Étude de 126 corrélations de caractères obtenues pour 120 et 140 Françaises de 20 à 48 ans - article ; n°5 ; vol.8, pg 411-422
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Description

Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1957 - Volume 8 - Numéro 5 - Pages 411-422
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

S. de Félice
Étude de 126 corrélations de caractères obtenues pour 120 et
140 Françaises de 20 à 48 ans
In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, X° Série, tome 8 fascicule 5-6, 1957. pp. 411-422.
Citer ce document / Cite this document :
de Félice S. Étude de 126 corrélations de caractères obtenues pour 120 et 140 Françaises de 20 à 48 ans. In: Bulletins et
Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, X° Série, tome 8 fascicule 5-6, 1957. pp. 411-422.
doi : 10.3406/bmsap.1957.2689
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1957_num_8_5_2689411
ÉTUDE DE 126 CORRÉLATIONS DE CARACTÈRES
OBTENUES POUR 120 ET 140 FRANÇAISES
DE 20 A 48 ANS
par Mlle s. de FÉLICE
Au cours des recherches effectuées au Laboratoire d'Anthrop
ologie de l'Ecole pratique des Hautes-Etudes, sous la direction
du Pr Vallois, j'ai pu examiner assez complètement, du point de
vue anthropologique, un groupe de 140 Françaises âgées de 20
à 48 ans, normales et sans déformations physiques (infirmières,
élèves-infirmières ou puéricultrices, masseuses, assistantes so
ciales, étudiantes, etc.), nées de parents et grands-parents
français et provenant d'à peu près toute la France (1).
En utilisant ces mensurations qui ont été effectuées avec la
technique du Laboratoire d'Anthropologie de l'École des Hautes-
Études (2), j'ai calculé 126 corrélations de caractères, de Bravais-
Pearson, suivant la formule :
r = — (3)
dont nous allons essayer d'examiner la signification générale.
(1) Felice (S. de). Recherches sur l'anthropologie des Françaises, 1 vol. 315 pages
57 figures, 8 planches hors- texte, Masson, Paris, 1958.
(2) Vallois (H. V.). Technique anthropométrique. La Semaine des Hôpitaux de
Paris, 24e année, n° 13, 18 février 1948, p. 374.
(3) Formule dans laquelle "Lxy représente la somme algébrique des produits des
écarts des valeurs individuelles de chacun des caractères considérés xet g par rapport
aux deux moyennes arbitraires de ces caractères, N, le nombre de sujets examinée,
Ma: My le produit des moyennes des écarts déjà définis, et crx Oj, le produit des écarts
quadratiques moyens de ces caractères. société d'anthropologie de paris 412
l r
L'erreur-type or a été déterminée I op = — j=~ 1 ainsi que la
signification statistique de r fournie par la valeur du quotient
í
calculés Ces corrélations pour quelques comprennent caractères pris d'une 2 à part 2 : Tableau 16 coefficients I (corréla г
tions déjà publiées dans mon travail précédent [note 1, p. 411]
et que j'ai jugé bon de reproduire ici) ; d'autre part toutes les
intercorrélations présentées par deux groupes distincts de 11
caractères chacun : le premier concernant 140 sujets et compre
nant 9 mesures portant sur le tronc et les membres et 2 mesures
portant sur la tête : Tableau II : 55 corrélations ; le deuxième
concernant 120 sujets seulement et comprenant le poids, 9 péri
mètres pris sur le corps et le périmètre céphalique horizontal :
Tableau III : 55 corrélations également.
Jetons un regard d'ensemble sur ces trois tableaux.
Si, d'emblée, on se rend compte que les corrélations fournies
par le poids et les périmètres corporels sont élevées dans l'e
nsemble, la plus forte de ces 126 corrélations n'y figure cependant
pas : c'est celle qui est obtenue entre les longueurs des membres :
longueur du membre supérieur mesurée directement de l'acro-
mion au dactylion et longueur du membre inférieur assimilée,
suivant la technique anthropométrique du Laboratoire d'anthro
pologie de l'École des Hautes-Etudes à la hauteur au-dessus du
sol de l'épine iliaque antéro-supérieure ; cette corrélation est de
0,849 ± 0,023 (Tableau I) et elle est significative au seuil de
P = 0,0027, c'est-à-dire avec moins de 3 chances sur 1.000
pour qu'elle soit due au hasard. La plupart des corrélations
