Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 643-653
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Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 643-653

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L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 643-653
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 24
Langue Français

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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 643-653.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 643-
653.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4870VISION. MOTRLC4TÊ OCÜLAIBE 643
L'acuité chromatique est à peu près égale dans la région juxtafo-
véale que dans la fovea. H. P.
819. — N. KLEITMAN et Z. BLIER. — Color and form discrimi
nation in the periphery of the retina [Discrimination de la couleur
et de la forme dans la périphérie de la rétine). — Am. J. of Ph.,
LXXXV, 1928, p. 178-190.
Etendue du champ visuel pour 6 couleurs chez 3 sujets allant en
décroissant dans Tordre suivant : bleu, rouge, blanc, jaune, vert, gris.
Existence d'un élément central ou cérébral agissant sur l'étendue
du champ visuel. Les champs pour le bleu, le rouge et le jaune sont
plus étendus quand le nombre des couleurs à discriminer est plus
faible. Existence d'une variation individuelle dans l'étendue des
champs de la vision des différentes couleurs. Les champs visuels pour
la forme des objets, déterminés par la discrimination de figures géo
métriques sont pratiquement identiques pour des figures de même
dimensions et sont d'autant plus étendus que les dimensions de la
figure sont plus grandes. L'acuité visuelle, pour la couleur et la forme,
diminue de la fovea à la périphérie, niais à un rythme inégal dans les
différentes directions. La faculté de distinguer les couleurs et les
formes à la périphérie de là rétine s'améliore avec l'exercice. P. B.
c) Fonctions spatiales de la eue. Vision binoculaire.
Perceptions! et Musions x
820- — A. DANJOIST. — L'acuité visuelle et ses variations. — Revue
d'Optique, Vit, 5, 1928, p. 205-214.
L'auteur a déterminé, sur un observateur, l'acuité visuelle au
moyen de traits parallèles en fonction du contraste des traits (variant
de 0,05 à 0,94) et de la brillance (variant de 0,22 a 0,000002 b.
par cm1). -
Pour chaque valeur de brillance, les acuités varient linéairement
en fonction du contraste ; la pente des droites augmente avec la
brillance. Une formule générale permet de relier la valeur angulaire
minima de discrimination s au contraste y, avec un paramètre
variable a, fonction de la brillance :
0,0008.
Une discussion théorique permet à l'auteur de rendre compte des
résultats numériques obtenus en se fondant sur l'hypothèse d'Hel-
mholtz relative à l'aberration optique de l'œil.
Pour les brillances moyennes et faibles (la variation de la pupille
modifiant la diffusion par abemttion aux brillances fortes), la fo
rmule générale suivante permet l'expression générale des variations
d'acuité, en désignant par y» ^e Pms petit contraste perceptible
(variant avec la brillance) :
^
1. Voir aussi les n°» 306-328-775 = 0,0008 [784-786] () 818-819-1089. H. P. 644 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
821. — LEFRON. — Contribution à l'étude de l'acuité visuelle chez
les Noirs. — Bulletin et Mémoires de la Société d'Anthropologie
de Paris, 1927, p. 254-257.
Les Noirs montrent une supériorité d'acuité que les optotypes ne
révèlent pas, mais manifeste dans la recherche de spirochètes et de
trypancsomes au microscope ; ils seraient surtout sensibles au mou
vement, en accord avec les observations de Stigler (d'après qui,
pour la perception de 2 lignes mobiles, la supériorité des Noirs attein
drait un coefficient de 2 à 10 sur les Blancs, tandis qu'il n'y aurait
aucune supériorité pour la perception de 2 lignes immobiles). H. P.
822. — S. FUNAISHI. — Ueber die falsche Lichtlokaliaation
bei geschlossenen Lidern sowie über das subjective Zyklopenauge
(Sur la fausse localisation de lumière avec les paupières closes et sur
l'œil cyclopéen subjectif). — A. für 0., CXIX, 1927, p. 227-234.
