Etudes sur les centres. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 224-241
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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 224-241
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Etudes sur les centres.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 224-241.
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b) Etudes sur les centres. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 224-241.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5161â24 ANALYSES BIBLIOGÄAt>HlQU£S
Us sont excités à la fois par les poisons sympa-et parasympathomi-
métiques.
L'action de l'ergo toxine est une excitation directe du muscle lisse,
analogue à celle exercée sur l'utérus.
Histamine et physostygmine apparaissent ici comme des poisons
parasympathomimétiques. C. V.
b) Etudes sur les centres x
146. — E. C. HOFF. — The distribution of the spinal Terminals
(Boutons) of the Pyramidal Tract, determined by experimental
degeneration (La distribution des terminaisons spinales du faisceau
pyramidal, déterminée par la dégénérescence expérimentale). — Pr.
of R. S., B., CXI, 771, 1932, p. 226-237.
Dans la moelle, les boutons terminaux, accolés aux corps cellu
laires, dégénèrent après la section des fibres dont ils constituent
l'aboutissement. Or, chez le chat et le singe, après section du faisceau
pyramidal, l'auteur a déterminé le nombre et le siège des boutons
dégénérés, au niveau des cellules des cornes ventrales. Il a pu ainsi
constater que la voie croisée aboutit à environ 40.000 boutons et la
voie directe à 7.500 chez le chat, et, chez le singe, la voie croisée à
50.000 et la voie directe à 800 seulement. H. P.
147. - ARIEN KAPPERS, — The development of the Cortex and
the functions of its layers (Le développement du Cortex et les fonctions
de ses couches). — J. of M. Se, LXXV1I, 1931, p. 692-700.
Dans le type primitif du cortex, il y a deux couches cellulaires, la
couche granulaire, dont les fonctions sont réceptrices, et celle des
pyramidales profondes, à fonction corticofuge et commissurale. On
peut retrouver cette division fondamentale dans les subdivisions du
néo-cortex. La couche réceptrice a donné naissance aux cellules
supragranulaires, avec différenciation d'une couche supérieure de
cellules plus petites, et d'une inférieure, juxtagranulaire, à cellules
de forme pyramidale ; d'où une explication neurobiotactique du déve
loppement de ces couches là où sont reçus les multiples influx corti-
copètes parvenant dans les fibres zonales superficielles. H. P.
148. — J. H. FERGUSON et J. F. FULTON. — The motor cortex
of the black bear and the results of extirpating the motor represen
tation of the hind foot (Le cortex moteur de l'ours brun et les résultats
de V extirpation de la zone de représentation motrice du pied postérieur).
— XIVe Congr. int. di Fisiologia. Sunti.., 1932, p. 78-79.
Détermination électrique des localisations motrices corticales d'un
Ursus americanus, puis extirpation de l'écorce au niveau de la région
motrice pour l'extrémité de la patte postérieure (région plus étendue
que chez le chien et le chat).
Les déficits moteurs se sont montrés particulièrement durables»
Les orteils, du côté opposé, ont manifesté d'abord une tendance mar-
1. Voir aussi le n° 296. RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET COMPARÉES. LES CENTRES 225
quée à l'éventail. L'extirpation dans l'hémisphère opposé a été
effectuée au bout de 3 mois.
Après sacrifice de l'animal, étude des dégénérations. L'ours pré
sente une expansion très caractéristique de la zone motrice corticale
du membre postérieur, constituant ce qu'on appelle le lozange de
l'ours, en relation avec l'usage très étendu que cet animal fait de ses
pattes postérieures. H. P.
149. — STEPHEN P0L1AK. — The main afferent übet systems
of the cerebral cortex in Primates {Les principaux systèmes de fibres
afférentes dans le cortex cérébral chez les Primates). — University
of California Publications in Anatomy. II. In-8 de 370 pages.
Berkeley, University of California Press, 1932.
