Démences et Psychopathies  d origine organique. Encéphalites. Arrêts de développement - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 590-605
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Démences et Psychopathies d'origine organique. Encéphalites. Arrêts de développement - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 590-605

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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 590-605
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 25
Langue Français
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Extrait

f) Démences et Psychopathies d'origine organique.
Encéphalites. Arrêts de développement
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 590-605.
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f) Démences et Psychopathies d'origine organique. Encéphalites. Arrêts de développement. In: L'année psychologique. 1930
vol. 31. pp. 590-605.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30043590 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
raux comme ses muscles de relation. Il présente des ptôses, de l'hypo
tension artérielle, de l'hypertension veineuse, de l'insuffisance hépat
ique. Très émotif, ses émotions accroissent sa fatigue, qui est chro
nique mais qui présente un cycle quotidien, atteignant son maximum
au réveil, disparaissant vers les 5 heures du soir. C'est une fatigue
que le mouvement fait disparaître et qui est liée, non pas à l'inaction,
mais à l'activité statique ou tonique des muscles. Elle se traduit
par une impression douloureuse de poids. Il semble qu'elle soit liée à
une hyperalcalose des humeurs. H. W.
«87. — HALBERSTADT. - Etude clinique de la démence mélancol
ique présénile. - An. M.-Ps., LXXXVIII, 1, 1930, p. 409-425.
Parmi les affections préséniles, la démence mélancolique doit être
décrite à part et présente une certaine autonomie. Elle débute entre
40 et 50 ans, le plus souvent chez la femme, sans avoir été précédée
d'aucun prodrome, aussi ne peut-elle être assimilée à un accès cycl
othymique. Par ses manifestations et par son évolution elle s'en di
stingue d'ailleurs très nettement. Les idées, le ton affectif, les attitudes
sont bien d'un mélancolique ; mais l'anxiété est modérée, il y a du
maniérisme dans le débit et dans les gestes ; bientôt apparaissent des
stéréotypies, du gâtisme intermittent, de la sitiophobie, des auto-
mutilations, et la démence s'installe rapidement.
Par là, la démence mélancolique présénile se distingue de la mé-
ancolie figée qui, malgré son uniformité et ses stéréotypies, est de
début plus tardif, d'évolution beaucoup plus lente et n'aboutit qu'à
une démence relativement légère. Elle ne peut pas non plus être
confondue avec Fartériosclérose cérébrale, ne s'accompagnant pas
de vertiges, de céphalées, ni de troubles mnésiques. Quant à la schizo
phrénie tardive, c'est une notion très contestable, à moins qu'il ne
s'agisse d'une schizophrénie recommençant d'évoluer après une rémis
sion prolongée. H. W.
/) Démences et psychopathies d'origine organique.
Encéphalites. Arrêts de développement V
£88. — E. D. WIERSMA. — Psychology of Dementia {Psychologie,
de la démence), — J. of Ment. Sa, LXXVI, 312, 1930, p. 1-42.
Dans les deux conférences qu'il a faites à l'Université de Londres,
W., après avoir rappelé l'utilité des méthodes de psychologie expé
rimentale en clinique psychiatrique, définit la démence comme un état
de conscience dimiauee et passe en revue les différentes formes de
démence. Il s'applique à montrer qu'il n'y a pas de solution de conti
nuité entre le normal et le pathologique et qu'à un degré très atténué
les troubles qui caractérisent les psychoses démentielles se rencontrent
chez l'individu normal.
En rappelant les enquêtes qu'il a effectuées, il affirme l'existence
d'une prédisposition psychologique même dans le cas d'une démence
aussi manifestement organique que la paralysie générale. D. W.
1. Voir aussiftles n°» 614 à 617, 687. PSYCHOLOGIE PATHOLOGFQUE 59t
689. - G. DEMAY et A. SIZARET. - Perversions consécutives à
une diphtérie grave. — An. M.-Ps., LXXXVIII, 1930, p. 53-57.
On connaît les perversions et troubles du caractère consécutifs
