Eludes générales et Méthodologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 382-397
17 pages
Français

Eludes générales et Méthodologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 382-397

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
17 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 382-397
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Eludes générales et Méthodologie
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 382-397.
Citer ce document / Cite this document :
a) Eludes générales et Méthodologie. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 382-397.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30028.
382 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ojj de colère, oiêmâ regain d'intérêt dû à l'adoption de nouvelles mi-
thodes, mêmes périodes d'arrêts, suivies de rapide exécution, avant le
succès. Les divergences, quant aux erreurs et aux durées, bien que
parfois assez, grandes, ne permettent pas de se prononcer pour une
supériorité de l'un ou de l'autre. A. B.-F.
2e Psychologie zoologique et Biologie
a) Etudes générales et méthodologie l
254. — L. BRÉTÉGNIER. — L'activité psychique chez les animaux.
Iostioct et Intelligence. — In-8 de 387 pages, Vigot, 1930, Prix :
50 francs.
Le colonel vétérinaire B. a passé sa thèse de doctorat vétérinaire
avec ce travail de psychologie animale, et c'est, depuis assez peu de
temps qu'existe ce grade, la troisième thèse de cet ordre, ce qui est un
intéressant symptôme de l'intérêt porté à ces problèmes par les
hommes qui sont professionnellement conduits à se mettre en contact
avec nos frères inférieurs.
Appuyé d'une documentation étendue, dont témoigne une large
bibliographie, le livre de B. n'est pas un traité systématique, mais il
comporte un historique important, et un bon exposé méthodolo
gique général.
Un chapitre est consacré aux tropismes et à la théorie de Lœb,
exposée et critiquée, comme trop simpliste pour s'accorder avec la
complexité des faits.
« Lœb, conclut B. est un très grand esprit scientifique qui a orienté
de fécondes recherches sur Je comportement animal ; pour qui les
biologistes ne peuvent avoir qu'une grande reconnaissance. Les
extrémistes, en quelque domaine que s'exerce leur action, sont gens
précieux ; ils dirigent, les uns à droite, les autres à gauche, dans des
directions divergentes, des rayons lumineux qui éclairent des e
spaces encore inexplorés ; ils découvrent ainsi des parties de vérité
auxquelles leur outrance fait la part trop grande, qu'ils déforment de
bonne foi pour les faire entrer dans la théorie soutiennent. »
Réflexions judicieuses i
Après deux autres chapitres généraux encore sur le réflexe et
l'instinct, viennent des études plus spéciales, sur le psychisme des
insectes sociaux, sur les états affectifs chez les animaux, sur l'intell
igence et sur le langage, chez les vertébrés supérieurs.
En indiquant la supériorité notable de l'homme, B. se demande si
elle se maintiendra dans l'évolution sociale, qui paraît réserver de
plus en plus, trouve-t-il, la spéculation intellectuelle à une élite.
« L'homme, en se cantonnant de plus^en plus dans les mêmes fonc
tions, en ignorant l'activité du voisin et en s'en désintéressant, effec
tuera machinalement les mêmes gestes, par habitude d'abord, et
1. Voir aussi les n°s 1054, 1055, 1063, 1134 à 1138. ZOOJLOGIQÜE Vf ßJQLOGIE $$$
peut-être aussi, à la longue, héréditairement, par instinct ? L'homme
mpyen des siècles futurs, dont le cerveau sera désaccoutumé du
labeur intellectuel, ne risquera-t-il pas, comme l'animal, de n'avoir
plus que des éclairs d'intelligence, lorsque l'imprévu le mettra dans la
nécessité de sortir du chemin routinier ? »
Cette conclusion est d'un pessimisme qui contraste avec l'attitude
habituelle, fondant de grands espoirs sur le développement intellec
tuel de l'humanité en lequel Richet manifeste sa foi. Sans être non
plus trop optimiste, on peut penser que le maintien et le développe
ment d'une culture générale, contrepoids de la spécialisation profes
sionnelle, empêchera cette automatisation radicale. H. P.
