Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La Forme. Synesthésies. Illusions et sens spatial. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 525-544
21 pages
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Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La Forme. Synesthésies. Illusions et sens spatial. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 525-544

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 525-544
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

1° Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La
Forme. Synesthésies. Illusions et sens spatial.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 525-544.
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1° Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La Forme. Synesthésies. Illusions et sens spatial. In: L'année
psychologique. 1926 vol. 27. pp. 525-544.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6362SENSATION ET PERCEPTION. GENERALITES 525
peyotl. Il a consacré à ce curieux Echinocactus Williamsii du Mexique
un important ouvrage, des plus intéressants, une monographie très
complète, préfacée par Em. Perrot qui avait eu le désir autrefois
d'étudier ce cactus, d'emploi rituel chez les Huichols et quelques
autres tribus d'Indiens, et qui put se féliciter de voir son désir
accompli par un jeune pharmacien, son élève.
Le livre comporte une étude botanique, une histoire avec données
ethnologiques fort intéressantes, avec description de fêtes et de
danses, notation de chants, concernant les rites du peyotl dans les
diverses tribus mexicaines (Huichols, Coras, Tepehuanes, Tarahu-
mares) et chez les Indiens des Etats-Unis, enfin une chimie et une
pharmacologie des « mescal-buttons », aux multiples alcaloïdes
(mescaline, déterminant les visions colorées, anhalamine, anhalo-
nidine, peyotline, anhalonine et lophophorine, la plus toxique,
irritatrice de la moelle).
L'ivresse peyotlique est décrite d'après les observations de quelques-
auteurs et quatre observations personnelles de R., dont une auto-
observation. Ce qui la caractérise, en dehors de l'état nauséeux, au
début du moins, c'est une lucidité intellectuelle complète, un défilé
kaléidoscopique de visions colorées tant que les yeux sont fermés,
sans aucune autre hallucination. Les objets vus sont plutôt imprécis,
mais il y a des détails « d'une coloration intensément lumineuse,
d'une vivacité de teinte, pureté de coloris incomparable »,
paraissant « illuminés intérieurement d'une clarté si vivante » qu'ils
sont un enchantement (auto-observation de R., p. 295). Le bleu, le
rouge, le pourpre, le vert, le jaune avaient la pureté, la vivacité et la
« suavité » que l'auteur qualifie d' « inexprimables », ce qui semble
indiquer surtout une modification affective d'ordre euphorique.
De fait, dans l'observation de Mlle A. de K., on note une «langueur
agréable » avec rires nerveux, et une excitation consécutive assez,
durable.
Il y a parfois des visions lilliputiennes (plus fréquentes d'après
l'auteur par emploi du « Yagé » qui donne aussi des visions ma-
cropsiques).
Mais en somme l'action toxique se manifeste par une excitation
élective de l'appareil central de la vision et surtout de la vision chro
matique, électivité fort intéressante, et paraissant dépendre de la
mescaline (ou a-3 : 4 : 5 — triméthoxyphényl— ß éthylamine).
Ajoutons que l'auteur envisage le peyotl comme une drogue
d'épreuve pour favoriser l'apparition de rêveries révélatrices à titre
d'adjuvant des méthodes psychanalytiques. H. P.
V. — Sensation et Perception
1° Généralités. Lois de la Sensation et de la perception.
La Forme. Synesthésie. Illusions et sens spatial
JOHN HERBERT PARSONS. — An Introduction to the Theory of
Perception [Introduction à la théorie de la perception). — In-8 de
254 p. Cambridge, University Press, 1926.
Dans cet excellent volume, clair, documenté, intéressant, élégam- S26 AÎULVSE8 B1BLI06BAPH1QBBS
ment présenté, abondamment iEustré, l'auteur a'a cherché qu'à
apporter quelques Prolégomènes à un traité de la Perception, qui
devrait envisager un bien large champ du domaine psychologique, et
à fournir une hypothèse de travail. On connaît déjà le beau travail
