Généralités - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 786-800
16 pages
Français

Généralités - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 786-800

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
16 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 786-800
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

1° Généralités
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 786-800.
Citer ce document / Cite this document :
1° Généralités. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 786-800.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6502786 ANALYSES BIBLIOGRAPHlQt'KS
25 % de difficultés scolaires ; 15 % ont consulté pour des questions
d'ordre sexuel ; 15 % des troubles légers de caractère. D. W.
1051. — H. POLLOCK et E. FURBUSH. — Epileptics in Institu
tions in the United States [Epileptiques dans les institutions des
Etats-Unis). — Ment. Hyg., XI, 2, 1927, p. 369-379.
Le premier hôpital pour epileptiques a été ouvert à Ohio, en 1893
En 1923 il existait, aux Etats-Unis, neuf institutions spéciales pour
epileptiques. Le recensement de 1923 montre que le nombre d'épilep-
üques dans les divers hôpitaux était de plus de 24.000. De nombreux
tableaux statistiques reproduits dans cet article intéresseront ceux
qui s'oceupent des questions d'assistance aux psychopathes.
D. W.
1052. — E. et R. KLEIN. — Carreers oî Patients Discharged against
Medical Advice from St. Elizabeth Hospital 1920-1925. [Carrières
des malades sortis de VHôpital Sainte- Elizabeth en 1920-1925, con
trairement à Vavis du médecin). — Ment. Hyg., XI, 2, 1927, p. 357-
368.
Sur les 144 malades sortis malgré l'avis du médecin et qui ont pu
être suivis, 74 % ont du être hospitalisés à nouveau dans une inst
itution pour psychopathes ; 13 % seulement ont pu s'adapter plus ou
moins bien à la vie normale. D. W.
1058. — S. GLUECK. — Psychiatric Examination of Persons
Accused of Crime [Examen psychiatrique des personnes accusées
de crime). — Ment. Hyg., XI, 2, 1927, p. 287-305.
La loi de Massachusetts rend l'examen psychiatrique des prévenus
obligatoire pour certaines catégories de criminels. Depuis 1921, date
de la promulgation de la loi, le tribunal de Massachusetts a fait exa
miner 295 prévenus par le Service des Maladies Mentales.
Il a été diagnostiqué : l'aliénation mentale dans 26 cas, psycho
pathies constitutionnelles dans 11 cas, déficience mentale dans 25 cas,
soit en tout 21 % de cas pathologiques. D. W.
1054. — F. EBAUGH et R. LLOYD. — The Rôle of a Mobile Clinic
in the Educational Program of a State Psychopathic Hospital
[Le rôle d'une clinique mobile dans le programme éducatif d'un
hôpital psychopathique d'Etat). — Ment. Hyg., XI, 2, 1927, p. 346-
356.
Ces cliniques mobiles sont une heureuse invention des hôpitaux
psychiatriques des Etats-Unis. Elles permettent de réaliser une
surveillance psychiatrique dans les plus petites localités. D. W.
XV. — Psychotechnique
1° Généralités
1055. — R. LACOMBE. — Mesure-t-on les fonctions intellectuelles ?
— R. ph.,CIV, 1927, p. 407-446. <;K>ÉRAI.ITES 787 PSYCHOTECHNIQUE.
L'ambition de la psychologie expérimentale, de soumettre à la
mesure les phénomènes spirituels, s'est étendue des fonctions mentales
inférieures qui touchent à la vie organique aux supérieures
•de l'intelligence par le procédé des tests. Bien que, dans ce nouveau
•domaine, elle ne semble plus soucieuse comme dans l'autre d'atteindre
«les lois générales, mais seulement de différencier des individus dans
un but pratique, la mesure de l'intelligence, si elle peut réellement
-être atteinte, présente un intérêt non moins théorique que pratique ;
d'autre part, psychologie générale et psychologie individuelle sont
indissolubles. Une scientifique a donc besoin d'apprécier
la valeur de la méthode des tests.
L'échelle métrique de Binet ou de Terman pour mesurer le déve
loppement global de l'intelligence, même abstraction faite des diff
icultés résultant des dispositions momentanées du sujet au moment de
J'examen, nous révèle bien s'il est capable de résoudre cinq ou six pro
blèmes insignifiants que réussissent 75 % des enfants de cet âge ;
