Généralités. Lois de la sensation et de la perception.Illusions. Sens spatial. La forme - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 418-433
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Généralités. Lois de la sensation et de la perception.Illusions. Sens spatial. La forme - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 418-433

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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 418-433
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

I. M.
Henri Piéron
G. P.
P. B.
D. W.
1° Généralités. Lois de la sensation et de la perception.Illusions.
Sens spatial. La forme
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 418-433.
Citer ce document / Cite this document :
M. I., Piéron Henri, P. G., B. P., W. D. 1° Généralités. Lois de la sensation et de la perception.Illusions. Sens spatial. La forme.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 418-433.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6194418 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
CHRISTIAN A. RUCKMICK. — Experiences during learning to
smote (Experiences faites en apprenant à fumer). — Am. J. of Ps.,
XXXV, 3, 1924, p. 402-406.
On a beaucoup étudié les effets du tabac, maïs chez des sujets
dont les impressions sont affaiblies par l'accoutumance : il était
intéressant de les noteT chez un débutant capable de s'observer avec
précision. Ruckmick décrit longuement une série d'impressions orga
niques et kinesthésiques, éprouvées à l'oocasion d'une première pipe :
chaleur et picotement dans la gorge, brûlure à la pointe ûe la langue,
odeur du tabac, sensation de tension dans la région temporale, et sudation dans les avant-bras, sensations (non pénibles),
rapportées à l'estomac, peristaltisme intestinal, tremblement des
mains, etc.. En même temps, il éprouve unesorte de vertige agréable,
un sentiment de relâchement musculaire, une légère incapacité de
coordination des mouvements, et une impression de calme et de
clarté dans la pensée. Dans les expériences suivantes ces dernières
impressions persistent seules, toutes les sensations organiques énu-
Tnérées ci-dessus rétrocèdent et finissent par disparaître.
P. G.
A. HUGGBTT et J. MELLANBY. — The action of adrenalin on the
central nervous system (L'action de V adrénaline suris système ner
veux central). — J. of Phys., LIX, 4 et 5, 1924, p. 387-394.
L'apnée adrénalénique ne s'accompagne pas de modifications de
l'activité des centres cardio-inhibiteur et vasomoteur et du centre
de la déglutition. L'adrénaline ne doit donc pas produire de vaso
constriction locale sur les vaisseaux sanguins du bulbe. L'adrénaline
ne modifie pas non plus le tonus normal des muscles, ni le tonus
exagéré de la rigidité des animaux décérébrés, ni le réflexe pupillo-
jnoteur, ni le réflexe conjonctivaL. ni les mouvements réflexes des
membres. Les effets respiratoires de l'adrénaline sont donc dûs à
une action spécifique de cette drogue sur le centre respiratoire.
P. B.
V. — Sensation et Perception
1° Généralités. Lois de la sensation et de la perception.
Illusions. Sens Spatial. La Forme.
C.-S. MYERS. — A theory oî sensory adaptation (Une théorie d'adap
tation sensorielle). — J. of Phys.,, LIX, 4 et 5, 1924.
Jusqu'ici, pour expliquer les phénomènes d'adaptation sensorielle,
l'hypothèse de Hering est seule admise : certains couples de sensa
tions, froid et chaleur, rouge et vert, sont produites par des réactions
antagonistes, par une substance ou un mécanisme sensoriel uniques.
Un des -défauts de cette hypothèse est déjà indiqué par ces termes 6EN8AT4QN EST PERCEPTK)!* £19
4« dissimilation et Assimilation ») dont elle nécessite l'emploi pour
•décrire ce mécanisme. Jusqu'à présent ce phénomène n'a jamais été
comparé à une action chimique réversible. L'auteur présente au
contraire une comparaison nouvelle, basée sur des vues un peu -diff
érentes, analogie entre l'inhibition réciproque qui existe entre les
muscles extenseurs et fléchisseurs., pendant l'extension et la flexion,
•et une entre l'activité simultanée et persistante des exten
seurs et des fléchisseurs, pendant le tonus musculaire et le maintien
•d'une position donnée., De même que la flexion nécessite une inhibi