Important ouvrage concernant des recherches sur le singe, au
point de vue des portions centrales des voies visuelles, auditives et
sensitives, avec une riche illustration (de 96 planches) et une biblio
graphie considérable.
qu' P. « met une son anatomie ouvrage sans sous physiologie l'invocation serait de cette une anatomie phrase de sans Flourens, but »,
et de fait ses recherches anatomiques sont en relation étroite avec
des expériences de lésions diverses comportant des examens fonc
tionnels qui viennent appuyer les investigations histologiques
ultérieures.
Pour les voies visuelles, P. a pu préciser, en accord avec les données
de Brouwer-Zeeman, les localisations à des niveaux successifs des
diverses parties du champ rétinien, région maculaire et périphérique.
En ce qui concerne les voies auditives, P. a constaté — et ceci est
neuf — que leur aboutissement ne se faisait guère dans le lobe temp
oral, mais à peu près uniquement (en débordant un peu toutefois,
surtout vers le haut), à l'intérieur de la scissure de Sylvius, dans le
cortex profond, qui ne se découvre qu'en écartant les lèvres de la
scissure, la partie proprement auditive se trouvant à la base, la région
supérieure restant de fonction encore incertaine (et peut-être en
relation avec l'équilibration labyrinthique).
Enfin, à côté de la projection de la rétine sur l'aire striée et de la
projection du limaçon dans la base de la scissure de Sylvius (souvent
respectée dans des ablations temporales dont on a constaté qu'elles
n'abolissaient pas l'audition), la projection sensitive du tégument
est précisée par une série d'expériences qui ont permis par la méthode
des dégénérescences, de suivre le trajet des fibres thalamo- corticales.
Quelques considérations générales terminent cet ouvrage qui
appuie une fois de plus la réalité des zones de projection dans le cer
veau, portes par où se font les relations avec le monde extérieur.
H. P.
150. — J. F. FULTON. — An experimental Analysis oî the evolution
of cortical dominance in Primates {Une analyse expérimentale de
l'évolution de la corticale chez les Primates). — XIVe Cong,
int. di Fisiologia. Sunti., 1932, p. 88.
Au cours d'une étude comparée poursuivie avec A. D. Keller sur
le signe de BaMnski, l'auteur a pratiqué l'ablation de la zone oorti-
l'ankéb psychologique, xxxiii. 15 £26 ANALYSÉS BIBLIOGRAPHIQUES
cale de représentation de l'extrémité inférieure chez quatre espèces de
singes (macaques), des babouins (Papio), des gibbons (2 espèces} et
des chimpanzés.
Le retour des mouvements volontaires des doigts très précoce chez
les premiers (après 3 à 8 jours) est plus tardif chez les derniers (36 jours
chez les gibbons, 45 chez les chimpanzés) ; les réflexes rotuliens non
abolis chez les premiers, reviennent tôt chez les autres ; enfin le
réflexe de Babinski se manifeste, mais seulement de façon transitoire
chez le gibbon, de façon permanente chez le chimpanzé : cela indique
une série de stades de dominance pyramidale. H. P.
151. — M. A. KBNNARD et J. F. FULTON. — A study a! the
cortical representation of the lower extremities in the gibbon (Etude
de la représentation corticale des extrémités inférieures chez le Gibbon).
— XIVe Congr. int. di Fisiologia. Sunti., 1932, p. 133.
Le gibbon ayant une marche bipède avec station droite, là repré
sentation corticale des extrémités inférieures a un intérêt particulier.
Deux Hylobales, un H. agilis et un H. leucogenys ont été examinés
par les auteurs qui ont enlevé en deux temps les zones repérées de
représentation corticale des extrémités inférieures des deux côtés.
Après l'opération unilatérale, la monoplégie est sévère, et l'on a un
réflexe de Babinski, pendant quelques jours, puis la récupération
motrice se produit, sauf dans les doigts, encore paralysés au. bout
de 35 jours ; la 2e opération fait apparaître un Babinski bilatéral,
sans changement au bout de 4 mois.
Par comparaison avec des singes divers, le gibbon se situe, au
point de vue dominance corticale, entre les chimpanzés et les ma
caques. H. P.
152. — J. LHERM1TTE. — La régulation des fonctions corticales.
Le mésocéphale, organe régulateur. — Enc, XXVII, 9, 1932,
p.

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