Généralités. Illusions. Synesthésies. Sens spatial. - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 375-383
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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 375-383
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 35
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
H. Laugier
Henri Wallon
1° Généralités. Illusions. Synesthésies. Sens spatial.
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 375-383.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, Laugier H., Wallon Henri. 1° Généralités. Illusions. Synesthésies. Sens spatial. In: L'année psychologique. 1914
vol. 21. pp. 375-383.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_81278ENSATI0N ET PERCEPTION 375
RAYMOND DQDGE et FRANCIS G. BENEDICT. — Neuro-muscular
effects of moderate doses of alcohol {Effets neuro-musculaires de
doses modérées d'alcool). — Pr. of N. Ac. of Se, I, 1915, p. 605-608.
En comparant certains processus avant et après, d'une part, et pen
dant l'ingestion journalière d'alcool (30 à 45 cm3 d'alcool absolu)
d'autre part, les auteurs ont trouvé, sous l'influence de l'alcool, un
retard des réflexes (patellaire et oculo-palpébral) et des réactions
(oculaires et verbales), atteignant 3 à 10 p. 100 de la valeur initiale,
une diminution (14 p. 100) de la sensibilité douloureuse, et même — à
l'inverse de ce qu'avait constaté Kraepelin — un ralentissement des
processus moteurs (9 p. 100 pour les mouvements des doigts, 11 p. 100
pour les mouvements des yeux).
Il y avait une légère accélération du pouls (3 p. 100).
Quant aux processus supérieurs (mémorisation de séries de mots et
associations libres), ils ne se sont pas montrés modifiés.
H. P.
V. — Sensation et Perception.
1° GÉNÉRALITÉS. — ILLUSIONS. — SVNESTHÉSIES. — SENS SPATIAL.
LÉONARD T. TROLAND. — Adaptation and the chemical theory of
sensory response (L'adaptation et la théorie chimique de la réponse
sensorielle). — Am. J. of Ps., XXV, 4, 1914, p. 500-527.
Hering avait donné, en 1888, une théorie générale des phénomènes
chimiques conditionnant les processus sensoriels; l'équilibre des pro
cessus antagonistes, anaboliques et cataboliques, serait rompu par
l'excitant physique, soit dans un sens, soit dans l'autre; le froid et le
chaud, les couleurs complémentaires seraient ainsi engendrés par ces
ruptures d'équilibre en sens opposé.
La théorie de Hering ne peut plus être admise, et l'auteur cherche à
en mettre sur pied une nouvelle, d'où il déduit des formules, suscept
ibles d'exprimer quantitativement les phénomènes d'adaptation ou de
récupération de sensibilité.
A la base il admet que la sensation est conditionnée par l'intensité
du processus catabolique; mais un certain taux de catabolisme est
possible en dehors de toute action, engendrant une auto-excitation
continue telle que la lumière propre de la rétine. En outre les stimuli
intenses donnent un coup de fouet aux processus réparateurs (phéno
mène de « compensation »).
L'adaptation, qui est caractéristique des processus sensoriels d'ori
gine chimique, serait une réduction spécifique, mais temporaire, de la
sensibilité d'une cellule sensorielle sous l'action d'un stimulus d'inten
sité constante.
On ne rencontre pas d'adaptation dans l'audition ni dans la sensi
bilité labyrinthique qui sont interprétables mécaniquement, ni même 376 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
dans la sensibilité douloureure cutanée, qui paraît être provoquée par
l'excitation directe de terminaisons nerveuses du derme.
En revanche, on rencontre des phénomènes d'adaptation dans la
sensibilité tactile, le sens du chaud et du froid, la kinesthésie, le goût
et la vision, cette dernière étant particulièrement bien connue.
Pour l'olfaction, l'auteur, en reconnaissant qu'il s'agit bien d'un
sens chimique, avec phénomènes d'adaptation, pense, en réservant la
discussion pour une étude ultérieure, que son mécanisme dépend
d'autres facteurs que l'équilibre métabolique.
En revanche, les processus affectifs auraient un fondement métabol
ique dans l'activité cérébrale, avec phénomènes très nets d'adaptat
ion, et seraient par conséquent soumis au système général d'équations
de l'auteur.