tion simultanée de l'extension antagoniste, la perception de la sensade chaleur, nécessite l'inhibition simultanée du mécanisme
antagoniste qui produit la sensation de froid, quand il est excité.
Mutatis mutandis, les choses se passent de même pour la perception
■des couleurs. De même que l'on peut prendre une attitude musculaire
-durable, qui nécessite une flexion et une extension actives simulta
nément, une position neutre d'adaptation sensorielle peut également
être atteinte, pour laquelle les mécanismes qui produisent la sensation
•■de chaleur et de froid, de vert ou de rouge, se contrebalanceront l'un
l'autre de telle façon qu'aucune sensation thermique ou colorée ne
soit perçue. Les différents mécanismes peuvent être ainsi dans un tel
état d'activité, l'un des membres du couple étant en état d'activité
et l'autre en état d'inhibition. L'adaptation est donc due ainsi à
une forme spéciale de coordination entre ces deux mécanismes diffé
rents. On atteint ainsi l'état d'équilibre que Hering appelle 1' « aDo-
monous equilibrium ». La suppression de l'excitation rompt l'équi
libre, et le mécanisme inverse tend à entrer en jeu jusqu'à oe que
soit atteint l'état décrit par Hering sous le terme de « autonomous
equilibrium ». Cette théorie de Fauteur permet donc de sept rer l'adap
tation sensorielle des sensations dues à la fatigue et de se rendre
compte plus aisément du caractère positif ou né.gatif des sensations
visuelles consécutives; elle remplace déplus la terminologie vague de
Hering par une conception basée sur nos connaissances relatives à
la physiologie du système nerveux central, mais elle suppose qu'une
excitation extérieure qui excite un des mécanismes du couple,
produit une inhibition simultanée du mécanisme antagoniste.
P. B.
M. VON FREY. — Ueber Wandlungen der Empfindung bei iarmal
verschiedener Reizung einer Art von Sinnesnerven {Sur les chan
gements de la sensation pour différentes formes d'excitation d'une
même espèce de nerfs sensibles). — Ps. For., III, 3, 1923, p. 209-218.
La qualité de la sensation ne dépend pas seulement du nerf excité,
comme le veut la loi de l'énergie spécifique, mais aussi de la forme
de l'excitation, de sa distribution dans le temps et dans l'espace.
"Von Frey passe en revue les faits connus. Il y a des différences de
qualité entre les sensations qui proviennent d'excitations moment
anées ou continues du toucher, de l'ouïe, du sens de la douleur ; il
y en a entre un contact et une vibration, entre un choc et un son
continu, un son et un bruit. Quand on passe d'excitations
ponctuelles à d'autres qui intéressent un territoire plus étendu, on 420 ANALYSES B1BL1GGKAPHIOUES
ne retrouve pas dans les dernières sensations les premières comme
éléments. Sans doute, avec l'accroissement de la surface et de la
durée, des réflexes secondaires entrent-ils en jeu, — par exemple ;
dans le chatouillement — , qui viennent donner à la sensation sa
couleur propre.
L'excitation ne chemine pas telle quelle jusqu'à l'écorce. L'irra
diation est un fait très général. L'excitation mécanique d'un point
de pression modifie la représentation des points voisins, peut-être
en élevant au-dessus du seuil des excitations infra-liminales. Deux
excitations simultanées diminuent réciproquement leur acuité res
pective, et modifient leur localisation, puisque les points paraissent
plus rapprochés que dans le cas de deux excitations successives. Il
peut même se produire une fusion, la plus forte absorbant la plus
faible. L'impression totale n'est pas une mosaïque d'impressions
élémentaires. Il s'agit d'une forme au sens où Köhler la définit : des
états ou des, processus dont les qualités et effets caractéristiques ne
peuvent être construits à partir des qualités et effets de leurs pré
tendus éléments. A ces formes doivent correspondre des phénomènes
physiologiques cérébraux qui présentent avec elles une communauté
de structure.
P. G.
M. LOWI. — Sehwellenuntersuchungen. Theorie und Experiment
{Recherches de seuils. Théorie et expériences). — A. f. ges. Ps.
XLVIII, 1-2, 1924, p. 1-73.
Longue discussion, avec exemples à l'appui, qui tend à prouver
que la psych

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