Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La Forme. Synesthésies. Illusions et Sens Spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 521-532
13 pages
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Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La Forme. Synesthésies. Illusions et Sens Spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 521-532

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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 521-532
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

1° Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La
Forme. Synesthésies. Illusions et Sens Spatial
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 521-532.
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1° Généralités. Lois de la Sensation et de la Perception. La Forme. Synesthésies. Illusions et Sens Spatial. In: L'année
psychologique. 1927 vol. 28. pp. 521-532.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6461SENSATION ET PERCEPTION. GENERALITES 521
568. — C.-H. SYZ. — Psycho-galvanic studies on sixty-four medical
students (La réaction psychogalvanique chez 64 étudiants en
médecine). — Br. J. of Ps., XVII, 1, 1926, p. 54-69.
La réaction psychogalvanique est en rapport avec la constitution
émotionnelle du sujet. Elle présente pour chaque individu un en
semble de caractéristiques assez constant. La rapidité de la réaction,
la forme de la courbe, ses irrégularités varient avec chacun. La fr
équence des réactions donne une mesure de l'aptitude à l'émotion,
l'amplitude indique l'intensité de l'état émotionnel, qui donne aussi
naissance à des ondes secondaires (réponse prolongée). Parfois il se
produit des réactions spontanées (sans excitation extérieure) ; elles
signifient que le sujet est particulièrement émotif et qu'il est sensible
à des stimuli internes. L'irrégularité de la courbe galvanique corres
pond à l'instabilité et au déséquilibre émotionnel, comme le montrent
les recherches faites sur des sujets pathologiques. Le réflexe psycho
galvanique peut donc être utilisé pour déceler les traits caractéris
tiques de la constitution émotionnelle d'un groupe de sujets ou même
d'un sujet déterminé.
Les stimuli employés par S. étaient une liste de 50 mots» des
excitants sensoriels, etc. L'auteur reconnaît lui-même ce que ce
procédé a d'un peu artificiel. Les sujets ont réagi à environ un tiers
des mots présentés. Les sujets qui réagissent le moins souvent sont
aussi les mieux équilibrés au point de vue émotionnel. Les individus
qui donnent beaucoup de réactions ont en général une résistance
électrique faible ; mais la réciproque n'est pas vraie. G. P.
V. — Sensation et Perception
généralités. lois de la sensation et de la perception.
La Forme. Synesthésies. Illusions et Sens Spatial.
569. — MARCEL FOUCAULT. — Cours de Psychologie. — II.
Les sensations élémentaires. — In-8 de 264 p. Paris, Alcan,
1928. Prix : 20 francs.
F. continue courageusement la publication d'un cours qui doit
comprendre un grand nombre de volumes.
Le deuxième tome est consacré aux sensations, et il se montre
d'une rédaction très personnelle et originale, ne faisant nullement
double emploi avec des Traités dans lesquels on cherche à donner
un exposé documenté et objectif de l'état actuel de la science : F. donne
le résultat de ses réflexions et de ses recherches, de ses études bibli
ographiques sur les questions qu'il a lui-même approfondies, laissant
de côté les autres ou passant très vite sur elles.
Aussi, dans ce volume sur les sensations élémentaires ne doit-on
pas s'étonner d'un déséquilibre qui surprendrait dans un traité : Sur.
260 pages de texte, il y en a juste la moitié, soit 130, consacrées aux
sensations cutanées, et dix fois moins, une douzaine, aux sensations
auditives. C'est que l'auteur n'a pas l'ait de recherches personnelles 522 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sur les dernières, et a consacré des années d'investigation aux pre
mières.
Les sensations visuelles comprennent une quarantaine de pages,
parce qu'elles ont prêté à quelques séries de recherches, mais, bien
entendu, il ne peut s'agir d'un exposé complet, même succinct,
