Courbes graphiques de la taille des enfants de la naissance à un an montrant la synergie entre le développement du poids et de la taille - article ; n°1 ; vol.6, pg 110-121
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Courbes graphiques de la taille des enfants de la naissance à un an montrant la synergie entre le développement du poids et de la taille - article ; n°1 ; vol.6, pg 110-121

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Description

Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1925 - Volume 6 - Numéro 1 - Pages 110-121
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Alfred Rusesco
Courbes graphiques de la taille des enfants de la naissance à
un an montrant la synergie entre le développement du poids et
de la taille
In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, VII° Série, tome 6 fascicule 1-3, 1925. pp. 110-121.
Citer ce document / Cite this document :
Rusesco Alfred. Courbes graphiques de la taille des enfants de la naissance à un an montrant la synergie entre le
développement du poids et de la taille. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, VII° Série, tome 6
fascicule 1-3, 1925. pp. 110-121.
doi : 10.3406/bmsap.1925.8974
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1925_num_6_1_8974société d'anthropologie de paris liÔ
d'autres, tels que les conditions chimiques et physiques des matériaux
employés, l'état de résorption des surfaces maxillaires, les exigences
esthétiques et phonétiques, l'équation personnelle du patient, celle du
praticien, etc., et j'en oublie.
Or, Indentation complète estune calamité plus fréquente qu'on ne pense.
Je possède, dans ma statistique plus de650 casd'appareillagedece genre,
depuis la fin de la guerre, seulement. C'est la classe des travailleurs qui
est le plus fréquemment atteinte; celle qui, justement, a le plus besoin
d'une bonne santé permanente et c'est aussi dans cette classe que l'on
trouve le plus grand nombre de gens qui tireraient avantage de la sup
pression complète de ce qui leur reste de dents, la plupart en très mauv
ais état.
L'étude systématique de ce problème est presque une nécessité sociale,
je m'excuse de ce terme un peu volumineux mais en réfléchissant bien il
n'est pas exagéré.
L'anatomie et la physiologie humaine et comparée, y apportent les
éléments de la solution, il faut grouper les idées, analyser les observat
ions et la pratique mettra le tout au point.
Je veux en terminant, adresser mes plus sincères remerciements à
M. le professeur Manouvrier qui m'a engagé à écrire le mémoire que vous
venez d'entendre. C'est grâce à ses encouragements et à ses conseils que
j'ai pu mettre debout un plan d'études, vaste, peut être trop vaste, mais
pour lequel son exemple et sa bienveillance me serviront de stimulant.
Paris, le 20 mai 1925.
COURBES GRAPHIQUES DE LA TAILLE DES ENFANTS DELA NAISSANCE A UN AN
MONTRANT LA SYNERGIE ENTRE LE DÉVELOPPEMENT DU POIDS ET DE LA
TAILLE.
par Alfred D. Rusesco.
Membre de la Société d'Anthropologie
Interne à l'hôpital N.-D. du Perpétuel Secours
(Séance duîi Mai i925).
Dans une communication antérieure que j'ai eu l'honneur de faire
devant vous (18 Décembre 1924), j'avais montré que la taille des enfants
de la naissance à un an ne se développe pas d'une manière uniforme,
continue et que sa courbe graphique présente des arrêts temporaires
appelés «paliers ». Les cas avec paliers existent dans une proportion de
82 0/0 de la totalité des graphiques.
Aujourd'hui je me permets de vous apporter quelques cas de nourrissons
qui vont nous éclairer sur une question qui a fait le sujet de nombreux
travaux et qui, malgré cela, est assez controversée : je veux parler de la
synergie entre le développement du poids et de la taille.
Déjà Buffon avait remarqué que les enfants entre 5 et 10 ans — TAILLE DES ENFANTS DE LA NAISSANCE A UN AN 111 tttJSESCO.
s'accroissent, au point de vue de la taille, beaucoup plus en été qu'en
hiver.
G. Tourdes, Daffner et Combe (de Lausanne) ont soutenu la même
opinion. Mailing Hansen, directeur de l'Institut de sourds-muets de
Copenhague, en mesurant 130 élèves tous les jours et en les pesant
quatre fois par jour pendant 3 ans, a émis, à ce sujet, les conclusions
suivantes : l'accroissement statural est plus intense l'été que l'hiver,