Quand les yeux sont fermés, une lumière traversant les paupières
est perçue comme lueur diffuse venant d'en haut et du côté temporal
comme s'il existait un œil unique, cyclopéen, mais situé alors dans
la région du cou (et non sur le plan des yeux).
Lorsqu'on change la position de la tête, il y a changement apparent
de la situation de la lumière (les paupières se trouvant changées de
place vis-à-vis de cet œil cyclopéen). H. P.
823. — FRANZISKA HILLEBRAND. — Ueber die scheinbare
Streckenverkürzung im indirekten Sehen (Sur le raccourcissement
apparent des dimensions en vision indirecte). — Z. für Sin., LIX,
4, 1928, p. 174-196. •
On sait qu'un objet paraît plus petit en vision indirecte. L'auteur
a procédé chez 4 sujets (œil droit et œil gauche), à une série de déter
minations, à 3 distances (40,60 et 80 cm) sur un arc périmétrique
(50° à droite et 50° à gauche du point de fixation) pour la compar
aison de dimensions délimitées dans l'obscurité par 2 points lumi
neux, l'une centrale, l'autre plus ou moins périphérique. En réalité,
l'espace périmétrique se trouvait divisé, par déplacement chevau
chant d'une des lumières, en un certain nombre d'espaces x (1,2,3,4,5),
jugés égaux à la dimension centrale fixe. Les espaces jugés égaux y
croissent régulièrement comme ax, a étant une constante, calculée
dans toutes les séries de mesures et voisine en moyenne de 1,55.
H. P.
824. — K. TAKAGI. — Effet de figures linéaires sur la structure
du champ visuel (en japonais). — Japanese J. of Ps., II, 1927, p.
217-261 (d'après Ps. Ab., II, p. 686).
En exposition tachistoscopique brève (de 0 sec. 008) on présente
une carte portant un carré de 10 millimètres de côté dessiné par des
traits noirs de 1 millimètre d'épaisseur), puis (0 sec. 032 après) une
deuxième carte portant un carré noir de 20 millimètres de côté.
Or, on voit un champ gris foncé portant au centre un carré blanc,
cela, quel que soit l'ordre de présentation des deux cartes.
Un effet analogue est obtenu avec des champs colorés, avec des
oercles. VISION. MOTRICITE OCULAIRE 645
Ces faits montrent, d'après l'auteur, qu'une partie du champ visuel
circonscrite par des lignes maintient sa structure beaucoup mieux
que le champ environnant. H. P.
825. — CURT ELZB. — Beobachtungen über den messbaren
Unterschied des Grossen- und Tiefen-eindruckes bei binokularem
und monokularem Sehen (Observations sur la différence mesurable
de Vimpression de grandeur et de profondeur dans la vision binocul
aire et monoculaire). — Z. für Sin., LIX, 4, 1928, p. 11-14.
Brèves remarques, sans données expérimentales précises : une
vue photographique paraît en vision monoculaire avoir plus de pro
fondeur et de plasticité qu'en binoculaire (donnée déjà ancienne et
due sans doute à l'absence de l'effet inhibiteur de la convergence).
L'espace, lui-même, dans la nature, serait plus profond en vision
monoculaire (?) et les objets éloignés seraient perçus plus petits.
H. P.
826. — M. ZIGLER et K. WARD. — Qualitative differences
between binocular and uniocular impressions (Différences qualit
atives entre les impressions binoculaires- et monoculaires). — Am.
J. of Ps., XL, 3, 1928, p. 467-475.
Le brusque changement de clarté du champ visuel, observable
lors du passage de la yision binoculaire à la vision monoculaire, a,
depuis Fechner, été signalé par plusieurs auteurs. Katz (Die Erschei
nungsweisen der Farben, 1911) a remarqué que cette diminution de
clarté était accompagnée d'une perception moins précise des détails.
Des expériences entreprises par Z. et W., à la lumière naturelle, ont
confirmé ces résultats et révélé quelques autres effets du passage de
la vision binoculaire à la vision monoculaire : réduction notable de
la saturation, changements qualitatifs dans l'apparence de la surface
considérée, imprécision de la localisation. En chambre noire, avec de
la lumière transmise, on a observé : a) que la surface éclairée semble
s'éloigner et devenir plus difficilement localisable ; b) que l'impres
sion de perspective s'atténue ou disparaît ; c) que la transparence
diminu

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