H. P.
BOURDON. — La loi de Weber et celle de Fechner. — R. Ph., XLIV,
7-8, 1919, p. 119-121.
Fechner est responsable de l'opposition, dans la loi psychophysique,
entre sensation et excitant.
Weber n'a pas commis cette faute dans sa loi qui est seule valable;
on n'a affaire qu'à une comparaison de deux phénomènes, de deux
grandeurs physiques qu'on mesure avec des méthodes différentes. « Les
sensations, en tant qu'opposées aux excitants, sont des fictions. »
La loi, qui serait celle de Weber, pourrait être ainsi formulée :
« La quantité dont une grandeur diffère d'une autre moindre, de
même espèce, lorsque nous pouvons juste les distinguer par nos sens,
est relativement constante. »
Cette manière de voir de Bourdon repose sur la conception très
juste qu'il n'y a pas de mesure de grandeur des sensations — données
psychiques — et que tous les phénomènes sont pour nous identiques.
Mais, il n'en est pas moins vrai que, parmi nos méthodes de mesure
des phénomènes, il en est qui sont soumises à la loi de Weber, dans
l'évaluation sensorielle directe, d'autres qui y échappent en se rame
nant à une perception différentielle spatiale (acuité visuelle pour la
lecture d'échelles).
Dans ce dernier cas, il y a traduction du phénomène physique
mesuré en un phénomène mécanique susceptible de donner lieu au
processus physiologique sur lequel est basée la différenciation de deux
traits ; dans l'autre, il y a traduction directe en un phénomène physio
logique spécifique, qui apparaît psychiquement sous forme de sen
sation.
La loi de Weber concerne les rapports de phénomènes physiques
avec des phénomènes physiologiques — en première approximation,
assez grossière — , et par exemple, la variation négative du nerf
optique, proportionnelle à l'intensité de l'influx nerveux, croît sens
iblement en proportion arithmétique quand l'intensité lumineuse croît
en proportion géométrique.
La loi de Weber, devons-nous dire, est une loi physiologique.
H. P. SENSATION ET PERCEPTION 377
MYRL COWDRICK. — The Weber-Fechner law and Sanford's weight
experiment (La loi de et l 'expérience des poids de
Sanford). — Am. J. of Ps., XXVIU, 4, 1917, p. 585-588.
Dans cette trente -septième minor study de l'actif laboratoire
psychologique de l'Université Cornell, publiée sous la responsabilité de
Titchener et Boring, l'auteur relate les résultats de 89 expériences,
faites avec 48 sujets au cours d'une dizaine d'années par la méthode
de Sanford, qui consiste à ranger en 5 catégories, suivants le poids, une
série de 118 enveloppes allant de 5 à 100 grammes, et qui a été pro
posée pour la vérification de la loi de Weber, le rapport des poids de
chaque groupe au suivant devant être constant chez un sujet donné
(comme dans la classification des étoiles par grandeurs).
Or les poids moyens des 5 groupes ont été de 7 gr. 80; 16 gr. 97;
31 gr. 71 ; 53 gr. 53; et 84.gr. 11. Les rapports de deux groupes conséc
utifs ne sont donc pas constants, ils sont de 2,17; 1,92; 1,69; 1,57.
La formule de Fullerton et Cattell (S = c^/R + b) — inspirée de
Plateau — se- montre alors plus exacte que celle de Weber-Fechner
(S = K log. R + a) ; mais, si l'on exprime par ces deux formules les
rapports obtenus, pour le classement, par des sujets qui s'y sont
exercés (2,14; 1,84; 1,71; 1,61), c'est la formule classique qui devient
la plus satisfaisante.
N'oublions pas qu'il s'agit là de formules approchées.
H. P.
C. COMBET. — La fonction logarithmique et les fonctions sensorielles.
— Association française pour l'avancement des sciences (42e session,
Tunis 1913). Compte rendu. Notes et Mémoires, Paris, 1914, p. 194-195.
L'auteur signale la très grande généralité de la fonction logarith
mique, dont le graphique pourrait s'exprimer ainsi : un chemin le
long duquel une dénivellation n'est acquise qu'au prix d'un nombre de
pas qui croit avec l'altitude.
Les vérifications, toutes théoriques, sont fournies par la notion de
Comma, pour l'acoustique, par une phrase de M. Guillaume pour
l'o

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