Généralités. Théories. Lois psychophysiques. Processus physiologiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 443-462
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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 443-462
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a)Généralités. Théories. Lois psychophysiques. Processus
physiologiques
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 443-462.
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a)Généralités. Théories. Lois psychophysiques. Processus physiologiques. In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 443-
462.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4550SENSATION ET PERCEPTION 443
R. ALLERS et O. BENESI. — Zur Frage nach der Wahrnehmung
der Schallrichtung {Sur la question de la perception de la direction
sonore). — Z. für g. N., 76, 1923, p. 28-41.
L'auteur emploie un phonomètre à chute et compare l'audition
monauriculaire et binauriculaire.
Il ne remarque pas d'influence de l'intensité sur l'exactitude des
perceptions de direction, mais seulement sur la certitude subjective,
et note des différences nettes dans la localisation avec une ou deux
oreilles (tendance binauriculaire au transfert d'arrière en avant, et
tendance monauriculaire au transfert du côté de l'oreille en fonct
ion), mais, s'appuyant sur des localisations avec une seule oreille,
comme sur la localisation correcte avec les deux oreilles d'excitations
liminaires, il prétend réfuter la théorie de la localisation par diff
érences d'intensité ; comme la des différences de phase ou
de durée ne peut expliquer la localisation monauriculaire, l'auteur
juge que cette théorie est réfutée par là même (ce qui reviendrait
à dire que l'existence du relief monoculaire réfute la théorie stéréos-
copique du relief binoculaire) et fait intervenir des qualités sonores
révélatrices de la direction, dont des recherches nouvelles pourront
peut-être préciser la nature. H. P.
7° Vision. Motricité oculaire
a) Généralités. Théories. Lois psychophysiques.
Processus physiologiques
CHARLES RICHET. — Dictionnaire de Physiologie. — T. X, 2e Fasc
icule, in- 8, p. 209-576, Paris, Alcan, 1923.
Le fascicule continue l'article Lumière, commencé dans le précé
dent, et qui s'étend jusqu'à la page 572.
Bien qu'il ne soit pas signé, aux innombrables citations de Raphaël
Dubois, dont beaucoup n'ont, avec le sujet, que des rapports très
lointains (théorie du sommeil, mitochondries et bioprotcon, anti-
cinèse rotatoire, etc.), on sait quel est l'auteur.
L'article divisé en : production de lumière par les êtres vivants; et
action de la lumière sur les êtres vivants, est intéressant, très riche,
d'information large ; on sait que dans les recherches sur la photo
genèse, l'auteur tient une grande place ; malheureusement, Raphaël
Dubois n'envisage pas toutes les contributions d'un point de vue
assez élevé, pour obtenir une perspective suffisante ; il ne voit les
choses qu'à travers ses propres idées, ses propres travaux, ses soucis
personnels, dont celui de priorité est dominant. Aussi, toutes les
fois qu'il est en jeu — et c'est bien souvent — ne peukon accepter
son point de vue que sous bénéfice d'inventaire. Mais il y a beau
coup à prendre dans son travail, et, une fois averti, on tirera grand
profit de sa lecture.
Le dernier article de ce fascicule est Manganèse. Le prochain fas
cicule terminera le tome X de cette très importante et précieuse
publication qui fait honneur à la physiologie française, et dont on
souhaite l'achèvement rapide, a H. P. 444 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ANDRÉ BROGA. — Leçons d'optique physiologique. — In-8 de
150 p., Paris, Revue d'optique, 1923.
Les leçons publiées en autographie par M. A. Arnulf ont été pro
fessées à l'Institut d'Optique nouvellement fondé.
Elles traitent de l'œil et de ses caractéristiques, de l'aberration,
du chromatisme, du mécanisme de l'accommodation, de la structure
rétinienne, puis des corrections oculaires, de l'ophtalmoscope, et
de la topographie rétinienne. Viennent ensuite les questions psy
chophysiologiques sur les sensations de lumière et de couleur, sur la
sensibilité différentielle et l'acuité, sur l'action des lumières brèves,
les notions de distance et de profondeur, enfin sur l'éclairage (util
isation par l'œil des sources industrielles).
