Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique. Thérapeutique - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 457-477
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Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique. Thérapeutique - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 457-477

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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 457-477
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 23
Langue Français
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Extrait

a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers.
Caractérologie pathologique. Thérapeutique
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 457-477.
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a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique. Thérapeutique. In: L'année psychologique.
1931 vol. 32. pp. 457-477.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5062Psychologie pathologique 457
5° pathologique
a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie
pathologique. Thérapeutique l
554. - H. HARTMANN, M. PAPPENHEIM et E. STRANSKY. -
I internationale Tagung für angewandte Psychopathologie und
Psychologie (Vienne. 5-7 juin 1930). — In-8° de 243 pages. Berlin,
S. Karger, 1931. Prix : 17,60 R. M.
Le compte-rendu de la première réunion internationale de Psychop
athologie et Psychologie appliquées paraît comme 61e cahier des
« Abhandlungen aus der Neurologie, Psychiatrie, Psychologie und
ihrer Grenzgebieten ».
On y trouve le discours présidentiel de M. Pappenheim, de Vienne,
rendant hommage à Freud qui, d'après lui, a été le premier à édifier
une théorie psychopathologique comportant une application génér
ale à la vie et à la culture, et sans qui la psychopathologie appliquée
n'aurait pu naître.
Parmi les nombreux rapports et travaux publiés dans cet inté
ressant recueil on peut citer ceux de Allers (signification de la psycho
pathologie pour la psychologie), Karl Beth (psychopathologie et
psychologie religieuse), K. Bühler (l'emploi du signe chez l'homme
et les animaux), Eliasberg (science du travail et psychopathologie),
Eiismann (psychose collective ©t individu), Hitschmann (patho
graphie et psychanalyse), Luxenburger (psychopathologie et héréd
ité), H. W. Maier (psychopathologie et droit pénal), Prinzhorn
(Klages et la psychopathologie), Morgen thaler (psychothérapie et
politique), Sigerist, Stransky, Suter (psychotechnique et psychopat
hologie), Federn (style névrosique), A. Flack (mouvements d'ex
pression), Ludmilla Gatzuk (réflexologie et psychopathologie),
Stoekert (physiologie de l'hypnose), etc.
Jl n'est pas possible de rendre compte de cette masse d'études
très variées dont beaucoup sont d'un grand intérêt. H. P.
555. - H. BECKETT LANG et J. A. PATERSON. - A prel
iminary report on functional psychoses (Rapport préliminaire sur
les psychoses fonctionnelles). — Pr. of N. Ac. of Se, XVII, 11,
1931, p. 603-611.
On a admis (Bancroft et Richter) que les désordres dits fonc
tionnels pouvaient dépendre de degrés anormaux de dispersion
des colloïdes nerveux, dans la direction inverse d'une « surdispersion »
ou d'une agglomération. Dans le premier cas, les agents coagulants
doivent être efficaces, et dans le second, les agents « peptizants ».
Les auteurs ont cherché à vérifier cliniquement l'hypothèse, en
utilisant comme agent coagulant l'amytal de soude (0 gr. 5 par jour)
et comme agent peptizant le rhodanate de (1 gramme par
jour) dans 16 cas, dont ils donnent quelques relations à titre d'exemple
(démences précoces, manie, alcoolisme à dépression, épilepsie).
1. Voir aussi les n°« 56, 60, 61, 64, 68, 234, 236, 528, 622, 623, 688, 762, 4§8 ANALYSÉS BIBLIOGRAPHIQUES
Les effets améliorants ou aggravants des deux substances con
duisent les auteurs à confirmer l'hypothèse, qui permettrait d'instituer
une thérapeutique rationnelle de la démence précoce catatonique,
où il y a surdispersion et amélioration par l'agent coagulant (aggra
vation par le peptizant) et de l'épilepsie ou de la folie maniaque
dépressive, où il y a au contraire sous-dispersion, agglomération
excessive, et où c'est l'agent peptizant qui se montre favorable.
Si ces résultats se confirmaient, il y aurait là une relation bien
