Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 586-597
13 pages
Français

Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 586-597

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
13 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 586-597
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus
physiologiques.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 586-597.
Citer ce document / Cite this document :
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 586-
597.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5207586 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
pensation d'une différence donnée d'intensité des 2 sons (entre 1 ,9 et
18,1 décibels) par une différence de phase correspondant à un inter
valle de temps constant (2 à 32 microsecondes).
Cela indique qu'il n'y a pas une action propre de la différence de
phase comme telle, mais seulement d'une différence des temps d'accès
aux deux oreilles comme dans la latéralisation des bruits, différence
l'emportant beaucoup sur celle des intensités sonores, puisque,
lorsqu'un des sons est 16 fois plus intense que l'autre (différence de
12 décibels) il suffit pour la compenser d'une différence de temps de
0, a 024 (24 millionièmes de seconde). Et le poids des déterminations
(au nombre de plus de 50) est grand, chaque valeur étant fondée sur
un grand nombre de mesures (entre 35 et 110). H. P.
7° Vision. Motricité oculaire
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus
physiologiques 1
973. — J. GUILD. — Some problems of visual reception {Quelques
problèmes de réception visuelle). — Discussion on vision, Physical
Society, Londres, 1932, p. 1-26.
L'auteur expose le point de vue d'un physicien sur les problèmes
de vision, d'un physicien particulièrement informé et sagace, et son
étude est très attachante.
Il rappelle d'abord que la théorie trichromatique ne concerne nulle
ment, à ses yeux, la sensation, mais uniquement le stimulus, et que
sa proposition fondamentale est la suivante : « Si deux stimuli sont
représentés par les mêmes valeurs numériques en ce qui concerne les
trois variables composantes, ils provoquent, toutes choses égales
d'ailleurs, la même sensation. »
Comment le physicien se représente-t-il le système de réception ?
Il faut en premier lieu un récepteur directement influencé par les
radiations, et dont les propriétés déterminent la sensibilité spectrale
du système, en second lieu un connecteur, qui transmet un message
dépendant seulement de la grandeur des effets produits dans le
récepteur, en troisième lieu un indicateur, qui, recevant le message,
induit un état physique d'activité réalisant une présentation objec
tive, et enfin, en quatrième lieu, un connaisseur appréhendant un ou
plusieurs éléments essentiels de la présentation faite par l'indicateur,
en sorte qu'il se trouve averti de l'état de stimulation du récepteur.
La relation entre l'intensité du stimulus et l'élément quantitatif
de l'activité éveillée dans le connaisseur dépend des propriétés des
quatre termes : Relation de l'intensité de radiation avec l'état phy
sique engendré dans le récepteur, relation des. variations du message
avec celles de cet état, modalités de la relation de la présentation le message, enfin de 1'« awareness » du connaisseur avec la
présentation.
1. Voir aussi les n08 118, 119, 149, 166, 167, 172-175, 181, 236, 283, 304-
327, 483-485, 993, 1038, 1039. MOTRICITÉ OCULAIRE 587 VISION.
Pour ces quatre ordres de relations, il peut y avoir une proport
ionnalité simple, ou des déviations de cette relation, par exemple
quand s'applique le tout ou rien.
Dans le système à récepteurs combinés, il y a trois types possibles
de relations : ou bien chaque récepteur est lié à un indicateur distinct,
constituant une modalité particulière ; ou bien les récepteurs, étant
de types distincts, les indicateurs sont tous de même modalité, ou
enfin ce sont les récepteurs qui sont tous du même type, et les indi
cateurs qui comportent des modalités différentes.
En s'approchant des données concernant le système récepteur
visuel, l'unité physiologique fonctionnelle du récepteur est repré
sentée par le triple système de la théorie trichromatique ; le connec
teur est la chaîne nerveuse, dans laquelle il n'y a qu'une sorte de
message transmis, une catégorie d'influx ; la différenciation centrale,
en négligeant le « no man's land » entre activité physiologique et
conscience, peut être schématisée physiquement en ce qui concerne
la présentation par l'indicateur, avec ses modalités (la sensation étant
la réaction du connaisseur à la présentation).
Le fonctionnement de la vision exige, au minimum, trois types
de récepteurs, et trois modalités de présentation centrale, mais peut
en comporter un très grand nombre.
Les variations des propriétés spectrales des récepteurs peuvent
s'ordonner autour de 3 types moyens distincts, ou bien s'ordonner
suivant la courbe normale autour d'un type moyen unique.
En ce qui concerne les schémas les plus simples, trois hypothèses
sont possibles :
1° II y a un grand nombre de types de récepteurs s'écartant au
hasard d'un même type moyen, et trois modalités centrales ; si la
probabilité de liaison d'un récepteur à unie des 3 connexions centrales
dépend de la position spectrale de sensibilité maxima, pour chaque
récepteur, pratiquement se réalisent trois systèmes indépendants de
réception ;
2° II existe trois types de récepteurs distincts et un grand nombre
de modalités centrales différentes (s'écartant au hasard d'un même
type moyen) ; comme dans le cas précédent, la probabilité de liaison
peut, si elle dépend d'une prédominance dans la modalité, réaliser
les 3 systèmes indépendants ;
3° II existe, d'un côté 3 types de récepteurs, de l'autre 3 types de
modalités, et les connexions se font entre types définis.
C'est cette troisième hypothèse qui se rapproche du point de vue
de Young et Helmholtz. Mais elle manque de souplesse, selon G.,
qui pense que la première trop compliquée (en raison des capacités
de localisation et discrimination spatiale rétinienne) peut être aban
donnée, et a quelque sympathie pour la seconde.
En ce qui concerne la dualité des cônes et bâtonnets, il considère
qu'elle peut intéresser le biologiste, mais dans ses schémas de physi
cien, il ne s'en préoccupe pas, puisqu'il n'a pas besoin de faire appel
à 4 variables indépendantes (cela dans la mesure où il n'envisage pas
dans sa totalité le problème du fonctionnement visuel !).
Si un schéma abstrait peut exprimer les faits, il n'y a pas besoin,
à ses yeux, de chercher plus loin, montrant la prédominance de la 588 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
représentation mathématique, comme but nécessaire et suffisant.
Quelques pages sont en outre consacrées aux capacités discrimina
tive« de l'œil.
G. fait remarquer très justement que l'étude de la sensibilité diffé
rentielle par comparaison des deux plages lumineuses entre lesquelles
on cherche à réaliser la plus petite différence de brillance perceptible,
ne permet pas d'intégrer des échelons d'une sensation, puisque l'on
compare, non pas deux niveaux de l'effet d'une même stimulation
sensorielle, mais des de deux systèmes voisins, mais diffé
rents. (Mais la méthode de la variation d'une plage a aussi été em
ployée, d'une façon insuffisamment systématique encore.)
Pour l'explication de la variation d'intensité par échelons, G. adopte
la conception du « recrutement » fondée sur le tout ou rien et manif
este de la sympathie pour les hypothèses de Hecht. Il trouve que
les variations de fréquence d'influx ne peuvent avoir valeur explica
tive, parce qu'elles sont « immatérielles » ! H. P.
974. — D. ROAF. — The sensation of light as a photochemical
process {La sensation de lumière comme processus photochimique). —
Discussion on Vision, Physical Society, Londres, 1932, p. 189-193.
L'auteur compare les données relatives à la courbe de sensibilité
différentielle en fonction de l'intensité avec les exigences des théories <

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents