Démences et psychopathies d origine organique. Arrêts de développement. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 453-466
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Démences et psychopathies d'origine organique. Arrêts de développement. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 453-466

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 453-466
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 25
Langue Français
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Extrait

f) Démences et psychopathies d'origine organique. Arrêts de
développement.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 453-466.
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f) Démences et psychopathies d'origine organique. Arrêts de développement. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 453-
466.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6353PATHOLOGIQUE 453 PSYCHOLOGIE
/) Démences et psychopathies d'origine organique.
Arrêts de développement.
TRAMER. — Différentes formes de déficience mentale et lenrs
causes. — Szkola spécjalna, 11,3, 1926, p. 137-141 (en polonais, avec
résumé français, p. 189).
Etude des causes de la déficience mentale, avec distinction des cas
où il y a arrêt de développement congénital ; où l'arrêt, par facteurs
internes ou héréditaires, apparaît au cours du développement ; enfin
où l'arrêt dépend de facteurs externes plus ou moins tardifs. H. P.
E. DE GREEF. — Le temps d'adaptation du débile mental à un mi
lieu nouveau. Sa mesure, sa signification. — J. de Neurologie et
de Psychiatrie, XXVI, 8, 1926, p. 476-488.
Au lieu d'opposer un groupe de débiles sociables à un groupe d'in-
sociables, il faut, selon l'auteur, envisager les degrés de la sociabilité,
et, à cet égard, les ressources intellectuelles et les ressources affectives
«ont deux composantes dont la valeur s'équivaut pour la déterminat
ion de la valeur réelle d'un individu.
Pratiquement, De G. a déterminé le temps d'adaptation d'un
débile placé dans une famille (autre que la sienne), en se fondant sur
le moment où celui-ci (de 6 à 12 ans d'âge mental, de 12 à 20 ans d'âge
réel), considère que son père nourricier est le premier des hommes
{le plus « malin », dans l'épreuve utilisée).
Les résultats montrent que, dans un groupe de débiles n'ayant
pas plus de 9 mois de séjour dans la famille de placement,45 % environ
sont adaptés, d'après le critère, dans un second groupe, ayant de
1 à 5 ans de séjour, 85 % environ sont adaptés.
Dans le premier groupe, il y a 63 % d'instables et 23 % seulement
dans le second, avec 77 % de réellement sociables.
Et, dans le premier groupe, ceux qui paraissent adaptés sont, en
majorité, des insociables, ce qui conduit l'auteur à l'idée que l'adap
tation rapide est défavorable ; elle ne dure pas. C'est l'enfant avec
qui il y a le plus de difficultés au début dont on arrivera le mieux à
tirer parti.
Les observations de l'auteur sont intéressantes mais son critère
d'adaptation ne paraît vraiment pas satisfaisant. H. P.
A-F. TREDGOLD, CYRIL BURT, HAMBLIN SMITH, W. REES
THOMAS, F.-S. SHRUBSALL. — The definition and diagnosis
of moral imbecility. [Définition et diagnostic de V imbécillité morale).
— Br. J. of Med. Ps. VI. 1, 1926, p. 1-9, 10-46, 47-54, 55-69, 70-83.
La définition légale, en Angleterre, dans la première section de l'acte
de déficience mentale, définit les imbéciles moraux : « des individus
qui de bonne heure manifestent une déficience mentale perma
nente accompagnée de dispositions criminelles et vicieuses,* t sur
qui les punitions n'ont que peu ou n'ont point d'effet ».
Ces termes ont paru assez peu exacts pour motiver un « sym
posium » destiné à leur discussion et précision. 454 ANALÏ8ES
Tredgold admet chez l'individu normalement développé, une
« discrimination morale », surtout intellectuelle, et un « un sens moral »
plutôt émotionnel, le premier facteur pouvant au point de vue
social suppléer à la rigueur au second. Si les deux font défaut et
qu'à cette absence s'ajoutent des tendances anti-sociales puissantes,
nous avons l'imbécile moral caractérisé par son comportement in