mais il est arbitraire d'affirmer que ces quelques problèmes révèlent
son intelligence, c'est-à-dire sa faculté d'adaptation aux innombrables
^tâches de la vie. Si la valeur de l'échelle métrique doit être établie
par l'accord de ses résultats avec les jugements du sens commun, à
quoi sert-elle, et quand ils sont en désaccord, de quel droit la consi
dérer comme supérieure ? Même en ce qui concerne les aptitudes
intellectuelles particulières, un petit nombre de tests arbitrairement
■choisis ne permet pas de les mesurer, en raison même de la fausseté
de la notion de faculté, considérée par certains adeptes de la psycho-
métrie comme un de ses enseignements les plus féconds. Cette psy
chologie expérimentale semble plus soucieuse d'inventer et d'éta
lonner des tests que de déterminer ce qu'ils mesurent.
La confiance non fondée dans les tests peut entraîner de graves
.dangers pratiques. La cause même de la psychologie positive risque
d'être compromise par des essais trop ambitieux et trop hâtifs ; la
psychométrie est une psychologie de gens pressés. La reconnaissance
de l'illusion fondamentale sur laquelle reposent les tentatives de
mesure des fonctions intellectuelles indiquera la route à suivre.
L'étude expérimentale des fonctions intellectuelles ne doit pas séparer
la psychologie individuelle de la psychologie générale. Pour découvrir
les fonctions élémentaires, s'il en existe, et déterminer quelles épreuves
les peuvent manifester, il faut partir des tâches particulières de la
vie, qui seules sont accessibles à l'observation, et d'épreuves em
pruntées à la vie courante et non construites artificiellement. Nombre
de ces actions ne peuvent être transposées en épreuves de labora
toire ; la psychologie expérimentale devra donc étudier le comporte
ment de ses sujets dans l'existence normale, en recourant, de préfé
rence aux enquêtes, où le psychologue n'atteint ses sujets qu'à travers
des intermédiaires non scientifiques, à l'observation directe et aux
-statistiques. La psychologie des fonctions intellectuelles doit être
rapprochée de la sociologie en ce que, pour atteindre l'intelligence
naturelle de l'individu, il faut la dégager des influences ambiantes,
distinguer des connaissances, des capacités, des aptitudes, qui dé
pendent toutes à un degré plus ou moins grand de l'expérience, et
par suite de l'action de la Société, les prédispositions. Pour mettre en ANALYSES BIBMOGKAMIIQUKS' 788
rapport les reactions de l'individu avec les actions qui s'exercent sur
lui, il faut joindre l'introspection du sujet à l'étude de son comporte
ment, ce qui amène à prendre comme sujets plutôt des adolescents
que de jeunes enfants. G. -H. L.
1056. — W. MOEDE. — Die Richtlinien der Leistungs-Psychologie
(Les lignes directrices de la psychologie du rendement). — Ind..
Psychot., IV, 7-8, 1927, p. 193-209.
Cette conférence, faite à la Direction des chemins de fer d'Autriche,
a pour but de préciser les fondements théoriques de la psychotechn
ique.
De même que la religion a pour concept essentiel le divin, l'esthé
tique, le beau, la philosophie, le vrai et la morale, le bien, de même le
rendement est le concept essentiel de la psychotechnique. C'est pour
quoi la psychologie du rendement fournit les fondements psycho
énergétiques de la psychotechnique industrielle.
Afin de comprendre et d'utiliser au mieux le rendement de l'être
humain, il faut considérer l'individu dans sa dépendance vis-à-vis de-
deux grands facteurs essentiels :
1° Le facteur social, le groupe ;
2° Le génétique du développement.
Enfin pour toutes les questions on peut tendre soit à l'établissement
de lois générales, soit à l'établissement de lois particulières qui ne
sont caractéristiques que de certains groupes d'individus. Comme
exemples de lois générales sont citées la loi de Weber, la loi de l'opt
imum subjectif (tout être humain cherchant pour lui les conditions
optima), la loi de l'évanescence de l'efficacité des excitations.
Des exemples sont donnés pour montrer comment, à l'intérieur
d'une loi générale, il importe de considérer les variations d'un groupe
à l'autre, et l'influence du groupe lui-m

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents