagun
In: Journal de la Société des Américanistes. Tome 6, 1909. pp. 101-146.
Citer ce document / Cite this document :
Seler Eduard. Costumes et attributs des divinités du Mexique, selon le P. Sahagun. In: Journal de la Société des Américanistes.
Tome 6, 1909. pp. 101-146.
doi : 10.3406/jsa.1909.3528
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1909_num_6_1_3528COSTUMES ET ATTRIBUTS DES DIVINITÉS
DU MEXIQUE
Selon le P. SAHAGUN
Par le Professeur Ed. SELER
(Suite «)
15. — OPOGHTLI.
Fig. 15. Opochtlí. — Le visage, le corps et les membres sont noirs.
La couronne de papier, le ruban qui entoure les épaules à la façon d'une
étoie (neapanalli) et le bâton à crécelle
(chicauaztli) que le dieu tient à la main
sont verts. Le bouquet de plumes qui dé
passe la couronne dentée blanche (aztat-
zontli) se compose comme d'habitude de
deux plumes de quetzal vertes enfoncées
dans un tissu jaune qui est de son côté
entouré d'une courroie de cuir rouge. Le
bouclier est rouge dans le champ avec un
bord jaune.
15. Opuchtli inechichiuh, Parure d'Opo-
chtli (fig. 15) :
Moçaticac, il est enduit de suie (noire).
Mixchlaviticac, il porte une tache sur le
visage.
Yiamacal icpacca, il a mis sa couronne
taillée dans du papier.
Yyatztatzon quetzalmiavayo, il porte une couronne de plumes de'jhéron
avec un bouquet de plumes de quetzal à l'extrémité.
Yiarnaneapanal, il s'est entouré d'une bande de papier.
Yyama maxtli, il porte une bande génitale de
Yztac cac, il porte une sandale blanche.
1. Voir tome, V, fasc. 2, p. 163. 102 SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARIS
Ytonalochimal, il porte le bouclier avec l'emblème du soleil.
YchicsLvaz imac icac, il tient dans la main son bâton de crécelle.
(Du LIVRE I, CH. 17.)
Yninechiehiual catca, Sa parure était :
Amacale, il porte une couronne taillée dans du papier.
Tlaoçalli, tlaolttltilli, il est enduit de suie noire recouverte de caoutchouc
liquide .
Aztatzone, quetzalmiauayo, il porte une couronne de plumes de héron
avec un bouquet de plumes de quetzal à la pointe.
Amamaxtle, amaneâpanale, tonaloyo, il porte une bande génitale de papier,
il s'est entouré (autour des épaules) d'une de papier, il porte
l'emblème du soleil.
Opochtli, signifie « le gauche », mot qui est aussi contenu dans le nom
du dieu de la guerre Uitzilopochtli, le colibri Opochtli, le « colibri-
gauche ».
Chez les Mexicains, le sens de gauche était associé avec un autre : «
se terminer, être barré, fermé en cul-de-sac, être sans issue ».
Opochquiauatentli, est un « portillo ó puerta falsa de casa (Molina).
Opochquiauayocan « où la porte est à gauche » — « casa sin chimenea »
(Molina) et opoehuayocan « où tout est à gauche », opochquianoyacan
« où les portes sont à gauche », opochcalocan « où les rues sont à gauche »
est indiqué par Tezozomoc comme le nom des enfers, en même temps
qu'avec le mot sans doute synonyme : atle calocan a où il n'y a pas
de rues » c'est-à-dire « d'où il n'y a pas de fuite ».
La même genèse d'idée existe dans le nom des deux divinités nommées,
« l'inéchappable ». Gela s'adapte assez bien pour le dieu de la guerre,
et pour notre dieu, qui est un dieu de la pêche et de la chasse, l'inven
teur des filets et des harpons (minacachalli) lancés avec l'atlatl. Le co
stume et l'équipement sont ceux d'un dieu aquatique. Mais comme dieu
de la capture et de la chasse il a un rapport avec les dieux de la chasse,
de la guerre et du feu.
Il paraît avoir certains rapports avec macuilxochitl, avec lequel il a de
commun l'emblème, tonallo, l'emblème du soleil.
(V. Tonalamatl du « Recueil d'Aubin », 1. p. 731-32).
16. — YYAUHQUEME.
Fig. 16. Yyauhqueme.. — Le visage, le costume, la couronne et le chi- ET ATTRIBUTS DES DIVINITÉS DU MEXIQUE 103 COSTUMES
cauaztli (dans la main) sont à moitié blancs, à moitié verts. Le bouquet
de plumes qui sort de la couronne blanche de plumes se compose de plumes
vertes de quetzal entourées d'une courroie de cuir
rouge. Le bouclier a un champ rouge, et la rose
d'eau (atlacueçonantli) montre un calice vert et
une corolle blanche, jaunâtre à la base. Les cour
roies des sandales sont rouges.
