Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 648-672
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 648-672
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 9
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 648-672.
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VII. Habitude et Mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 648-672.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5339648 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
qui déterminent l'état émotif de l'auditeur, plutôt que la musique en
elle-même, et dans une certaine mesure, l'attitude qu'il adopte :
vivre la musique sur le plan émotif ou sur le plan esthétique.
J. M.
1011. — H. VALENSI. — L'allégement progressif de la matière à
travers l'évolution de l'art. — J. de Ps., XXIX, 1934, p. 159-170.
L'évolution de l'art peut se résumer dans la loi suivante : A
chaque grande période de notre civilisation, il y a toujours eu un art
prédominant, la succession chronologique de ces prédominances
étant réglée par l'emploi de matières progressivement allégées. Cet
allégement est concomitant au développement de l'intelligence sen
sible de l'homme. L'action de cet art prédominant est d'alléger la
matière de tous les autres arts proportionnellement à la sienne et
de leur donner ses propres caractères. Cette loi entre dans le cadre
de la loi générale de l'esprit contre la matière, laquelle à son tour
s'intègre dans la loi générale de toute civilisation, la recherche du
bonheur par un moindre effort.
Cette évolution de l'art s'explique par deux raisons. D'une part,
par association d'idées entre la dépense ou l'économie d'effort corre
spondant au travail créateur- au moyen d'une certaine matière et les
sentiments qu'elles suscitent, l'artiste éprouve comme une nécessité
d'alléger les matériaux de ses expressions. D'autre part, l'état d'âme
créateur de l'artiste a changé au cours des temps ; il s'est senti suc
cessivement comme foule, comme groupe, comme individu, comme
raison, comme âme. A ces sentiments correspondent respectivement
l'architecture, la sculpture, la peinture, la littérature et la musique.
La musique est la forme d'art qui exprime le mieux les sentiments
de la vie présente, dynamique, compliquée, subtile, ardente et
scientifique. Par suite, à l'heure actuelle, tous les artistes qui créent,
en quelque art que ce soit, doivent avoir l'état d'âme d'un composi
teur de musique. G.-H.L.
VII. — Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage1
1012. — C. L. HULL. — The concept of the habit family hierarchy
(Le concept d'hiérarchie dans la famille des habitudes). lre et
2e parties. — Ps. Rev., XLI, 1 et 2, 1934, p. 33-55 et 134-152.
H. qui excelle à tout réduire à des schemes mécanistes abstraits
(même la connaissance !) présente dans ce long article en 2 parties
un mécanisme complexe suceptible — comme il croit — de rendre
compte de l'adaptation de l'organisme aux situations nouvelles,
inédites. Il admet au début de ses déductions qu'il existe 2 types
distincts de mécanisme à la base des réactions habituelles. Il y a
d'abord un excitateur divergent où des tendances diver
gentes émanent du stimulus, chacune conduisant à une réaction
particulière. Il est impliqué dans plusieurs types de réponse, entre
autres dans l'apprentissage par essai et par erreur. Et un mécanisme
fondamental est celui qu'on pourrait appeler convergent parce qu'il
comporte la convergence de plusieurs tendances excitatrices, prove-
1. Voir aussi les N°s 234, 237, 343, 388, 391, 434, 1066, 1242. 1243, 1288. HABITUDE ET MÉMOIRE. APPRENTISSAGE 649
nant des stimuli distincts, vers une réponse unique. Or. on peut
supposer que lorsque plusieurs stimuli sont fonctionnellement équi
valents, des habitudes établies sous certaines conditions de stimula
tion puissent jouer sans délai ou avec peu de délai dans des situations
nouvelles qui, en tant que stimuli objectifs, n'ont rien de commun
avec les conditions dans lesquelles l'habitude s'est formée. En somme,
le mécanisme convergent aurait le pouvoir d'opérer le transfert de
la réaction d'une situation à une autre, objectivement différente de
la première.
On peut envisager cependant une synthèse des mécanismes diver
gents et convergents. Le nouveau phénomène qui en résulte est
désigné par l'auteur comme « habit-family ».
C'est un groupe de 2 ou de plusieurs séquences d'habitudes dont
chacune peut être activée par un stimulus particulier et aboutir à
une réaction particulière. H. trouve la vérification de ses déductions
dans certains cas d'apprentissage chez les rats blancs et expose, dans
la 2e partie de son article, toutes les conséquences que sa conception
implique pour l'étude du comportement animal. P. K.
1013. — M. DIDE. — La mémoire, psychogénèse et pathogénèse. —
J. de Ps., XXXI, 1934, p. 697-721.
La mémoire est une aptitude fonctionnelle à fixer l'actuel et
à revivre mentalement le passé suivant l'intérêt affectif porté à
l'un et à l'autre. Cette aptitude suppose, outre des conditions spéci
fiques et intrinsèques, des conditions préliminaires, extrinsèques,
relevant de dispositions instinctivo-affectives liées à la vie végétative
et qui sélectionnent les perceptions et les concepts comme moyens
pour la conservation de l'existence.
Au point de vue psychogénétique, les étapes de l'ontogenèse
organique sont conditionnées par l'énergie vivante. La mémoire biolo
gique, fonction de l'appétit, du désir et du besoin de dépense, règle
les fonctions instinctives et conduit aux spécificités anatomiques.
Elle est suivie de la mémoire affective. La mémoire perceptive marque
l'étape cérébrale du phénomène qui, chez l'homme, conduit à la
mémoire symbolique et conceptuelle. Mais les manifestations les
plus différenciées de la mémoire ne sont possibles qu'avec la collabo
ration des aptitudes diffuses de la mémoire biologique.
Au point de vue anatomo-clinique, les dysmnésies extrinsèques
respectent fonctionnellement la corticalité cérébrale et doivent être
liées à un déséquilibre fonctionnel ou à des lésions progressives du
système vago-sympathique. Les amnésies intrinsèques rentrent dans
la pathologie cérébrale et dépendent de lésions cellulaires diffuses,
aiguës ou chroniques. Les plus intéressantes sont les amnésies parti
culières liées à des insuffisances corticales. Le problème des synergies
intra et inter-hémisphériques réclame des recherches nouvelles. Mal
gré ces particularités, la mémoire est une fonction synthétique de
tout l'organisme.
D'un point de vue plus élevé, les conditions fondamentales de
la mémoire doivent être rattachées à des intuitions et symbolisations
universelles, le temps et l'espace conçus, par opposition à la durée
vécue et à l'étendue subjective ressentie, d'essence végétative. Par 650 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
là, les dysmnésies délirantes, qui laissent intactes toutes les possi
bilités intellectuelles, s'opposent aux troubles intrinsèques de la
mémoire, qui atteignent les qualités foncières de la conscience. Les
dysmnésies délirantes s'accompagnent d'intuition anormale de la
durée subjective et de l'encombrement corporel, les amnésies corti
cales se compliquent d'erreurs dans l'évolution du temps et d'un
déficit dans toutes les tentatives pour réduire le réel objectif en
abstractions spatiales.
La mémoire biologique maintient la constance des races- et la
mémoire mentale se borne à assurer à travers la succession des
civilisations un certain nombre de traditions permettant la vie
collective. La mémoire exerce une dictature tutélaire, mais prédéter
minante, dont arrivent seuls à s'affranchir, grâce à des anomalies
obscures de l'énergie vivante, des individus exceptionnels qualifiés
génies. G. -H. L.
1014. — J. L. KING. — Komplexbreite und Perseveration (Étendue
de fixation et persévérance). — A. f. ges. Ps., XGII, 3-4, 1934,
p. 424-470.
Le pass

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