de l'auteur, qui est ophtalmologiste, sur la vision des couleurs. Tout
en donnant cette fois une large place aux problèmes de perceptioa
visuelle dont l'importance est capitale, sir J.-H. P. a étendu sa do
cumentation à d'autres domaines sensoriels, et il a envisagé de
grandes questions biologiques liées à celles des fonctions perceptives
dont, s'inspirait de Head, il se représente trois stades, dyscritique,
épieritique, et syncrétique -{par intégration corticale).
Après un rapide examen de la genèse de la perception, et quelques
brèves mais intéressantes données sur les dispositifs récepteurs, on
trouve une étude du comportement instinctif et de l'émotion : l'état
affectif guide la tendance (« conation »), pendant que la connaissance,
sur le plan perceptif, guide, par une modification appropriée des
réactions instinctives, l'exécution des actes régis par la tendance.
L'étude des « Patterns », perceptifs nous conduit de la sensation
à la perception — résultat d'une activité « intégrative », — et au
« meaning », avec examen de la théorie de la Gestalt et des fondements
physiologiques de cette conception.
Après un examen des sensations cutanées, vient un excellent exposé
des données que fournit Panatomie comparée, au point de vue
des voies et des centres des diverses sensibilités, utilisées pour com
prendre les réponses motrices « dyscritiques », sans spécificité per
ceptive, en particulier les attitudes et réflexes de « posture ■».
La perception de l'espace et du mouvement chez les animaux et
chez l'homme, la dualité des mécanismes de vision, « dyscritique » et
« épicritique », les lois du temps des sensations de la vue, les phéno
mènes d'induction (d'après les travaux d'Allen) sont l'objet des
chapitres suivants ; et, après une étude de la conduction d'excitation
visuelle, et de l'anatomie comparée de l'œil, un dernier chapitre est
consacré, sous le titre « L'homme et ses ancêtres » à la conception
générale de la perception, complexe primitif dont la sensation est
abstraitement extraite, conception judicieuse et très clairement
exposée. H. P.
JOHN DEWEY. — The Naturalistic Theory of Perception by the
Senses (La théorie naturaliste de la perception par les sens). —
J. of Ph., XXH, 22, 1925, p. 596-605.
Dans son sens initial, la perception sensible signifie l'ohservatioii
et la reconnaissance d'objets au moyen d'organes corporels. La
question qui se pose est de savoir la façon dont ces instruments
affectent l'acte et les résultats qui en découlent. Du point de vue
épistémologique, la perception sensible signifie une seule espèce de
perception, et la qualité sensible une sorte de qualité si spéciale
qu'elle peut être définie psychique ou mentale. Du point de vue
naturaliste, la perception est toujours la même et les adjectifs préfixes
comme « sensoriels » se rapportent aux moyens, c'est-à-dire aux
organes. Selon cette manière de voir, la différence, par exemple,
entre la couleur et des perturbations électromagnétiques sont des faits SENSATION ET PERCEPTION. GÉNÉRALITÉS §27
-différents dans un seul et même monde d'objets, alors que du point
■de vue épistémologique, il y a un abîme de nature entre ces deux
•ordres de phénomènes, le problème étant de voir où est la réalité.
L'ancienne conception distinguait le sensible de l'intelligible. On
continue à employer ces deux termes alors que la science moderne a
abandonné les catégories de potentialité et d'actualité pour celles de.
contacts physiques et de mouvement.
Les arguments épistémologiques sont affectés d'une ambiguité
■consistant à traiter les objets empiriques (arbres, pierres, étoiles)
alternativement, soit comme les causes des qualités, soit comme des
groupes corrélatifs de ces qualités. Dewey propose la distinction
suivante :
1° Certaines perturbations moléculaires en interaction avec un
autre arrangement moléculaire (empiriquement identifié avec l'orga
nisme humain) causent différents phénomènes de forme ; 2° L'autre
mode de constatation se rapporte seulement aux relations empiriques
avec ce qui est empiriquement perçu. Il n'y a pas de problème de

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