Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 656-681
27 pages
Français

Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 656-681

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
27 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 656-681
26 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 656-681.
Citer ce document / Cite this document :
VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 656-681.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5217656 ANALYSES BlBLIOGRAÏ>fltQ>*ES
VII. — HABITUDE ET MÉMOIRE. APPRENTISSAGE.
TÉMOIGNAGE'
1108. — G. C. WHITE. — The form of the curve of memorizing (La
forme de la courbe de V acquisition mnémonique). — .1. of exp. Ps..
XV, 1932, p. 184-194.
On emploie la méthode de la récitation aidée qui permet d'assister
aux progrès de l'apprentissage. On étudie la forme de la courbe
d'abord dans des exercices ordinaires de mémoire, ensuite au cours
d'une période prolongée d'exercices où 25 listes de syllabes sont
apprises en une seule séance, enfin dans le réapprentissage des maté
riaux fixés vtngt-quatre heures auparavant. Les courbes obtenues
sont semblables pour les première et deuxième conditions. Le réap
prentissage montre un avantage, beaucoup plus faible qu'on ne l'au
rait crû, pour les deux premiers quarts de l'expérience. Mais toutes
ces courbes, qui montent de moins en moins vite d'un quartile au
suivant, se redressent brusquement dans le dernier. Gomment expli
quer ce « spurt » final ? Au début, on retient beaucoup parce qu'on
apprend ce qui est le plus facile ; ensuite on gagne moins
aborde les éléments les plus difficiles ; leur fixation est progressive
sans que la méthode puisse suivre le progrès accompli qui ne se manif
este qu'à la fin, dans la récitation correcte. P. G.
1109. — M. WEISSFELD. — Ueber die Gesetzlosigkeit des
Vergessens (Ribot's « Gesetz » ) [Sur la conformité de V oubli à une
loi. — « loi » de Ribot). — .1. für Ps., XLIV, 4, 1932, p. 392-402.
Ribot affirme que dans la paralysie, la sclérose artérielle cérébrale
et la sénilité, l'amnésie affecte d'abord exclusivement le passé récent.
Cette loi paradoxale est fondée sur une observation défectueuse. Le
préjugé de la bonne mémoire des vieillards pour le passé reculé
vient de ce que nous ne pouvons contrôler la précision de leurs sou
venirs lointains, relatifs à des faits inconnus de nous ; ces souvenirs
spontanés prouvent seulement la forte tendance des vieillards à
évoquer leur jeunesse, mais leur mémoire se montrerait probablement
mauvaise si on leur posait des questions précises.
De plus, le mot « mémoire » est équivoque. Ce qui est troublé
pour les faits récents n'est pas tant l'évocation que la fixation, c'est-à-
dire la « réceptivité », faculté qui ne dépend pas du temps. Cette dis
tinction, et une méthode rigoureuse, s'imposent pour l'épreuve de la
théorie de Ribot. G. D.
1110. — J. A. Me. GEOCH. — Forgetting and the law of disuse
(V oubli el la loi de dés accoutumance). — Ps. Rev., XXXIX, 4,
1932, pi 352-370.
Bien que le phénomène d'oubli soit un facteur de première impor
tance dans l'ensemble de la vie mentale, on ne l'a pas suffisamment
1. Voir aussi les n°s 26, 32, 183, 269, 288, 390, 397, 404-408, 412, 414
418-429* 439-441, 498, 510, 562, 579, 656, 1170, 1261, 1267, 1281, 1502» •
HABITUDE ET MÉMOIRE. APPRENTISSAGE. TÉMOIGNAGE 657
étudié du point de vue théorique. Pour expliquer ses principaux
caractères, on t'ait appel à une loi formulée par Thorndike et nommée
« loi de désaccoutumance » (the law of disuse). '"'.'est par l'action du
temps que les liens mnémoniques se relâcheraient. L'auteur estime,
toutefois, que recourir à « l'action » du temps, c'est « violer les usages
de la science ». L'idée d'un affaiblissement « passif » n'a pas eu
effet d'analyse dans aucun chapitre de la science et se trouve, en
outre, contredite par de nombreux faits d'expérience. G. se propose
de montrer que « la loi dite de désaccoutumance ne saurait prétendre
à la généralité : 1 ° parce qu'il n'y a pas de corrélation absolue entre
