Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 280-288
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 280-288
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 23
Langue Français

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a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 280-288.
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a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 280-288.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4825280 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
2° Recherches Expérimentales et Comparées
a) Etudes sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices *
60. — E. D. ADRIAN et D. W. BRONK. — The discharge of
impulses in motor nerve fibres. I. Impulses in single fibres of the
phrenic nerve {La décharge des impulsions dans le nerf moteur. I.
Impulsions dans les fibres isolées du nerf phrénique). — J. of Ph.,
LXVI, 1928, p. 81-101.
Enregistrement des réponses électriques dans les fibres motrices
isolées du nerf phrénique du lapin pendant la décharge respiratoire
normale. Les auteurs ont séparé presque complètement avec des ai
guilles fines les racines supérieures du nerf phrénique de façon à
laisser seulement 3 ou 4 fibres intactes et ils ont examiné les réponses
électriques dans le nerf distalement à la division avec l'électromètre-
capillaire et un amplificateur à valve. Au cours de la respiration nor
male, les impulsions dans chaque fibre nerveuse se produisent à une
fréquence d'environ 20-30 par seconde, pendant la période d'inspira
tion. Quand on détermine des respirations forcées par pincement de
la trachée, la fréquence des impulsions s'élève à 50-80 à la seconde
{maximum 112). L'intensité du courant d'action n'est pas modifiée
quand la force de l'inspiration est augmentée ou diminuée, le seul
changement observé se localise à la fréquence de la décharge. Aux
basses fréquences de décharge, comme dans la respiration normale,
les différentes fibres nerveuses ne travaillent pas à l'unisson, bien
qu'il y ait une certaine tendance au groupement de la décharge. Aux
fréquences élevées (respiration forcée), le synchronisme est beaucoup
plus grand, et la décharge est formée jle salves successives provenant
de la majorité des cellules nerveuses. Le degré de la contraction du
diaphragme dépend surtout des changements de la fréquence de la
décharge des impulsions dans chaque fibre nerveuse. Aux basses fr
équences, chaque groupe de fibres musculaires donne un tétanos
incomplet, mais comme les groupes ne travaillent pas tous à l'unisson,
tout le muscle se contractera doucement. Quand le nerf phrénique
est excité artificiellement par une série de chocs, une augmentation
de la fréquence de 25 à 60 par seconde double l'aspiration produite
par le diaphragme. Il est possible que des fibres nerveuses neuves
entrent en jeu quand l'intensité de l'inspiration augmente, mais cette
méthode de gradation ne semble pas avoir beaucoup d'importance
comparée à celle due aux variations de la fréquence de la décharge.
La réponse électrique du nerf entier consiste en une succession de
grandes ondes qui varient de dimensions et de régularité selon la
force des mouvements respiratoires et qui sont dues à une décharge
plus ou moins synchrone dans un certain nombre de fibres ; et en
une succession de petites ondes, plus^marquées dans la respiration
calme. P. B.
1. Voir aussi les n°» 703 et 704. .
ANAT0M0-PHYSI0L0G1E NERVEUSE. lÎs NERFS 281
61. — Y. ZOTTERMAN. — Note on the electric response of nerve
to two stimuli [Note sur la réponse électrique du nerf à deux stimuli).
J. of Ph., LXVI, 1928, p. 181-184.
Description d'un dispositif permettant de lire directement sur un
galvanomètre le potentiel d'action d'une impulsion nerveuse isolée.
Détermination de la grandeur de la réponse électrique à un second
stimulus en soustrayant la lecture faite pour un choc maximal isolé
de celle faite pour deux chocs. Construction de la courbe du retour
graduel du potentiel d'action à sa valeur initiale avec l'augmentation
de l'intervalle entre les deux chocs. Ce retour est relativement lent, il
est incomplet au bout de 50 sigma. Après une première excitation le
retour de l'énergie du potentiel d'action d'une seconde
suit une courbe semblable à celle du retour de la production de
chaleur. P. B.