considéré et cynique, quelles que soient les influences qui s'exercent
autour de lui.
Pour Cyril Burt, la distinction d'un tel type est inutile. Il n'y a
pas, au sens strictement psychologique, de « déficience morale ». II
n*y a que des déficiences mentales, qu'il s'agisse, soit de déficiences
intellectuelles, «oit de déficiences de tempérament tenant à une con
dition émotionnelle innée, générale plutôt que spécifique (plus d'un
instinct ou d'tme émotion doivent être développés) et non à un degré
assez manifeste pour que l'individu exige une «surveillance ».
A son point de vue se rattache, engros, W.-T3. Smith, qui lui aussi
demande l'abolition du terme d'imbécillité morale, les individus pré
sentant ce type étant en général des psychoses en évolution, en par
ticulier des déments précoces rétrogradant au type infantile.
C'est également l'avis de W. Rees Thomas dont les méthodes d'étude
s'inspirent de la psychanalyse et qui propose d'ajouter aux deux
classes reconnues par C. Burt, une troisième comprenant Les psychoses
et neuro psychoses acquises au cours an développement : les indi
vidus montrent des dispositions "vicieuses et criminelles, vis-à-vis
desquelles les punitions sont ineffieaoes et manifestent des dé
sordres mentaux permanents en ce sens que les traitements ont
échoné ou qu'il s'agit de troubles caractéristiques d'une psychose
présumée incurable, dont les crises sont trop brèves ou insuffisam
ment violentes pour être justiciables de l'internement.
En revanche M. Schrubsall admet la catégorie d'imbécile moral,
sinon du point de vue clinique, tout au moins du point de vu« social-
Le diagnostic de ce type serait :
1° Un ton évidemment indifférent dans la discussion d'événements
de l'histoire présente et passée. De la négligence vis-à-vis des
autres et de soi ;
2° Une inconduite persistante de nature depuis l'enfance en dépit
d'une éducation prudente ;
3° L'impossibilité d'apprécier la situation présente ;
4° De la neuropathie chez d'autres membres de la famille ;
5° L'absence d'autres explications possibles des conditions obser
vées dans les examens et l'histoire du cas. M. L.
F. NAVILLE et R. DE SAUSSURE. — Revue générale fie l'arrié
ration mongolienne et description de quelques cas nouveaux obser
vés à Genève. — Revue médicale de la Suisse Romande, XLVI,
1926, p. 481-509.
Les ^statistiques des différents" auteurs donnent une moyenne de
5% de mongoliens par rapport aux autres formes d'arriération ment
ale, mais ce pourcentage varie selon les pays ; les peuples hindous,
arabes et juifs qui ne se mêlent pas aux Mongols ne présentent pas-
d'arriérés mongoloïdes ; dans la région de Kazan où l'élément tàrtare PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 455
est encore .abondant, on en trouve 25 %. On comprend que les auteurs
aient essayé d'expliquer la maladie par le retour à un type ancestral
mongol ou prémongol.
L'arriération mongoloïde n'est pas une maladie familiale. On n'a
constaté que très exceptionnellement plusieurs cas dans la même
famille.
L'étiologie a été très discutée. On a successivement incriminé,
sans pouvoir les démontrer, les troubles thyroïdiens delà mère, l'âge
de la mère, l'épuisement de la fonction génésique des parents, la con
sanguinité des parents, l'hérédité psychopathique, l'alcoolisme, la
tuberculose, Le seul facteur étiologique vraisemblable semble être
la syphilis, mise en avant par plusieurs auteurs. MM. Naville et de
Saussure l'acceptent avec réserves. Peut-être sont-ils d'une prudence
excessive ; pour ma part, à la Salpêtrière, j 'ai pu la déceler dans l'im
mense majorité- des* cas.
v On connaît la Symptomatologie physique et psychique : la forme
du crâne, l'aspect de la face, les caractères de la peau, des cheveux,
l'attitude en tailleur, l'hypotonie des membres, l'arriération avec
troubles de la parole et fatigabilité , etc., etc.
Les observations personnelles des auteurs rentrent dans les cadres
classiques. A noter que plusieurs de Leurs malades ont dépassé l'en
fance ; notamment un garçon de 23 aas et une fille de 29. Ces cas ne
sont pas très fréquents. I. M.

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