l'oubli et la cessation d'emploi » ; 2° et que même dans les cas où une
telle corrélation se révèle, on ne peut affirmer du tout que l'absence
d'image ou d'emploi est une condition nécessaire de l'oubli. Il résulter
ait, par contre, de nombreuses recherches expérimentales (comme
celles qu'on doit à Jenkins et à Dallenbach) que l'oubli est influencé
par les activités qui s'interposent entre la mémorisation et le rappel
et qu'il dépend aussi d'un autre facteur important, à savoir du chan
gement des conditions de la stimulation. En fait, l'oubli pourrait
résulter, dans certains cas, de l'absence d'un stimulus évocateur
approprié. En somme, c'est l'inhibition rétroactive qui serait, aux
yeux de l'auteur, à la base du phénomène d'oubli. G. rend hommage
à une étude de M. Foucault (Introduction à la psychologie de la
perception. Expériences sur l'oubli ou sur l'inhibition régressive.
Revue des Cours et des Conférences, 1913, p. 444-454) où l'on trouve
exprimée pour la première fois cette idée d'une inhibition rétroactive.
P. K.
1111. — E. C. TOLMAN, C. S. HALL et E. P. BRETNALL. — A
disproof of the law of effect and a substitution of the laws of emp
hasis, motivation and disruption) (Une refutation de la loi de
V effet et une substitution à celle-ci des lois d' accentuation, de motivat
ion et de désorganisation). — J. of exp. Ps., XV, 1932, p. 601-614.
La loi de l'effet, de Thorndike, admet comme principe de la format
ion des habitudes, l'effet favorable de la satisfaction et l'effet défa
vorable de la peine. Les auteurs opposent à cette idée l'expérienre
suivante. Un certain nombre de paires de trous sont visibles sur une
planche ; le sujet cherche par tâtonnements à faire, dans chaque paire,
un choix correct ; suivant les groupes de sujets, c'est le choix correct
ou le choix incorrect (avec un stvlet placé dans le trou) qui est
signalé par le son d'un timbre. Mais de plus, certaines séries le
choix incorrect ou le choix correct est puni par un choc électrique.
La loi de l'effet exigerait l'échec de l'apprentissage dans lequel le
choix correct est puni. En fait, cette série n'est pas plus mal partagée
que les autres ; elle a même un léger avantage sur celle où le choix
incorrect est puni : Les auteurs remplacent la formule de Thornd
ike par trois lois : celle de l'accentuation, en vertu de laquelle le
signal donne une valeur à la perception qu'il accompagne (ici le
choc, aussi bien que le son du timbre, agit comme un signal) ; celle
de la motivation, où la sensation pénible agit de façon négative ;
de la désorganisation, où elle tend à perturber l'effet de fixation. Les
résultats s'expliqueraient par l'interférence de ces trois effets. P. G.
t.'annêe psychologique, xxxnt. 42 I5t ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1112. — ANNA ANASTASI. — Further studies on the memory fac
tor {Nouvelles études sur le facteur « mémoire »). — Ar. of Ps.,
1932, n° 142, 60 p.
Une partie de ce travail est la confirmation de recherches anté
rieures portant sur la présence d'un facteur indépendant, décelable
dans les divers tests de mémoire. Les épreuves utilisées sont 4 tests
de mémoire et 4 correspondants, quant à la nature des épreuves,
hum< rique et verbale, mais ne faisant pas intervenir la rétention.
Les tctradifférences, calculées entre diverses combinaisons
d'épreuves, mettent en évidence l'indépendance mutuelle de la fonc
tion nu moire et des facteurs : numérique et verbal.
Dans la suite du travail est révtlé le caractère complexe de ce fac
teur mémoire qui apparaît avec une intensité très variable dans des
tests nombreux faisant appel à la mémoire immédiate ou retardée
et portant sur des opérations intellectuelles d'ordre divers : tests ver
baux, d'association, syllabes dépourvues de sens, fragments, analo
gies, quelques tests moteurs, 'de Seashore, etc. Le degré de liaison,
entre ces diverses épreuves, est très peu élevé, nul dans certains cas,
et paraît attribuer une infl

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents