III — Psychologie animale - compte-rendu ; n°2 ; vol.53, pg 596-606
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Description

L'année psychologique - Année 1953 - Volume 53 - Numéro 2 - Pages 596-606
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1953
Nombre de lectures 21
Langue Français

Extrait

G. Viaud
III — Psychologie animale
In: L'année psychologique. 1953 vol. 53, n°2. pp. 596-606.
Citer ce document / Cite this document :
Viaud G. III — Psychologie animale. In: L'année psychologique. 1953 vol. 53, n°2. pp. 596-606.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1953_num_53_2_30132— Psychologie animale. III.
Homoehromie et vision :
ERGENE (S.). — Farbanpassung entsprechend der jeweiligen
Substratfärbung bei « Acrida turrita » (Homoehromie correspon
dant à la couleur du substrat chez « Acrida turrita »). — Z. vergl.
Physiol., 1952, 34, 69-74. — Spielt das Auge beim homochromen
Farbwechsel von « Acrida turrita » eine Rolle? (Uœil joue-t-il
un râle dans F homoehromie d'«. Acrida turrita »?). — Ibid., 159-162.
— Homochrome Farbanpassung bei « Œdipoda »-larven (Homoe
hromie chez les larves cT« Œdipoda y>). — Ibid., 163-165.
Des larves vertes et jaunes à' Acrida turrita, ainsi que des larves
brunes, grises et noires àJ Œdipoda, placées assez longtemps avant
une mue sur un substrat de couleur différente de celle de la larve,
présentent, à la suite de la mue, des phénomènes d'homochromie
avec le substrat. Chez Acrida, cette adaptation homochrome s'ob
serve pour toutes les couleurs du spectre sauf le bleu : les larves
mises sur un fond bleu deviennent grises après la mue. Ces phéno
mènes s'expliqueraient par une élimination plus ou moins complète
de l'un des deux ou des deux pigments qui produisent la couleur
verte; l'un est un pigment caroténique jaune, l'autre un pigment
biliaire bleu (ce qui explique l'impossibilité de l'adaptation au bleu).
Les larves à' Acrida, dont on a laqué les yeux et les ocelles, présentent
des adaptations homochromes au rouge, à l'orangé, au jaune et au
violet, mais non au vert. Des larves vertes aveuglées placées sur un
fond vert deviennent jaunes après la mue. Ces faits montrent qu'en
général l'homochromie n'est pas à commande visuelle, mais que
l'adaptation à la couleur verte et le maintien de cette coloration
dépendent de l'intégrité du sens visuel.
G. V.
Vision et Phototropisme chez les Insectes :
FINGERMAN (M.). — The role of the eye pigment of « Droso-
phila melanogaster » in photic orientation (Rôle de la pigmentat
ion de Vcèil de « D. m. » dans l'orientation photique). — J. exp.
Zool., 1952, 120, 131-164. — BAUERS (C). — Der Fixierte- PSYCHOLOGIE ANIMALE 597
reich des Insektenauges (La région de fixation de l'œil composé
de V Insecte). — Z. vergl. Physiol., 1953, 34, 589-605.
Le travail de Fingerman est une étude expérimentale de l'orien
tation phototropique de six races de Drosophiles (sauvage, sépia,
brown, vermillon, apricot et white) ne différant morphologiquement
entre elles que par la pigmentation des yeux composés. Cette étude
a été faite avec des lumières monochromatiques de longueurs d'onde
variant entre 366 et 700 \x. Les Mouches étaient placées dans un tube
de verre en Y dont une branche était éclairée, l'autre obscure; on
comptait les pourcentages des s' en gageant dans la partie
éclairée du tube (technique de Brown et Hall, 1936). Le pourcentage
trouvé était considéré comme une mesure du pouvoir orientant de
la lumière. Résultats : 1° la radiation 366 (J. est la plus attractive pour
toutes les races étudiées (cf. résultats de L. M. Bertholf, 1931);
2° il existe, dans la partie visible du spectre, un deuxième maximum,
moins élevé, qui varie selon les races et semble correspondre, très
grossièrement, au maximum d'absorption du pigment oculaire. Les
races dont l'œil est coloré par un complexe de deux pigments pré
sentent parfois deux maxima d'attraction dans le visible (cas de la
Drosophile sauvage), 3° il y a une relation directe entre le degré de
pigmentation de l'œil et le pouvoir orientant de la lumière : les
Mouches sépia ou sauvages choisissent plus souvent la branche éclai
rée du tube que les Mouches apricot et white, et ce pour n'importe