62. — K. HECHT. — Untersuchungen über die Gültigkeit des
« Alles-oder Nichts-gesetzes der Narkose » am vegetativen Nervensys
tem {Recherches sur la valeur de la loi du tout ou rien de Vanesthésie
sur le système nerveux végétatif). — Arch, f . exp. Path. u. Pharm.
CXXXI, 1928, p. 289-296.
Cette loi est également valable pour l'excitabilité du vague. P. B.
63. — H. J. JORDAN. — Conduction nerveuse dans laquelle la
loi du « tout ou rien » ne s'applique pas. — Ar. néerl. de Ph., XIII,
3-4, 1928, p. 570.
Chez les vertébrés, la conduction nerveuse a lieu conformément
à la loi du tout ou rien. Chez les Invertébrés au contraire, en excitant
les pseudopodes d'une amibe, on observe nettement un décrément de
la conduction. Chez des écrevisses également, et sur le pied de la l
imace on met en évidence une décroissance de la conduction. Tandis
que dans la conduction suivant la loi du « tout ou rien » là coordinat
ion se fait à l'intérieur du nerf, par une charge égale de chacune de
ses parties, il faut supposer que dans les nerfs des animaux inférieurs
existent des facteurs de coordination placés sous, la dépendance de
l'excitation. Dans ce cas également, la conduction reposera sur la
propagation d'un métabolisme, mais l'étendue de cette transformation
dépendra dans chaque cas de la grandeur de la ayant
eu lieu dans la partie du nerf immédiatement précédente, donc en
dernière analyse, de l'intensité de l'excitation. M. F.
64. — G. KATO, T. HAYASHI et M. TAKEUCHI. — The aU-
or-none principle at the stimulated point of normal and narcotised
nerve {La loi du tout ou rien au stimulé du nerf normal et
narcotise). — Am. J. of Ph., LXXXIIl, 1923, p. 690-697.
Sur le nerf normal comme sur le nerf narcotise, la réponse au point
excité suit la loi du tout ou rien, différence dans les deux cas seul
ement d'ordre quantitatif. Ces faits confirment donc la théorie de
la conduction sans décrément qui est basée sur la validité de cette loi
pour toutes les conditions des fibres nerveuses. La conception de
Verworn que le nerf normal est « isobole » et conduit sans décrément
et devient hétérobole et conduit avec décrément quand il est narcotise, 282 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
est donc fausse. Il en est de même du « système atypique hétéro-
bolique d'Ishikawa, sy terne hétérobolique au point stimulé et
isobolique à une certaine distance de ce point, qui n'est pas exact
pour le nerf. Le nerf est donc isobolique au point excité. P. B.
65- — D. J. EDWARDS et Me Q. CATTELL. — Further observa
tions on decrement in nerve conduction (Nouvelles observations
sur le décrément dans là conduction nerveuse). — Am. J. of Ph.,
LXXXVII, 1928, p. 359-367.
Description d'une méthode pour l'application d'une pression hy
drostatique très localisée sur les tissus. L'influence de la dans
le blocage de la conduction dépend entièrement de la déformation
du tissu due à son action non contre-balancée. L'effet initial de la
pression dans la suppression de la conduction dans le nerf de gre
nouille est probablement dû à un déplacement marqué de substance
se produisant aux limites de la région comprimée et sa vitesse
d'action est indépendante de la distance comprimée. La période de
survie de la majorité des fibres (c'est-ä-dire celles échappant à l'ac
tion initiale de la pression) varie avec l'aire En moyenne
elle prend 50 % de plus au blocage de la conduction quand la pres
sion porte sur une longueur de nerf de 4 millimètres que quand elle
porte sur 8 millimètres. L'impulsion nerveuse progresse donc avec
un décrément d'au moins 4 millimètres dans la portion comprimée
du nerf. P. B.
66. — H. DAVIS, W. PASCUAL et L. H. RICE. — Quant
itative studies of the nerve impulse. III. The effect of carbon
dioxide on the action current of medullated nerve ( Etudes quantitat
ives sur V 'influx nerveux. III. Effet du CO* sur le courant d'action).
— Am. J. of Ph., LXXXVI, 1928, p. 706-724.
Me

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