L évolution de la naissance à la puberté - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 344-358
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L'évolution de la naissance à la puberté - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 344-358

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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 344-358
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 48
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) L'évolution de la naissance à la puberté
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 344-358.
Citer ce document / Cite this document :
b) L'évolution de la naissance à la puberté. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 344-358.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30685344 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES *
405. — J. VIE. — Améliorations survenant chez certains arriérés
entre 16 et 25 ans. — An. Méd.-Ps., XV, 93, II, 1935, p. 649-658.
C'est souvent après 16 ans, c'est-à-dire l'âge où l'enfant arriéré
ou névropathe quitte l'établissement qui lui est destiné, qu'une
amélioration se produit dans son état : amélioration du caractère,
de l'état moteur, de l'épilepsie. Après 25 ans, les chances d'amélio
ration disparaissent. H. W.
406. — K. P. BRADWAY. — Paternal occupational intelligence and
mental deficiency (Niveau professionnel des ascendants et déficience
mentale). — J. of appl. Ps., XIX, 5, 1935, p. 527-542".
Statistique dans l'Institution pour Arriérés de Vineland montrant
une fois de plus que, dans l'ascendance des enfants atteints de débilité
mentale congénitale, les manœuvres non qualifiés se rencontrent avec
une fréquence supérieure à celle qui caractérise la population générale,
alors que les carrières libérales sont peu représentées. D. W.
b) L'évolution de la naissance à la puberté1
407. — MARIA MONTESSORI. — L'enfant (trad. Georgette
J. J. Bernard). — In-16 de 266 pages. Paris, Desclée et Brouwer
1936.
La préoccupation de l'enfance gagne de plus en plus le public ;
aussi le succès du livre de Mme Montessori est-il bien naturel, étant
donnée la réputation de la grande éducatrice italienne.
Elle donne, dans ce volume, toute une série de propos sur l'en
fant, à bâtons rompus, raconte ses premiers essais dans une école
populaire, il y a trente ans, point de départ de sa méthode, et relate
nombre d'observations concrètes cueillies dans sa riche expérience.
Il ne faut pas lui demander d'établir une théorie systématique,
une synthèse philosophique ; mais, dans l'élan de son enthousiasme
spiritualiste, elle • se présente comme une animatrice hors pair.
On sait qu'elle donne à la personnalité enfantine, trop méconnue,
déformée et brisée, l'importance fondamentale, cherchant à l'aider
dans son évolution spontanée et à la pénétrer pour la guider, dans
un effort d'intelligente compréhension. Un des points sur lesquels
elle insiste et qui mérite d'attirer l'attention, c'est la notion de
ce qu'elle appelle les « périodes sensibles » dans le développement
intellectuel de l'enfant, analogues aux phases biologiques décrites
par de Vries dans les espèces, au moment où naissent des mutations.
Dans les acquisitions que doit faire l'enfant, telles que celle du
langage, tâche énorme, si vite accomplie, le rôle des « périodes
sensibles » serait capital, et c'est en effet vraisemblable ; mais nous
avons à cet égard peu de données précises. II. P.
408. — L. W. SONTAG et R. F. WALLACE. — The movement
response in the human fetus to sound stimuli (La réponse motrice
à des stimuli sonores chez le fœtus humain). Child dev., VI, 1935,
p. 253-258.
Les mouvements du fœtus dans l'abdomen peuvent être enre-
1. V. aussi les nos 387, 518,519, 676, 972, 1095, 1099, 1107, 1140, 1406. * PSYCHOLOGIE PÉDOLOGIQUE 345
gistrés directement ou indiqués par la mère ; les deux méthodes
donnent d'ailleurs des résultats concordants. Le nombre des mouve
ments augmente quand on fait sonner un timbre placé sur l'abdomen
(du moins à partir de la 10e semaine avant la naissance) : la réaction
est d'autant plus nette que l'époque de la naissance est plus proche.
P. G.
409. — JEAN WINTSGII. — Les premières manifestations motrices
et mentales chez l'enfant (Préface de J. Larguier des Bancels). —
In-8° de 175 pages, Lausanne, Payot et Cle, 1935. Prix : 20 francs
(4 francs suisses).