curieusement directe entre des processus élémentaires de physico
chimie cellulaire et la Symptomatologie complexe des psychoses !
H. P.
556. — J. HAMEL. — Notions de Psycho-physiologie. Pathogénie
des affections mentales. — An. Méd.-ps., LXXXIX, ï, 1, 1931,
p. 1-10.
A la psychologie, la psychiatrie emprunte son langage, à la neu
rologie ses notions de cause. La neurologie doit être d'ailleurs élargie
à l'étude de l'organisme tout entier qui exerce son influence sur le
psychisme par l'intermédiaire du système nerveux. L'A. repousse
comme inutile la notion d'inconscient. H. W.
557. — G- HBUYER. — Les principes de neuro-psychiatrie infant
ile. - Hygiène mentale, XXVI, 8, 1931, p. 185-197.
L'auteur veut montrer la grande importance que présente la
connaissance des étapes de l'évolution psychique de l'enfant et des
lois qui la dirigent.
Trois points lui paraissent fondamentaux pour l'éducation des
enfants.
1° Dans les trois premières années, il faut surveiller la date de
l'apparition des divers signes neurologiques.
2° De 3 à 6 ans, l'éducation doit être surtout sensorielle et sensori-
motriee.
3° II faut dépister le plus tôt possible les divers types du caractère
de l'enfant, car s'il est impossible de les modifier, il faut du moins
essayer de les adapter au milieu dans lequel vit l'enfant et aussi
d'adapter le milieu au caractère. M. H. P.
558. — CH. STRASSER. — Das Gesetzmassige im psychischen
Geschehen (Le régulier dans la vie psychique). — Ar. Su. de Neur.,
XXVII, 2, 1931, p. 373-382.
Considérations diffuses et verbales sur l'action du normal (qui
implique coordination des capacités dans une simultanéité de
l'homme complet) et de l'anormal, ainsi que de la santé et de la
maladie, dont le critère fondamental se trouve dans la souffrance
(Leiden) subjective et objective.
Il faut connaître les lois du psychique normal et de l'anormal
pour fonder une psychiatrie correcte qui s'épanouira en thérapeut
ique. Et pour connaître ces lois, il suffit de s'adresser à l'ouvrage
de Vera Strasser « Die Denkmethoden und ihre Gefahren ».
H. P. PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 459
559. - SANTE DE SANCTIS. - La regressione psichica (La ré
gression psychique). — Scientia, XLIX, 1931, p. 31-42.
A propos de cette expression aujourd'hui commune, l'auteur
envisage quelques courants de la psychopathologie moderne, en
relation avec l'influence freudienne.
Hughlings Jackson a montré que dans certaines affections ner
veuses, le contrôle des centres inférieurs cesse, et dès lors reparaissent
des fonctions, normalement réprimées, ou refoulées. L'épicritique
réprime aussi le protopathique, qui peut apparaître
libéré au cours de la régénération des nerfs, d'après les expériences
de Head, qui a montré que le réprimé n'est pas cependant sans
exercer une action.
La régression à des stades antérieurs, peut favoriser de tels retours
fonctionnels, des réapparitions d'activités instinctives inhibées,
réprimées.
Or, la régression est un phénomène psychologique de la vie nor
male, se manifestant dans le rêve (qui fait revivre la préhistoire de
l'esprit, et rejette dans le passé d'autant plus que le sommeil est
plus profond), dans cette attitude assez fréquente qu'on appelle
le refuge dans la maladie, à rapprocher du refuge dans l'enfance,
forme évidente de régression, qui se rencontre chez des vieillards,
enfin dans les retours mnémoniques.
Dans les psychonévroses, l'action de régression est aujourd'hui
banale : Rivers fait de l'hystérie un retour aux modes primitifs
de réaction vis-à-vis du danger (réactions d'immobilisation). Mais
il ne faut pas exagérer la portée des explications fondées sur la
régression qui n'est qu'une idée directrice très générale. Et en par
ticulier il est nécessaire de se rappeler que la régression ne peut faire
revivre le passé tel quel, et qu'il y a intégration dans le présent :
« Chaque expérience archaïque libérée n'est pas un pantin psychique
qui surgit comme d'une boîte à surprise ; c'est un système
de formation nouvelle, donc original, construit sur de vieux fonde
ments, mais avec des matériaux empruntés à l'ambiance historique,
aux habitudes mentales individuelles et à l'actualité. » H. P.
560. -

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