quelle radiation. Ce fait s'expliquerait par le fonctionnement sélect
if de l'œil de la Drosophile, dont les fourreaux pigmentaires isolent
plus ou moins les unes des autres les ommatidies. Ce travail est
passible de plusieurs critiques : 1° l'auteur n'a pas jugé utile d'em
ployer un dispositif capable de fournir des radiations monochromat
iques à' égale énergie, si bien que les indications concernant les
maxima d'attraction dans le visible sont dépourvues de réelle valeur;
2° la technique de Brown et Hall suppose que toutes les Mouches
sont photopositives — ce qui n'est pas certain a priori. De plus,
elle néglige totalement l'effet photocinétique des radiations spec
trales, pour ne retenir que leur pouvoir orientant. Signalons encore
que l'existence d'un maximum d'attraction dans l'ultra-violet reste
totalement inexpliquée.
Bauers analyse d'abord les réactions phototactiques d'un certain
nombre d'Insectes aveuglés unilatéralement pour déterminer les
limites de la région de fixation en sens vertical. Ces Insectes appar
tenaient à des groupes très différents : Apis, Calopteryx, Bibio,
Cicindela, Coccinella, Melolontha, Cantharis. Les résultats de ces
expériences montrent qu'il existe dans les yeux composés de ces
Insectes plusieurs zones de valeur fonctionnelle différente et que
seules les parties centrales ou moyennes de ces yeux sont propres à
la fixation. Ensuite il utilise les déplacements photoménotactiques
de Dixippus morosus pour déterminer les limites de la région de
l'année psychologique, lui, fasc. 2 33 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 598
fixation dans les yeux composés de cet animal en sens horizontal
(ce choix est adopté pour des raisons morphologiques). Il observe
que dans ce cas également les parties de l'œil situées en bordure, vers
l'avant comme vers l'arrière, sont impropres à la fixation. Enfin,
une comparaison de ces résultats physiologiques avec des données
morphologiques est faite à l'aide de coupes histologiques sagittales
(c'est-à-dire dans l'axe des ommatidies). Ces coupes ont été prises
dans différents plans des yeux. La mesure des angles de divergence
des ommatidies montre que les parties moyennes des yeux sont
seules capables de servir à la fixation, car elles seules possèdent des
angles ommatidiens suffisamment petits. Il est à remarquer que les
limites des régions de fixation dans les yeux de tous ces Insectes
sont fort écartées : ainsi, pour l'Abeille, dont le champ visuel monoc
ulaire couvre au total 202° en sens vertical, la région de fixation
embrasse 70 % de ce champ. Peut-on encore parler, dans ces condi
tions, d'une région de fixation homologue de notre macula lutea?
G. V.
Sens thermique des Abeilles :
HERAN (H.). — Untersuchungen über den Temperatursinn der
Honigbiene (« Apis melüfica ») unter besonderer Berücksichti
gung der Wahrnehmung strahlender Wärme (Recherches sur le
sens thermique des Abeilles avec tentative de mettre en évidence la
perception de la chaleur rayonnante). — Z. vergl. Physiol., 1952,
34, 179-206,
L'auteur utilise un appareil à choix, dans lequel il dresse les
Abeilles à distinguer des différences de température en plus ou en
moins. Il observe qu'une différence de 2° C peut fort bien être con
servée par la mémoire des insectes (encore que ceux-ci soient capables
de percevoir des différences nettement plus faibles). La grandeur
de la différence thermique remémorée paraît indépendante de la
température de dressage (entre 20 et 36°). Mises en expérience dans
un gradient thermique, les Abeilles, prélevées dans la ruche pendant
l'hiver, accusent un thermopreferendum de 32,8°. Mais, à la suite
d'un séjour préalable et assez long à des températures basses (13 à
14°), leur preferendum s'abaisse (cf. recherches de K. Herter sur
Formica). Les variations d'éclairement sont sans influence. A la rela
tive inconstance de la température de la ruche pendant l'hiver
semblent répondre les variations du preferendum. L'âge de l'Abeille
a certainement une influence sur le sens thermique. Les jeunes Abeilles
(jusqu'au 7° jour) ont un preferendum voisin de la température où
elles ont été élevées (35, 1° à 37,5°). L'

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