Etudes sur les fonctions corticales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 365-376
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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 365-376
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 16
Langue Français

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f) Etudes sur les fonctions corticales.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 365-376.
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f) Etudes sur les fonctions corticales. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 365-376.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7895LES FONCTIOxNS CORTICALES 365
La localisation étroite et le seuil bas indiquent un centre spécifique
qui dirige l'ordre des mouvements dans la locomotion. A. F.
106. — MARCELLE LAPICQUE. — Quelques expériences nouv
elles sur le rôle du mésencéphale chez les Batraciens. — B. B.,
CXXXVII, 1943, p. 415-416.
L'enlèvement du lobe optique d'un côté fait apparaître une
sensibilisation au réflexe chimique (plus vite déclenché) dans la
patte du côté opposé, avec effet inverse pour le réflexe élastique
(allongement de chronaxie).
Une section médiane du mésencéphale fait disparaître la subor
dination dans les deux pattes ainsi que l'inhibition du réflexe chi
mique, ce qui montre l'action croisée des centres. H. P.
107. — G. H. BISHOP et O'LEARY. — The polarity of potentials
recorded from the superior colliculus (La polarité des potentiels
recueillis du tubercule quadrijumeau antérieur). — Factors
determining the form of the potential record in the vicinity of the
synapses of the dorsal nucleus of the lateral geniculate body
(Facteurs déterminant la forme des potentiels recueillis au voisinage
des synapses du noyau dorsal du corps genouillé latéral). —
Analysis of potential sources in the optic lobe of duck and goose
(Analyse des sources de potentiel dans le lobe optique du canard et
de l'oie). — J. of. cell, and comp. Ph., XIX, 1942, p. 289-300
et 315-331, et XXII, 1943, p. 73-87.
Avec de fines électrodes (aiguilles à pointe conductrice) enfoncées
à différentes profondeurs au niveau d'un relai synaptique des voies
optiques (tubercule quadrijumeau antérieur du lapin et corps genouillé
externe, lobe optique du canard et de l'oie, homologue du tubercule
quadrijumeau), les auteurs ont recueilli les potentiels d'action consé
cutifs à de brèves stimulations (décharges de condensateur) du
nerf optique.
L'analyse, très complexe, des variations, suivant la position des
électrodes — lieu exact de pénétration et profondeur — de la courbe
■obtenue avec positivité ou. négativité, exclusive ou dominante,
association diphasique ou triphasique, au niveau des synapses elles-
mêmes ou dans les fibres présynaptiques ou postsynaptiques,
conduit à quelques données de caractère général : le corps cellulaire
serait fortement négatif vis-à-vis des dendrites, et relativement
positif vis-à-vis de l'axone ; dans des stratifications où alternent les
couches de cellules et celles de fibres, avec des dendrites dans les
unes et les autres, on recueille essentiellement les réponses dendri-
tiques dont les potentiels d'action dominants peuvent complètement
masquer ceux qui émanent des axones postsynaptiques (comme
c'est le cas dans le lobe optique du canard). H. P.
f) Études sur les fonctions corticales
108. — L. LAPICQUE. — Sur la relation de la grandeur du cerveau
à la grandeur du corps. — C. R., CCXIV, 1942, p. 697-700. —
Lois statistiques des éléments nerveux en fonction du poids du ■
366 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
corps chez les Mammifères. — B. B., CXXXVII, 1943, p. 90-91. —
Essais de lois fondamentales pour les grandeurs nerveuses en
fonction du poids corporel. — C. R., CCXVI, 1943, p. 655-657. —
L. LAPICQUE, J. NOUVEL et THÉRÈSE SÉNÈQUE. —
La surface de section de la substance blanche de la moelle et la
dimension linéaire des éléments nerveux en fonction du poids du
corps chez les Mammifères. — Ibid., p. 653-655.
La formule empirique de Dubois relie le poids du cerveau à la
puissance 0,56 du poids du corps, avec une constante de propor
tionnalité caractéristique des groupes spécifiques (allant de 0,08 chez
les souris à 0,70 chez les Anthropoïdes et 2,72 chez l'homme).
.L'exposant de 0,56 pose un problème délicat.