L'auteur ne fournit, sur ces grandes questions, que quelques brèves
données, empruntées, toutes les fois qu'il le peut, à ses propres tra
vaux, en prenant soin, pour son auditoire de candidats ingénieurs
opticiens, d'indiquer la signification pratique, l'utilisation possible
des notions théoriques.
H. P.
O.E. MUELLER. — Zur Theorie des Stäbchenapparates and der
Zapfenblindheit {Contribution à la théorie de V appareil à bâtonnets
et de la cécité des cônes). — Z. für Sin., 54, 1 et 2-3, 1922, p. 9-48
et p. 102-145.
Dans les cécités chromatiques complexes, on observe un syndrome
qui est rapporté à la cécité des cônes (nyctalopie), caractérisé par
un scotome central, du nystagmus, une diminution notable d'acuité
visuelle, une visibilité spectrale caractéristique de l'adaptation à
l'obscurité, etc. Tous ces phénomènes sont en accord avec un fonc
tionnement exclusif des bâtonnets.
Quelques difficultés se présentent cependant, du fait d'une adap
tation plus rapide à l'obscurité, dont il faut rendre compte, de la
photophobie et de l'absence, en certains cas, du scotome maculaire.
Au cours de son importante étude, très documentée, G.-E. Müller
explique la plus grande rapidité d'adaptation à l'obscurité en cas
-de cécité des cônes par la suppression d'une influence inhibitrice
que le fonctionnement des cônes exerce normalement sur la régé
nération du pourpre, et qui continue à s'exercer comme effet rési
duel pendant quelque temps (ce qui expliquerait l'accélération au
bout de 10 minutes du processus d'adaptation, d'après la courbe de
croissance de sensibilité établie par Piper, courbe en S, comme
on le sait), L'absence d'inhibition rendrait compte aussi de l'éblouis-
sèment, de la photophobie, en lumière modérée, par suite de l'exal
tation de sensibilité corrélative de l'augmentation de pourpre,
ainsi que la différentielle accrue.
Pour le cas où le scotome central fait défaut, l'auteur incline à
penser que cette anomalie tient à l'existence, chez certains individus
de bâtonnets en plus ou moins grand nombre, disséminés dans le
•centre de la rétine, ce qui est en accord avec un certain nombre des
•différences individuelles observées dans les caractéristiques de la
vision centrale. SENSATION ET PERCEPTION 445
G.-E. Müller en vient alors à envisager d'une façon plus générale,
en utilisant les observations de nyctalopes, le fonctionnement des
bâtonnets dans la vision.
Il note que le rôle du pourpre des bâtonnets diminue au fur et à
mesure que la lumière augmente, en sorte que, fondée sur le pourpre,
la fonction des bâtonnets ne peut être qu'une vision à l'obscurité.
Mais il pense que les bâtonnets fonctionnent aussi à la lumière,
et expose les données sur lesquelles il fonde cette opinion. Il a montré
que le seuil d'excitabilité électrique des bâtonnets (d'après l'inten
sité minima de courant donnant une impression lumineuse dans une
région périphérique de la rétine), était le même dans l'œil adapté à
l'obscurité ou à la lumière. Ainsi le bâtonnet reste très sensible, plus
que le cône, mais il est protégé du fait que le pourpre n'intervient
plus. En réalité, les bâtonnets comme les cônes posséderaient une
substance excitable donnant les excitations blanc et noir, et la des
truction du pourpre interviendrait, par un couplage catalytique de
cette réaction photochimique d'un sensibilisateur optique, avec la
réaction purement chimique de la substance excitable.
Les bâtonnets ne peuvent-ils même fournir une certaine sensibil
ité chromatique : c'est ce que semble indiquer l'impression bleue
obtenue par adaptation à l'obscurité. Toutefois, une autre hypothèse
est possible, c'est qu'il existe dans l'article externe des cônes une
petite quantité de pourpre, intervenant pour engendrer la sensation
de bleu.

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