de ces trois tableaux sont d'ailleurs significatives avec ce faible
pourcentage de hasard : 105 sur 126, soit 83,33 % ; 7 sont signi
ficatives au seuil de P = 0,01 (1 % de hasard), soit 5,55 % ; 3
sont significatives au seuil de p = 0,05 (5 % de hasard), soit
2,38 % ; 11, qui sont très faibles, ne sont pas significatives:
8,73 %, imprimées en italique.
Le maximum général ayant été signalé, laissons pour l'instant
le Tableau III concernant le poids et les périmètres et examinons
(1) On admet que si la valeur du quotient est égale ou supéiieure à 3, la probabil
ité de hasard, P, est égale ou inférieure à environ 2,7 %o, P -^ 0,0027, c'est-à-dire
qu'il y a moins de 3 chances sur 1.000 pour que la corrélation soit due au hasard ;
si la valeur de ce quotient est égale à 2,5 ou comprise entre 2,5 et 3, cette probabilité
est égale ou inférieure à environ 0,01 (1 % de hasard) ; enfin, si la valeur de ce
quotient est égale à 2 ou comprise entre 2 et 2,5, la probabilité, P, est égale ou
inférieure à 0,05 (5% de hasard). — ÉTUDE DE CORRÉLATIONS DE CARACTÈRES 413 FÉLICE.
tout d'abord les Tableaux I et II se rapportant aux mesures de
longueur et de largeur du corps et de la tête.
La plus forte valeur venant après le maximum est celle de
0,804 ± 0,029, obtenue entre la longueur du membre supérieur,
déjà définie, et la stature (Tableau I). Puis vient la corrélation
obtenue entre ce même membre supérieur et la hauteur symphy-
sienne : 0,790 ± 0,031 : Tableau II (1 % de hasard). Beaucoup
d'auteurs assimilent la longueur du membre inférieur à cette
hauteur du symphysion au-dessus du sol ; quand on confond
le membre inférieur avec la hauteur ilio-spinale, comme il a été
expliqué, nous avons vu que la valeur de la corrélation était un
peu plus forte. 'Quoi qu'il en soit, on obtient donc des valeurs
élevées de 0,8 entre longueur du membre supérieur et longueur
du membre inférieur (qu'il s'agisse de la hauteur ilio-spinale ou
de la hauteur symphysienne) et entre le membre supérieur, qui
n'est pas une portion de la stature, et cette dernière. Quand la
stature croît, donc, le membre supérieur croît ; et quand celui-
ci croît, hauteur ilio-spinale et hauteur symphysienne augment
ent, c'est-à-dire qu'elles augmentent avec la stature, donnée
d'observation élémentaire. Ce même membre supérieur est
beaucoup moins lié à la longueur antérieure du tronc : г = 0,353
seulement (T. II). Avec la largeur des épaules, corrélation de
0,611 (1), assez importante, donc ; il y a une relation assez mar
quée entre cette largeur et les membres qui forment les trois par
ties d'un tout qu'on envisage quelquefois : la grande envergure.
En descendant le long du tronc, la corrélation est moindre avec
la largeur du thorax : 0,437, et encore plus faible avec la largeur
du bassin : 0,380.
Avec la longueur de la main, partie du membre supérieur,
corrélation importante de 0,780 et avec la largeur de celle-ci, de 0,607 car longueur et largeur de la main sont liées
par un coefficient important de 0,673 ; une longue est
donc rarement très étroite et une main courte rarement très
large ; une certaine proportion harmonieuse tend à se manifester
entre ces deux mesures chez la femme.
Entre la longueur de la main et la stature, corrélation de
0,627 (T. I), moins forte, par conséquent, qu'entre membre
supérieur et stature. Cependant, on observe avec la longueur de la
main, partie intégrante du membre supérieur, un peu la même
chose qu'avec celui-ci. Corrélation de 0,520 avec la largeur bi-
acromiale, de 0,481 seulement avec la largeur du thorax et de
0,394 avec la largeur bicrête : même décroissance en descendant
(1) Les chiffres pour lesquels aucune indication n'est donnée entre parenthèses
à la suite de ceux-ci, figurent au Tableau II.
BCU. ET MÉM. SOCIÉTÉ AJ4THROP. DE PARIS, T. 8, 10e SÉRIE, 1957. 29 ,
,
,
SOCIETE D ANTHROPOLOGIE DE PARIS 414
des épaules au bassin. Si on compare les chiffres d'une manière
absolue, les deux derniers coefficients sont un peu supérieurs ici
et le premier, au contraire, inférieur : 0,520 contre 0,611 ; il est
curieusement égal à celui

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