Fonctions spatiales de la vue. Vision  binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 619-631
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Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 619-631

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L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 619-631
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 14
Langue Français

Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 619-631.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 619-
631.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6371M0T1UC1TÉ 0CUL41BE 619" VISION.
qui se déplace, assurant une constance de luminosité de la plage-test
comme dans le périmètre de Polack. H. P.
P. GAUD ISS ART. — La périmétrie quantitative. — An. d'Oc,
CLXIII,1926, p. 740-747.
L'auteur entend par là l'examen du champ avec un index dont la
grandeur varie suivant l'acuité normale delà partie explorée. Il consi
dère comme suffisant de diviser le champ en 3 zones, une centrale
(de 0° à 25°) avec angle visuel minimum d'environ 4', une moyenne
(de 25° à 55°) avec de 8' et une externe (de 55° à 90°) avec
angle de 15'.
Alors, un index de 2 mm. 5 à la distance de 30 cm. est utilisé dans la
zone externe (avec un périmètre ordinaire), un index de 2 mm. 5 à
1 mètre avec écran spécial convient à la zone moyenne, un index de
1 mm. 5 à 2 mètres à-la zone interne entre 30° et 10° ; enfin, pour la
région centrale, il propose un petit index coloré, moins visible.
Mais cette méthode marque une singulière confusion du sens lumi
neux ou chromatique et du pouvoir discriminatif , de l'acuité, marque
une méconnaissance complète du rôle capital des intensités lumi
neuses et des surfaces d'excitation (en matière de sensations élément
aires).
Un quantitatif de ce genre est bien dangereux. H. P.
c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et
illusions.
J. BEYNE et G. WORMS. — L'acuité visuelle nocturne. — J. de
»Ph., XXIV, 1, 1926, p. 38-46.
Exposé détaillé des recherches dont les résultats principaux
avaient déjà été exposés (Cf. An. Ps., XXV, p. 513).
L'acuité diurne et l'acuité nocturne se sont montrées indépendantes
d'après les valeurs établies chez 16 sujets : 1,5 et 0,09 — 1,5 et 0,09 —
1,5 et 0,07 — 1,5 et 0,07 — 1,4 et 0,08 — 1,4 et 0,07 — 1,3 et 0,06 —
1,2 et 0,09 — 1,2 et 0,09 — 1,2 et 0,07 — 1,2 et 0,06 — 1, 2 et —
1,2 et 0,06 — 1,1 et 0,08 — 1,0 et — 1,0 et 0,07 — 0,9 et 0,08.
En calculant les corrélations d'après ces chiffres des auteurs, je
trouve p = + 0,09, ce qui indique bien l'indépendance.
Celle-ci serait en faveur d'une acuité nocturne liée à la vision par
bâtonnets. Mais les auteurs déclarent que l'acuité fovéale a toujours
été supérieure à l'acuité périphérique parce que l'acuité baissait en
faisant fixer un point rouge latéral.
Je crois que la conclusion n'est nullement fondée : L'action du
point rouge fixé avait pour effet d'obliger à regarder avec une région
qui n'était sans doute point celle de sensibilité optima avec laquelle
l'œil regarde spontanément en vision crépusculaire et d'autre part,
le point fixé gênait l'effort d'attention et devait entraîner par là une
baisse d'acuité. La question, à ce point de vue, est à reprendre.
Chez trois sujets, les auteurs ont étudié (sans connaître les travaux ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES «20
antérieurs) la variation de l'acuité avec l'eclairement en utilisant les
verres de Tscherning.
Voici les valeurs moyennes obtenues, en indiquant l'éclairement
en millilux.
6 5 4 3 2 1 0
015 0 5 15 1 500 Éclairement 0 1 150 15 000
Acuité 0 0 ,03 0 ,07 0,10 0,38 0 ,73 1,06
Sur une échelle logarithmique, ces valeurs s'ordonnent suivant
une courbe en S (tronquée du l'ait de l'absence des valeurs élevées
d'éclairement, au delà de 15 lux.). H. P.
A. QUIDOR et MARCEL HÉRUBEL. — Sur la perception simul
tanée et monoculaire de deux images différentes d'un même objet. —
G. R., CLXXXII, 22, 1926, p. 1352.
Une lunette terrestre permet à l'observateur de recevoir simulta