255. - H. ANDRÉ, BUYTENDIJK, G. DWELSHAUVERS,
M. MANQUAT. — Vues sur la psychologie animale, avec avant-
propos, discussion et notes par R. COLLJN, R. DALBIEZ, et
,1. MARITAIN. - Cahiers de Philosophie de la Nature, IV. In-8
de 175 pages. Paris, 1930. Prix : 20 francs.
La première des études du recueil est une conférence du botaniste
Hans André à la 3e réunion de la Société de Philosophie de la Nature
(avril 1929) sur « la différence de nature entre les plantes et les an
imaux », la plante, être de forme statique s'opposent à l'animal, être
d'action, conférence qui se termine par une citation de Paul Claudel,
envisageant la plante comme ayant un rôle d'ornement et parure,
et déclarant « que la science prendra un tout autre aspect quand elle
regardera l'œuvre du créateur, ion plus dans un esprit de critique,
mais dans un esprit desympathie? avec la certitude d'y trouver, non
pas le doute et le désespoir, mafc la joie éternelle ».
C'est à Buytendijk que revient le soin de creuser un autre fossé
dans la création, en consacrant sa conférence à la même reunion
aux « différences essentielles des fonctions psychiques de l'homme
et des animaux », ayant reçu l'illumination qui lui a révélé « la certi
tude d'une origine inconnue », le poussant « jusqu'à l'abîme vertig
ineux qui existe entre l'homme ßt le reste de la nature ».
Mais B. est un expérimentateur et relate les résultats de nomb
reuses et intéressantes recherches, qui paraissent rapprocher si
ngulièrement l'homme de l'animal sur le terrain biologique, jusqu'au
coup d'aile de l'interprétation poétique qui crée la rupture.
L'intelligence, cherche-t-il à montrer, comporte une certaine
conquête, une possession ; mais elle n'existe réellement que chez
l'homme parce que, pour qu'il y ait possession, richesse véritable, il
faut que ce soit un luxe sans nécessité biologique. Ainsi « c'est la raison
pour laquelle, chez l'homme seul, il y a vraiment de l'intelligence,
puisque chez l'animal on trouve tous les caractères, tous les traits,
toutes les apparences, toutes les images et toutes les expressions de
cette faculté mentale » !
De Buytendijk est publiée également une traduction d'un article
des Philosophischer Anzeiger sur « le signalement de l'organique », qui
se caractériserait non tant par l'adaptation, que par la richesse et le
luxe inutile, et une étuûe écrite en commun avec H. André sur la
valeur biologique de l'art poétique de Claudel, qui a découvert le
principe de la finalité « hétérotrope » (de Becher et Wasmann) dans 384 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'harmonie du monde, quand il a écrit que « le cerisier et le hareng ne
sont pas si féconds que pour eux-mêmes, mais pour les peuplades
pillardes qu'ils nourrissent », et a su concevoir que la plante avait
un rôle exclusif de parure et d'ornementation, ce que la morphologie
végétale ne peut qu'entièrement confirmer !
Enfin les deux dernières études représentent des communications
de Dwelshauvers sur des observations psycho-pathologiques faites
sur une chatte, et de M. Manquât, sur les tropismes dans le comporte
ment animal, où le professeur de l'Institut catholique d'Angers, repre
nant les arguments de sa thèse, soutient qu'il n'y a pas de stimuli
impératifs chez les animaux, mais seulement des stimuli détermi
nants, l'intérêt intervenant dans la détermination, intérêt individuel
ou intérêt de l'espèce, comme chez le Bousier, soumis à des exci
tations « qui font vibrer un psychisme déposé en son organisme par
un créateur intelligent et bienveillant ».
On voit qu'à la Société de Philosophie de la Nature, l'esprit po
sitif et l'esprit mystique sont assez étroitement unis et que le do
maine de la science n'y est pas considéré comme distinct de celui
de la foi. C'est, pour ma part, ce que je regrette. H. P.
256. - BASTIAN SCHMID. — Tierphonetik [Phonétique animale).
- Z. für ver. Ph., XII, 3-4, 1930, p. 760-773.
Après avoir rappelé les erreurs que l'on commet dans l'audition
des cris des animaux, et les difficultés de notation (avec exemple des
notations trè

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents