Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 701-717
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 701-717
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 701-717.
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VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 701-717.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4878■
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HABITUOE ET MEMOIRE. APPRENTISSAGE. TEMOIGNAGE 701
aux symboles collectifs qui les expriment, la communication peut
s'établir, comme aussi, mais cette fois dans le domaine du cons
cient, dans la région intellectuelle. L'erreur du surréalisme, selon
l'auteur, serait de s'être fondé précisément sur la proposition
contraire. M. F.
VII. — Habitude et Mémoire. Apprentissage.
Témoignage 1
920. — R- HENNIG. — Neue Beobachtungen von abnormen Daten-
gedächtniss (Nouvelles observations sur une mémoire anormale des
dates). — Z. f. Ps., CVI, 1-2, 1928, p. 107-118.
R. H. communique de nouvelles observations sur son étonnante
mémoire des dates dont il a souvent entretenu les lecteurs de la Z. f. Ps.
Il possède un nombre énorme de dates (jours, mois, année), au point
de pouvoir presque toujours citer un événement pour toute date
qu'on lui propose. Ces dates s'ordonnent sur un diagramme personnel
malgré l'importance de l'élément optique ou auditif, les mêmes dates
antérieures ou postérieures à l'ère chrétienne ne s'évoquent jamais
l'une l'autre. Les dates sont très nettement sympathiques ou anti
pathiques. Ce sujet passionne l'auteur depuis sa jeunesse. P. G.
921. — E. P. CATHCART et S. DAWSON. — Persistence : A
characteristic of remembering (La persistance, caractéristique de
là mémoire). — Br. J. of Ps., XVIII, 3, 1928, p. 262-275.
On demande au sujet de travailler à Pergomètre à sa vitesse
« naturelle » c'est-à-dire à celle, qui lui paraît la plus confortable.
Puis on lui fait faire une nouvelle série de mouvements à une vitesse
imposée, tantôt plus petite, tantôt plus grande que sa vitesse naturelle.
Enfin, après un temps de repos, on lui demande de reprendre sa
vitesse « naturelle ».
On observe toujours dans ce cas une variation par rapport au
premier essai. La vitesse naturelle du troisième essai est influencée
par la vitesse imposée dans le second et elle varie dans le même sens,
c'est-à-dire qu'elle augmente ou diminue selon que la vitesse du second
essai a été augmentée ou diminuée.
Dans une seconde série d'expériences, le sujet travaillait de 3 à
8 minutes à une vitesse modérée, il se reposait trois minutes, travaillait
6 à une plus petite ou plus grande qu'il s'efforçait
de garder constante, se reposait trois minutes, puis pendant 6 à 8 mi
nutes s'efforçait de reproduire la vitesse du premier essai. Là encore
on constate le même phénomène, la persistance, pendant le troisième
essai, de l'augmentation ou de la diminution de vitesse imposée dans
le second.
1. Voir aussi les n°« 146- [280-285] 298-299-305-308-309-369-453-534-567-
702-1040. 702 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Une autre série d'expériences a été faite «n donnant à chaque essai
une durée d'une demi-heure, les essais se succédant à intervalle d'une
journée. Les résultats sont du même ordre.
Les auteurs ont répété des essais du même genre en remplaçant le
travail à l'ergomètre par des morceaux de piano joués soit par des
professionnels, soit par des amateurs. Un morceau de mouvement
lent est suivi d'un morceau à mouvement rapide, après quoi on d
emande à l'exécutant de reprendre le premier morceau en gardant
aussi exactement que possible ïe primitif. Dans tous les
cas, il y a variation dans 1« seas de la vitesse du morceau intercalé.
Cette tendance de la persistance se manifeste donc non pas seul
ement dans les conditions du laboratoire, mais aussi dans les condi
tions complexes de la vie réelle.
Les auteurs proposent pour déaommer ce phénomèae, à côté du
mot de persistance, celui de diabolique (diahatic). G. P.
922. — W. TROW. — Recall versus repetition in the learning of
rote and meaningful material [Raies comparés de V évocation et de
la répétition dans la mémoire brute et la mémoire logique).— Am.
J. of Ps., XL, 1, 1928, p. 112-116.
Le matériel employé comportait des, séries de chiffres, des mots
monosyllabiques abstraits «t concrets, «ne description en prose.
La première épreuve, était séparée de la deuxième par une semaine
d'apprentissage portant sur des données analogues, à raison d'une
séance par jour ; une troisième et une quatrième épreuves suivaient
à 1 et 15 semaines d'intervalle. Un premier groupe de sujets (2 sujets
par groupe] devait simplement à chaque séance reproduire les éléments
retenus ; pour le deuxième groupe l'évocation des souvenirs était
suivie chaque fois d'une nouvelle présentation du matériel à mémor
iser ; pour le troisième groupe il y avait une présentation des séries
avant l'évocation ; les sujets du 4e groupe reproduisaient les éléments
retenus de la séance précédente, puis, après une nouvelle présentation
des séries, évoquaient à nouveau les éléments fixés, enfin pour un
5e groupe opérant comme le 3e, toutes les épreuves étaient groupées
sur un seul jour.
Les meilleurs résultats, obtenus pour les groupes 2 et 4, parlent
en. faveur de la supériorité de la méthode d'évocation. La simple
répétitioà de la présentation des séries sans évocation préalable
s'est révélée peu satisfaisante (groupe 3). Le groupement des épreuves
sur une même journée, plus favorable que toutes les autres méthodes
à la rétention des éléments sans signification après un jour, est total
ement inefficace pour de plus longues durées. Le nombre des mots
abstraits retenus, à peu près égal à celui des mots concrets lorsqu'il
s'agit d'évocation immédiate, diminue beaucoup plus rapidement ;
on a oublié autant de mots abstraits après une journée que de mots
concrets après 15 semaines. A. B.-F.
923. — J. GLAZE. — The association -value of nonsense syllabes
(La valeur associative de syllabes sans signification). — J. of genet.
Ps., XXXV, 1, 1928, p. 255-269.
En combinant trois à trois les lettres de l'alphabet de toutes les HABITUDE ET MÉMOIRE. APPRENTISSAGE. TÉMOIGNAGE 703
façons possibles, on a dressé une liste de 2019 syllabes sans significa
tion, formées d'une voyelle placée entre deux consonnes. La valeur
associative de ces syllabes a été déterminée par leur présentation
au tachistoscope à 15 étudiants servant de sujets, à raison de 225
présentations par séance. Pour chaque syllabe, exposée pendant
trois secondes, le sujet répondait : 1° par l'association suggérée ;
2° par oui si l'association suggérée était difficile à exprimer ; 3° ou
se taisait s'il n'y avait pas association.
On a trouvé 101 syllabes n'ayant aucune valeur associative (aucun
sujet n'a répondu) et 119 ayant une valeur associative de 100 % (tous
les sujets ont donné une réponse). Les syllabes les plus suggestives
sont celles qui peuvent former le début d'un mot ou celles qui font
penser à une activité ; la moitié des syllabes dépourvues de valeur
asociative commencent par Q,X et Z.
Si l'on tient compte du fait que la méthode employée était propre
à faire naître des associations et que cependant le nombre de syllabes
avec une valeur associative inférieure à 20 % est de 450, on constate
que la quantité de groupements de lettres utilisables pour des tests
de mémoire, ou autres, est assez considérable. Naturellement ces
résultats ne valent que pouT la langue anglaise pour laquelle ils ont
4îé établis. A. B.-F.
— W. HERON. — Tke warmûstg-up effect in learning noosextse
syllables (Effets de la mise en train sur la mémorisation de syllabes
sans signification). — J. of genet. Es., XXXV, 2, 1928, p. 219-
228.
L'effet de la mise en train, qu'il faut distinguer de celui de l'exercice
o« de

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