Electrencéphalogrammes. Manifestations électriques des centres nerveux - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 268-285
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Electrencéphalogrammes. Manifestations électriques des centres nerveux - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 268-285

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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 268-285
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 12
Langue Français
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Extrait

g) Electrencéphalogrammes. Manifestations électriques des
centres nerveux
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 268-285.
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g) Electrencéphalogrammes. Manifestations électriques des centres nerveux. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 268-
285.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5775268 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la différenciation du droit et gauche serait donc peut être liée à
l'intégrité d'une zone restreinte du cortex, dans la région temporale.
L'ablation d'un des lobes ne nuit pas à la localisation. Ces expériences
nous annoncent des études plus poussées sur la question. I. L.
123. — O. R. HYNDMAN. — The central visual system (Le système
visuel central). — Ar. of N., XLII, 1939, p. 735-742.
Il y a des interprétations différentes de ce double fait que la
destruction unilatérale du lobe occipital entraîne une hémianopsie-
qui respecte la région centrale, tandis que celle-ci est atteinte dans
l'hémianopsie par destruction postérieure du lobe temporal.
L'auteur apporte dans le débat une observation importante où,
après lobectomie occipitale et section du corps calleux dans la région
du splénium, l'hémianopsie respectait le point central de vision
maculaire (après atteinte transitoire). L'hypothèse de fibres passant
par le splénium pour assurer une bilatéralite de projection maculaim
ne peut donc être acceptée. La projection maculaire doit se faire
dans une région antérieure au cortex visuel classique. H. P.
124. — R. HESS. — Kollaboration der Hirnforschung durch Stan
dardisierung der Hilfsgeräte (Collaboration en matière d'études
cérébrales par la standardisation des instruments auxiliaires). —
Ar. Su. de Neur., XLIII, 2, 1939, p. 221-224.
La standardisation des techniques permettrait aux physiologistes
qui s'adonnent à l'étude du cerveau d'économiser le temps et l'effort
de tâtonnements et surtout d'obtenir des résultats comparables, dont
la confrontation permettrait de conclure. H. rappelle ses contri
butions dans cet ordre d'idées : un modèle d'électrodes dont il a
établi la matrice ; des atlas histologiques ; quelques propositions pour
la technique de stimulation électrique des nerfs. D. W.
g) Électrencéphalo grammes
Manifestations électriques des centres nerveux
125. — A. BAUDOUIN, H. FISGHGOLD et T. LERIQUE. —
L'électroencéphalogramme multiple de l'homme normal. —
B. Ac. Méd., GXXI, 1939, p. 89-100.
Entre deux régions céphaliques dont on enregistre les manifes
tations électriques de façon indépendante les auteurs n'ont trouvé de
concordances qu'exceptionnellement.
L'activité ß est permanente dans la région précentrale, tandis
qu'il y a des silences électriques la occipitale.
L'occlusion des paupières, provoquant le repos sensoriel de
l'aire optique, détermine les conditions dont dépend le rythme a
occipital, qui peut se propager à la région précentrale et y persister
plus longtemps que dans la sphère initiatrice, jouant le rôle d'en
traîneur.
Entre des zones symétriques des deux hémisphères l'accord est
général, mais les divergences sont assez fréquentes pour montrer
l'indépendance des activités dans chaque hémisphère. H. P. ÉLECTRENCÉPHALOGRAMMES 269
126. — A. BAUDOUIN et H. FISCHGOLD. — Les phénomènes
bioélectriques du système nerveux et leurs applications à la
médecine. — J. de Radiologie, XXIII, 1939, p. 296-303.
Examen du rôle de l'électroencéphalographie pour la localisation
de foyers lésionnels du cerveau.
Après un exposé technique où sont relevées les diverses causes