l'accroissement pondéral, au contraire, est plus intense les semestres
d'hiver que les semestres d'été : les forces vitales ne travaillent pas des
deux côtés à la fois, il y a alternance entre le poids et la taille
et, même, d'après lui, « l'accroissement de stature se fait direct
ement au dépens de l'accroissement du poids » (Mailing Hansen). « II semb
le, disait-il, que la croissance en stature, quand elle a fini sa période, a
consommé les aliments emmagasinés dans le corps et qu'au cours de la
période de la croissance en poids maximum se préparent les moyens
nécessaires pour la croissance en stature. Il semble donc que la croissance
en stature et la en poids sont des processus très différents ».
(Mailing Hensen).
En 1903, P. Godin écrivait, au sujet du développement du poids et de
la taille en rapport avec la puberté, que la taille fait son principal accroi
ssement pendant l'année qui précède immédiatement la puberté et que,
pour le poids, il y a coïncidence parfaite entre son augmentation maxima
et la phase pubertaire. Donc, dans ce cas, bien qu'à un âge plus avancé,
la même alternance.
Baudrand, dans son livre d'érudition, proclame la supériorité delà
balance sur la toise dans l'évaluation du degré de nutrition des nourris
sons et, s'appuyant sur les conclusions de R. Lépine, d'uprès lequel le
cœur d'abord, puis l'encéphale, la moelle et, de suite, les os et les carti
lages, livrent moins facilement que les autres systèmes de l'organisme, à
l'entretien de celui-ci, les produits de leurs combinaisons, Baudrand pré
tend que le squelette est un système particulier de l'organisme qui, à
cause de sa nutrition isolée, ne peut pas traduire la nutrition générale de
l'organisme. Il concluait qu'entre la taille et le poids il faut préférer ce
dernier comme moyen d'investigation, car la taille est difficilement enre
gistrée et ne représente pas la nutrition générale de l'organisme.
M. Manouvrier a bien décrit les macroskèles : or, ces sujets ont une
grande taille, tandis que le poids n'est pas très développé.
Les cliniciens connaissent très bien les vergetures apparaissant au cours
de la fièvre typhoïde et de sa convalescence au niveau des grandes art
iculations des membres inférieurs, quelquesfois même au niveau des côtes;
ces vergetures sont dues à l'allongement considérable de la taille: or,
pendant ce temps, le poids diminue.
Toutes ces considérations physiologiques et pathologiques faisaient
admettre les conclusions suivantes :
1° II existe une alternance entre l'accroissement pondéral et statural.
2° La nutrition du système osseux est indépendante, d'où il résulte que lia SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS
le squelette ne ressent pas les variations de la nutrition de l'organisme
et que le développement de la taille ne peut pas traduire la nutrition
générale.
3° Et même, d'après Mailing Hansen, le développement de la taille se
fait au dépens du poids.
Connaissant ces travaux, j'ai été surpris, en dépouillant les fiches et en
établissant les courbes de développement statural, de trouver des gra
phiques qui présentaient des arrêts simultanés du développement pon
déral et statural, les paliers (taille) coïncidant avec les plateaux (poids).
Ces cas ne constituent pas, il est vrai, la règle, car le plus souvent la
taille et le poids se développent indépendamment l'un de l'autre: la taille
s'accroît pendant que le poids reste stalionnaire et, vice versa, la
reste stationnaire pendant que le poids augmente : ce sont les dissocia
tions de croisssance de M. Variot.
Mais, sur 492 cas de courbes de développement statural avec paliers,
j'ai trouvé 116 cas ou il y avait une synergie entre le développement
pondéral et statural; soit une proportion de 23,57 0/0.
Ces 116 cas que j'ai pu réunir et où les paliers de la courbe staturale
coïncident avec une stagnation ou même une diminution du poids, nous
paraissent suffisants pour montrer que la taille et le poids ne sont pas
deux facteurs si indépendants.
Ces cas peuvent être groupés en deux catégories :
1. Des cas où les paliers coïncident avec une stagnation ou avec une
diminution du poids; ce sont les plus fréquents; ils sont au nombre
de 86.
IL Des cas où les courbes de développement statural ont de nombreux
palier

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