relatif à la psychologie de la vision élémentaire. La liste des para
graphes de ce chapitre le montre bien : sont étudiés : le problème
de la vision et ses bases anatomo -physiologiques ; l'hypothèse de
Hering, la vision indirecte des couleurs ; la cécité aux couleurs ; le
mélange des couleurs ; l'adaptation ; le contraste simultané ; les
images consécutives.
On trouve toujours un exposé des conceptions propres de l'auteur ;
par exemple au sujet de l'impression de gris, complétant les vues de
Hering, il croit pouvoir dissocier toujours les éléments psycholo
giques d'un mélange, éléments constitués par les sensations de blanc
et de noir, se combinant au lieu de s'annuler.
Dans les chapitres relatifs aux sensations cutanées, on trouve bien
des données inédites sur des expériences de F., avec une analyse
psychologique très serrée. Certains des résultats ne laissent pas
d'être discutables : Par exemple l'extrême variabilité des réponses à
une stimulation tactile qui ne permettrait guère de définir un seuil
est peut-être moins due à l'instabilité du sujet qu'à celle de l'expér
imentateur, étant données'les difficultés de technique dans l'excitation
de la main, au point de vue du siège exact du stimulus ou de la
vitesse d'application, qui joue un rôle si important.
Mais, que l'on partage ou non les idées, très solidement exposées,
de l'auteur, on lit son livre avec beaucoup d'intérêt et de profit.
H. P.
570. — L. FRÉDÉRICQ. — Nos sensations et le monde extérieur.
— F.' Scientia, revient sur XLI, la 3, notion, 1927, p. magistralement 193-202. exprimée déjà par
J. Müller il y a un siècle, que nos sensations, si elles correspondent
en général à des phénomènes extérieurs à l'organisme, ne peuvent
nous renseigner sur ces phénomènes mais seulement sur leur durée
et leur intensité. Nous ne recevons, en effet, que des messages ner
veux, de nature identique, et ne différant que de durée, de rythme
et d'intensité, la spécificité étant donnée par les cellules qui reçoivent
ces messages. H. P.
571. — L. FRÉDÉRICQ. — Henri Bergson et l'Intensité des
Sensations. — Ar. int. de Ph., XXIX, 4, 1927, p. 419-422.
Bergson a cru établir dans les « Données immédiates » que les
sensations ne sont pas des grandeurs susceptibles d'accroissement
ou de diminution. L'intensité ne serait pas un attribut de la sensa
tion, ce que nous prenons pour des différences de quantité, dans nos
sensations, ne sont au fond que des de qualité mal inter
prétées.
Contre cette thèse, aussi lointaine de la réalité des faits objectiv
ement observés, que beaucoup d'autres théories bergsoniennes, SENSATION ET PERCEPTION. GENERALITES 523
F. s'élève avec raison et démontre par plusieurs exemples empruntés
aux différents domaines sensoriels ce qu'elle a de peu fondé.
Prenons des solutions de NaCl contenant 2 grammes, 2 gr. 50,
3 grammes de sel. Si nous les goûtons successivement, il est bien évi
dent que nous ne pourrons les distinguer que par une différence d'in
tensité, la qualité restant exactement la même. On ne verrait un
changement de cette qualité qu'en employant de très fortes concent
rations faisant apparaître une impression désagréable ; mais alors,
d'autres terminaisons nerveuses, ce que Bergson ne semble pas avoir
vu, interviennent dans l'élaboration de la sensation ressentie.
Les faits sont trop évidents pour qu'il soit utile d'insister, un même
appareil nerveux périphérique centripète, soumis à des excitations
d'intensités modérées, mais différentes, peut nous procurer des sen
sations qui ne diffèrent les unes des autres que par leur intensité,
sans qu'intervienne un changement de qualité.
Je ne reprocherai à F. qu'une chose : la brièveté de sa note : les
théories bergsoniennes sont si bien ancrées dans beaucoup d'esprits,
même quand elles sont en contradiction avec les faits d'observation
élémentaire, qu'il faut insister pour que le bon sens et l'évidence
reprennent, à leur encontre, leurs droits les plus indiscutables.
M. F.
572. — L. BARD. — De la transmission par l'influx nerveux des
tonalités affectives des sensations. — J. de Ps., XXIV, 2, 1927,
g*p. 113-133.
Les tonalités affectives qui s

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