d'erreur, les auteurs décrivent les manifestations normales de
P électroencéphalogramme, admettant une activité propre à chaque
territoire, mais avec une coordination d'ensemble donnant une
résultante globale.
Les ondes alpha seraient les ondes de repos des structures neu
roniques, et les ondes bêta des d'activité, les rythmes très
lents correspondant à un état d'inhibition cérébrale.
Au niveau d'une tumeur cérébrale, l'activité électrique — qui
dépend des neurones — est affaiblie ou annulée ; mais le silence n'est
obtenu que pour des néoformations superficielles et étendues, se
trouvant sans cela masquées par l'activité des territoires voisins.
Toutefois cette activité des régions voisines est modifiée, donnant le
rythme lent des ondes delta. Il faut être encore très prudent dans
l'interprétation localisatrice des modifications de l'électroencé-
phalogramme. H. P.
127. — D. WILLIAMS et FR. A. GIBBS. — Electroeneephalo-
L' électroencéphalographie dans la graphy in clinical neurology (
neurologie clinique). — Ar. of N., XLI, 1939, p. 519-534.
Rapport sur l'emploi de la méthode dans un grand service de
neurologie et neurochirurgie pendant une période de dix mois.
Deux systèmes ont été employés pour recueillir des encéphalogrammes
localisés sur la surface crânienne, l'un avec 4 électrodes couplées en
3 paires, l'autre avec 3 électrodes actives reliées à une électrode
indifférente ; trois oscillogrammes indépendants étaient dans les
deux cas simultanément recueillis. On délimitait ainsi les foyers
lésionnels se traduisant par des rythmes anormalement lents.
Dans 105 cas des lésions étaient soupçonnées ; en 50 la vérifi
cation fut faite de l'existence de ces lésions ; et, dans tous les cas il
y avait une étroite corrélation entre le siège prédit d'après les enc
éphalogrammes et le siège réel trouvé. Dans 41 cas l'électrencépha-
logramme était négatif et l'absence de lésions fut confirmée. Dans
14 cas enfin il y eut désaccord entre la prédiction et les vérifications
ultérieures. Quelques exemples illustratifs sont donnés. H. P.
128. — O. SAGER et M. HERMAN. — L'analyse statistique de
l 'électro-encéphalogramme du point de vue des amplitudes. —
R. N., LXXI, 5, 1939, p. 625-633.
Une mesure de l'amplitude des ondes conduit à établir une courbe
de fréquence qui est asymétrique. Chez les normaux le mode corres
pond à 50 [jiv environ (40 à 45 en déviation occipito-frontale, 20
à 30 du vertex à l'occiput, 10 à 20 du vertex au front).
La comparaison des courbes de distribution dans des conditions
variées (sommeil, hyperpnée, lésions cérébrales, etc.) montre un
déplacement du mode vers les grandes amplitudes quand il y a 2,70 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
augmentation de l'état d'excitation corticale, et inversement. Mais,
dans les lésions on trouve des courbes bimodales avec dérèglement^
disent les auteurs, des décharges synchrones de l'écorce. H. P.
129. — Z. DROHOCKI et J. DROHOCKA. — L'éleetrospectro-
gramme du eerveau. — J. DROHOCKI. — L'étude électro-
encéphalographique des « automatismes » du cerveau.. — B. B.,
GXXX, 1939, p. 99-103.
En utilisant des filtres convenables, on peut dissocier les ondes
complexes d'un oscillogramme cathodique de l'écorce du lapin en
des systèmes élémentaires de fréquences définies.
Emploi de circuits accordés sur les fréquences 22, 27, 33, 40, 47,
55, 66, 77, 85 et 102.
Dans l'anesthésie à l'uréthane la bande correspondant à la fr
équence 40 est la plus évidente, celle à 102 la moins
manifeste.
A l'état de veille, on a un maximum à 27, avec décroissance
progressive jusqu'à 55 et légère reprise de 66 à 102, et, dans le tha
lamus une prédominance de la fréquence 22.
D. définit des structures primaires dans l'écorce, complexes
fonctionnels et morphologiques, où un certain mécanisme coordonne
les activités cellulaires d'une certaine manière, les manifestations
électriques — avec répétition régulière des mêmes modalités —
s'obtenant dans la période d'automatisation de la narcose.
Chez le lapin, en narcose légère à l'uréthane, une stimulation
lumineuse, ou sa cessation, fait apparaître un tel complexe électrique
caractéristique, interf&

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