Les observations de l'auteur ont été faites à la Maternité de
Lausanne et, dans une pouponnière ; elles montrent comment, par
maturation progressive, des réactions dont le mécanisme est inné,
se manifestent et se développent peu à peu, passant d'un stade de
manifestations globales à des formes d'activité de plus en plus fin
ement différenciées.
Les réflexes conditionnés, de forme souvent inhibitrice, appar
aîtraient de très bonne heure, se fixant par automatisation avec
une extrême facilité, d'où la nécessité pédagogique d'une surveillance
précoce, pour empêcher la formation des réflexes nuisibles.
La notion de réflexe est d'ailleurs largement utilisée par l'auteur,
qui en abuse même : la mémoire, c'est un réflexe vu simplement
sous l'angle de la durée, la volonté un cas particulier de conflit physio
logique entre deux réflexes, l'attention, l'intelligence, des réflexes
conditionnés. Soit, mais cela ne nous instruit pas beaucoup. Les
faits, intéressants, minutieusement observés, valent mieux que les
affirmations théoriques, un peu simplistes, en apparence du moins,
puisque W. reconnaît que le réflexe « est un phénomène extrêmement
.compliqué ». H. P.
410. — W. DENNIS. — An experimental test of two theories of
social smiling in infants (Un test expérimental de deux théories
du sourire chez les jeunes enfants). — J. of Soc. Ps., VI, 2, 1935,
p. 214-224.
Le sourire de l'enfant aux premiers mois de sa vie, en réponse
à une présence humaine ou à l'audition d'une voix, a été présenté
par certains auteurs comme un réflexe naturel, instinctif ; par
d'autres, comme un réflexe conditionné, le stimulus primaire étant
la satisfaction d'un besoin — laquelle est généralement associée à
une présence ou au son d'une voix.
Ces deux points de vue ont été mis à l'épreuve au cours de
l'expérience réalisée par l'A. sur deux jumeaux, soumis à l'observation
dès l'âge de 36 jours. Élevés par des opérateurs qui, pendant une
période déterminée leur procurèrent les soins nécessaires en évitant
de leur parler, ces enfants n'eurent jamais de sourire en écoutant
une parole par la suite ; mais, par contre, la vue d'un adulte fut
à ce point de vue un stimulant plus efficace qu'aucun des jeux prati
qués au cours de l'expérience.
Ce sourire déterminé par la présence humaine et que l'auteur
appelle « sourire social » se produisit toujours avant l'exécution 346 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
des soins. Il peut être envisagé comme une réponse conditionnée
à un stimulus quelconque susceptible d'amener une amélioration
dans l'état de l'enfant. J. M.
411. — L. DELMAN. — The order of participation, of limbs in res
ponses to tactual stimulation of the new-born infant (Vordre
de participation des membres dans les réponses aux excitations
tactiles chez l 'enfant nouveau-né). — Child dev., VI, 1935, p. 98-109.
Enregistrement cinématographique et étude au ralenti des réac
tions à des contacts chez trois enfants nouveau-nés. La réponse
initiale a lieu, dans la moitié des cas dans le membre stimulé ; dans
1 /4 dans le membre diagonal ou contra-latéral, dans 1 /4 dans le
membre homolatéral. Il n'y a pas de privilège d'un côté sur l'autre.
Quand il y a plusieurs réactions, l'association a lieu plutôt entre
la jambe et le bras, qu'entre deux membres homologues. P. G.
412. — E. KAI LA. — Ueber die Reaktionen des Säuglings auf das
menschliche Gesicht (Sur les réactions du nourrisson au visage
humain). — Z. f. Ps., GXXXV, 1935, p. 156-163.
Suite de la polémique avec Mme Biïhler sur ce sujet. Kaïla
nie l'existence de véritables imitations de grimaces pendant le
2e trimestre de la première année. Il s'agit seulement de réactions
de caractère global, sans assimilation d'élément à élément. La
reconnaissance par l'enfant du visage humain est centrée sur la
partie supérieure, sur les yeux. Quand l'enfant ne voit que

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