Si les surfaces du corps étaient en jeu, on devrait avoir 0,66,
et 0,42 si c'était le nombre de fibres des nerfs comme le sciatique.
En envisageant le nombre des fibres de la vie de relation seule
ment, dans les nerfs médullaires, c'est un coefficient de 0,26 qui
est valable.
La surface de section de la substance blanche de la moelle au-
dessous du bulbe est en relation avec la puissance 0,46 du poids du
corps, ce qui s'explique en tenant compte à la fois du nombre, de
fibres et de leur diamètre (croissant avec la 0,20 du poids).
Et des recherches sur 11 espèces de mammifères (homme compris)
ainsi que sur 13 espèces d'oiseaux ont permis effectivement de préci
ser la variation de la surface de section des conducteurs médullaires
et du calibre des fibres des nerfs (grand hypoglosse, phrénique) avec
le poids du corps.
Une tentative d'interprétation du coefficient de 0,56 est donnée
en faisant appel au nombre des conducteurs (exposant 0,26) et au
volume des éléments (exposant 0,36). H. P.
109. — O. VOGT, — Der heutige Stand der cerebralen Organologie
une die zukünftige Hirnforschung (L'état actuel de l'organologie
cérébrale et la recherche cérébrale dans l'avenir). — Anatomis
cher Anzeiger, XGIV, 1943, p. 49-96.
L'éminent directeur de la Société d'études cérébrales, à l'occasion
du cinquantenaire de la mort de Meynert, s'est efforcé de faire le
point en ce qui concerne l'important domaine auquel il s'est consacré.
Il rappelle les données essentielles de la cytoarchitectonique qui
a permis, d'après les types de structure définis des neurones, de
délimiter des territoires homogènes, avec, dans la myéloarchitec-
tonique, une correspondance complète. Les groupements homogènes,
les « grisea » ont chacun une fonction propre, comme les recherches
sur les effets des destructions ou les stimulations directes, ont permis
de l'établir.
La capacité générale du cerveau résulte des fonctions particulières
de ces « grisea » entre lesquels existent des relations étroites.
Les diminutions fonctionnelles particulières accompagnent les
états embryonnaires des territoires correspondants, dont l'hyper-
développernent permet une efficience fonctionnelle supérieure.
En ce qui concerne la formation organique du cerveau, il existe-
une régulation telle que les grisea avoisinant un territoire hypo- .
LES FONCTIONS CORTICALES 367
ou hyper-développé sont eux-mêmes, par suite d'un antagonisme
inhibiteur, de développement supérieur ou inférieur à la normale.
en sorte que l'examen de ces grisea permet d'inférer l'état dans
lequel se trouvait le d'un territoire détruit.
Les lésions involutives peuvent se localiser électivement sur
tels ou tels grisea.
Il y a des dispositions structurales de caractère héréditaire dépen
dant de gènes spécifiques avec triple de la « pénétrante »
(tendance à se manifester), de la spécificité et de l'expressivité.
Quelques données sur l'avenir des recherches par emploi de
méthodes nouvelles, avec l'étude comparative des animaux et des
races, des marges de variation et des types supérieurs, complètent
cette étude générale. H. P.
110. — C. et O. VOGT. — Morphologische Gestaltungen unter normal
en und pathogenen Bedingungen. Ein hirnanatomischer Beitrag
ZU ihrer Kenntnis (Formations morphologiques dans des conditions
normales et pathogènes. Contribution d'anatomie cérébrale à la
connaissance de ces formations). — J. für Ps. , L, 3-6, mars 1942.
p. 161-524.
Les A. présentent les résultats (500 figures) de leur travail sur
près de 100 cerveaux, surtout de vieillards, aussi de jeunes enfants.
Ils appuient et développent de nouveau leur conception d'unités
topistiques, complexes structurels et fonctionnels ayant - chacun
son développement, son involution et sa mort propres (v. An. Ps., 38e,
n° 254). Ils suggèrent une extension au corps entier; la maladie
s'étendrait non pas sur une région quelconque, mais dans une ou
plusieurs unités (apparentées), vouées parfois dès l'état embryonnaire
aux accidents morbides.
Les neurones cérébraux offrent un nombre inattendu de formes,
liées à des régions déterminées e

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