16. Yyauhqueme Ynechichiuh, Parure ď Yyauh
queme (fig. 16) :
Yyauhpalli yniamacal, sa couronne de papier est
de la couleur du vermouth.
Yyaztatzon quetzalmiauayo, il porte une couronne
• de plumes de héron avec un bouquet de plumes
de quetzal à la pointe.
Yyamaneapal, il s'est entouré (les épaules) d'une
bande de papier.
Yyamamaxtli, il porte une bande génitale de pa
pier.
Icac, il porte sa sandale.
Ychimal atlacueçonayo, il porte sur son bouclier la rose d'eau.
Ychicàvaz ynimàc icac, il tient dans la main son bâton de crécelle.
Yyauhqueme, est indiqué dans Sahagun, 2r ch. 20, comme étant une
montagne du voisinage de Tacubaya. On y sacrifiait pour la première fête
de l'année, aux dieux de la pluie, des enfants qui portaient le même nom
que celui de la montagne ; les vêtements qu'on leur mettait avaient la
même couleur que celle qui est indiquée ici pour la couronne de papier
de la divinité, notamment iyauhpalli ou iyappalli, c'est-à-dire de la
couleur du.iyauhtli, herbe aromatique utilisée pour les encensements,
et dont la ville d'Yauhtepec de l'Etat de Morelos tire son nom. Gomp.
les hiéroglyphes, fig. 82 a et b du Codex Mendoza, 8. 1. et 26. 14.
17. — CHALCHIUHTLICUE.
Fig. 17. Chalchiuhtlicue. — Le visage et les membres de la déesse sont
jaunes. La couronne, abstraction faite de deux bandes rouges courant
d'avant en arrière est bleue dans toutes ses parties. Le bouquet de plumes
qui sort de la couronne est vert, comme d'habitude, avec une base jaune 104 SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES DE PARIS
et entouré d'une courroie de cuir rouge. Le chicauaztli qui est dans sa
main est bleu, ainsi que les raies et les lignes d'eau de son vêtement,
# . Le bouclier a un bord rouge et un champ jaune,
i ' a*^ iPWntlici^ „_ *ê et dans ce dernier, la rose d'eau a un calice
vert et une corolle blanche. Le collier a des
perles vertes. Les courroies des sandales sont
rouges.
17. Chalchiuhtlicue inechichiuh, Parure de la (fig. 17).
Yxaval, elle est peinte sur le visage.
Ychalchiuhcozqui, elle porte un collier d'éme-
raudes.
Yyamacal quetzalmiaavyo, elle porte une cou
ronne découpée dans du papier avec un bou
quet de plumes de quetzal, à la pointe.
Atlacuiloli ynivipil, sa chemise est peinte avec
des lignes d'eau.
Ynicue atlacuiloli, son vêtement est peint avec des lignes d'eau.
Ytzitzil, elle porte des grelots.
Ycac, elle porte des sandales.
Ychimal atlacueçonan chimalli, son bouclier porte l'emblème de la rose
d'eau.
Ychicavaz, imac, icac, elle tient dans la main son bâton de crécelle.
(Du livre I, си. 11.)
Auh yvin yn mochichivaya, Elle est parée de la façon suivante :
Moxauaya, elle est peinte.
Texotica motenuiltec, motexohuiltec, elle est peinte en bleu autour des
lèvres.
Mixoçalhvi, le visage est peint en jaune.
Chalchiuhcozque, elle porte un collier d'émeraudes.
Xiuhnacoche, elle porte un piquet d'oreille bleu (turquoise).
Texoamacale quetzalmiyauayor elle porte une couronne bleue découpée
en papier, avec un bouquet de plumes de quetzal à la pointe.
Atlacuilolvipile, sa chemise est peinte de lignes d'eau.
Atlacuilolcueye, son vêtement est peint de
Atlacueçona chimalc, elle porte le bouclier avec la rose d'eau.
Ayuchicauaçe cacalaca, elle porte la planche de crécelle de nuage avec
laquelle elle fait du bruit. ' ' COSTUMES ET ATTRIBUTS DES DIVINITÉS DU MEXIQUE 105
Poçulcaque, elle porte les sandales d'écume.
Chalchiuhtlicue, « celle qui a un vêtement d'émeraude » est la déesse
des sources et des ruisseaux, de l'eau en mouvement qui s'écoule. V. sur
elle Tonalamatl du recueil d'Aubin, 1. c. p. 687.
Yxaval Xaua, se dit de la couleur du fruit mûr et de la peinture que les
femmes indiennes se mettaient sur la figure, tandis qu'on employait le
verbe ichiua pour la peinture du visage des hommes. La peinture de la
figure pour les femmes consistait dans l&#

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