nément deux images différentes d'un même objet, l'une par la moitié
gauche de l'objectif directement, l'autre par la moitié droite, avec deux
surfaces de réflexion, permettant un écartement variable. Quand les
images sont simultanées, il y a vision confuse ; quand elles sont suc
cessives, il y a perception d'une image unique et nette, dont le relief
croît avec l'écartement des deux surfaces réfléchissantes.
Dans le cas d'images successives, le relief est le même qu'en vision
monoculaire où des déplacements de la tête donnent une appréciation
de distance par variation de parallèles. Mais cela ne s'accorde pas
avec la nature d'une perception monoculaire fondée sur une pluralité
d'images rétiniennes simultanées qui donnent toujours une impression
confuse. H. P.
A. QUIDOR et MARCEL jHÉRUBEL. — Sur la perception monoc
ulaire du relief par l'observation directe. — C. R., CLXXXII, 7,
1926, p. 491-493.
D'après les auteurs, le cristallin ne différerait de l'œil composé
que par une simplification de structure et donnerait aussi plusieurs
images d'un même objet sur la rétine.
Et « les différentes images rétiniennes, reçues par la même macula,
provoquent donc, disent Q. et H., la formation de cérébrales él
émentaires dont la fusion psychique nous fait connaître la distance
et la forme des objets, c'est-à-dire leur relief ».
Quelle serait alors la supériorité de la vision binoculaire ?
On se figurait que l'œil des vertébrés assurait la netteté de
vision par formation d'une image rétinienne unique et simple. Il
faudrait changer cela. Mais il est prudent d'attendre quelques
preuves ! H. P. VISION. MOTRICITE OCULAIRE 62*
H. PIÉRON. — Du rôle des cercles de diffusion chromatique sur la.
rétine dans la perception monoculaire de la profondeur. — B. B.,
XGVI, I, 8 janvier 1927, p. 11-13.
(Reproduction de la note)
« Les importantes recherches de Polack sur le chromatisme ocu
laire ont montré que l'œil emmétrope accommodait sur les radia
tions rouges, et que, dès lors, un point blanc, convenablement fixé,
avait un halo de diffusion bleu violet, le foyer bleu violet étant dis
tant de près d'un demi-millimètre du foyer rouge. Polack attribue
aux cercles de dispersion chromatique, bien qu'ils ne soient pas r
emarqués, un rôle dans la perception de la profondeur et des distances
relatives des objets, peu important en vision binoculaire, mais capital
en vision monoculaire, et il fait dépendre de la coloration de ces
cercles le sens des réflexes accommodateurs, le cristallin accentuant
ou diminuant sa courbure, suivant que le halo qui résulte de l'aberra
tion chromatique tire vers le rouge orangé ou vers le bleu vert. En
réalité, la perception monoculaire de la profondeur et des distances
relatives est un processus complexe influencé par de multiples fac
teurs (jeux d'ombre, clartés et grandeurs relatives, déplacements
relatifs au cours des mouvements de la tête, etc.). Mais on peut
éliminer tout l'ensemble des facteurs usuels, en laissant jouer l'a
ccommodation seule.
« C'est ce que j'ai fait, en procédant à la détermination du seuil
de la perception monoculaire d'écart en profondeur avec 2 fils blancs
fins, l'un mobile, l'autre fixe situé à 1,50 m. de l'œil, dont l'épaisseur
apparente ne varie pas avec la distance dans les limites employées,
aperçus derrière un cadre, et éclairés sur fond noir par un faisceau
de lumière parallèle (en sorte que la clarté des fils reste la même aux
différentes distances), la tête devant rester immobile par obligation
de regarder à travers une fenêtre punctiforme percée dans un écran.
« J'ai comparé dès lors la perception de profondeur en lumière
blanche, mixte, d'une part, et d'autre part en lumière monochro
matique en plaçant devant l'œil un écran convenable, et en com
pensant la réduction de luminosité, par un accroissement corre
spondant du flux éclairant (fournissant 200 et 1.000 lux). J'ai choisi
une lumière verte en utilisant l'écran Wratten 74.
« Voici les résultats obtenus, en proportion pour

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