à l'encéphalite épidémique. D'autres infections peuvent avoir des
effets analogues. A la suite d'une diphtérie ayant laissé, pendant un
mois, les membres inférieurs paralysés, une enfant de 13 ans présente
un complet changement d'état somatique et psychique : arrêt de la
croissance, amaigrissement, non-apparition des fonctions catamé-
niales. En même temps, cessation de tous progrès scolaires, colères,
mensonges, vols surtout alimentaires. C'est à la suite d'un vol qu'elle
est internée à l'âge de 33 ans. H. W.
690. - STEPHAN KRAUSS. — Untersuchungen über Aufbau und
Störung der menschlichen Handlung. I. Teil. Die Korsakowsche (Études sur la structure et les troubles de l'activité humaine.
L Le syndrome de Korsakoff). — A. f. ges. Ps., LXXVII, 1930,
p. 649-692.
L'auteur propose une interprétation du syndrome psychique de
Korsakoff, basée sur une observation clinique et psychologique d'un
malade, présentant ce syndrome à la suite d'une blessure du erâae.
En faisant ressortir dans cette observation l'attitude passive du mal
ade, le manque d'intérêt et de spontanéité de son comportement,
l'incapacité d'une action continue et de travail, Fauteur déduit de
ce défaut de l'activité les autres troubles caractérisant le syndrome
de Korsakoff.
Le malade n'ayant plus d'activité, perd la notion du temps (Zeit-
bewosstseiri) qui est déterminée par une série d'actions, «t présente en
conséquence des troubles de mémoire. B. N.
691. — CONOS. — Quelques cas d'une nouvelle affection neurotrope
constituant probablement la forme cérébrale de la maladie 4e
Flatau. — Enc, XXV, 1950. p. 675-^^0.
L'A. relate huit observations de malades chez qui se sont produits
d'une façon brusque, variable et fugace, des symptômes d'origine
cérébrale : hémiplégie légère et transitoire, accès épileptiïormes ou
myocloniques, troubles mentaux allant de la confusion mentale
jusqu'à un état semi-comateux ou d'apparence démentielle, troubles
de la parole ou de l'élocution.
La température s'élève rarement jusqu'à 38° et reste habituell
ement aux environs de 37°. Le liquide céphalo-rachidien est souvent
hypertendu, l'albumine augmentée, le glucose diminué; la lympho-
cy tose, si elle existe, est légère, rarement intense.
Cette affection paraît être de tous points semblables à celle que
Flatau a décrite, mais avec des symptômes médullaires ou névri-
tiqnes. H. W.
692. - A. AUSTREGESILO et D. DO COUTO. - Nenrofibroma-
tose de Recklinghansen et maladie de Paget. — Enc, XXV, 1330,
p. 592-599.
Maladie de l'ectoderme, la neurofibroinatose de Recklmghausen
peut intéresser, en proportion variable suivant les cas, la peau, les 592 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
nerfs ou les centres nerveux. Sa Symptomatologie est donc également
très variable : absence de troubles nerveux et trophiques ; paresthé-
sies et amyotrophies, ou lésions des centres, pouvant aboutir aux
effets d'une tumeur ou à l'épilepsie. Il n'est pas sûr qu'elle soit tou
jours d'origine congénitale. Sa rencontre avec des maladies trophiques
comme la maladie de Paget, peut faire supposer que le régime en
docrinien et le système neuro- végétatif ne sont pas étrangers à son
développement. Les dystrophies et déformations osseuses de la-
maladie de Paget ne semblent pas, en effet, uniquement dues à de
l'artérite, d'origine syphilitique ou tuberculeuse, comme c'est l'opi
nion la plus habituelle ; mais elles semblent bien résulter aussi
d'altérations dans les sécrétions internes. H. W.
693. - C. J. URECHIA. - Contribution à l'étude de la maladie de
Pick. - Enc, XXV, 1930, p. 728-750.
La maladie de Pick consiste essentiellement en une démence qui
se complique d'aphasie évoluant sans ictus. Sa durée peut varier
entre 2 et 15 ans. Elle survient habituellement à l'âge mûr, mais
quelquefois entre 30 et 40 ans, pouvant alors en imposer, au début,
pour une démence précoce.
La maladie commence par de l'amnésie de fixation, de la désorien-
tation dans l'espace et vis-à-vis des personnes. Progressivement
l'attention devient fugace, dispersée ; elle dévie rapidement. L'affec
tivité est labile. L

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