La fonction de demande de monnaie en France de 1920 à 1968. Analyse théorique et économétrique sur les données françaises annuelles de 1920 à 1966, prolongée pour 1967 et 1968 - article ; n°3 ; vol.20, pg 468-496
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La fonction de demande de monnaie en France de 1920 à 1968. Analyse théorique et économétrique sur les données françaises annuelles de 1920 à 1966, prolongée pour 1967 et 1968 - article ; n°3 ; vol.20, pg 468-496

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Revue économique - Année 1969 - Volume 20 - Numéro 3 - Pages 468-496
La fonction de demande de monnaie est étudiée successivement sous deux aspects : selon la théorie néo-quantitativiste (Chicago) et d'après les principes de la préférence pour la liquidité (type « keynésien »). Après avoir établi une formulation des deux modèles, une étude économétrique vise à apporter une vérification de l'un et de l'autre. Le premier modèle paraît davantage approprié aux problèmes de longue période ; le modèle keynésien s'adapte mieux à la courte période. Les données de base sont des statistiques françaises de 1920 à 1966, à l'échelon annuel. Les modèles sont enfin étendus jusqu'à prévoir pour 1967 et 1968.
The demand for money is first studied along quantitativist lines, then according to the liquidity preference theory. One of the most important task was to formulate both models in terms suitable for an econometric test. The first mode! (quantitativist à la Chicago ) is most easy to handle in the long term. The keynesian model is particulary fitted to short run problems. The basic data are French statistics from 1920 to 1966, at an annual leve! The models are applied to previsions for 1967 and 1968.
29 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1969
Nombre de lectures 51
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Monsieur Jean-Pierre Daloz
La fonction de demande de monnaie en France de 1920 à 1968.
Analyse théorique et économétrique sur les données françaises
annuelles de 1920 à 1966, prolongée pour 1967 et 1968
In: Revue économique. Volume 20, n°3, 1969. pp. 468-496.
Résumé
La fonction de demande de monnaie est étudiée successivement sous deux aspects : selon la théorie néo-quantitativiste
(Chicago) et d'après les principes de la préférence pour la liquidité (type « keynésien »). Après avoir établi une formulation des
deux modèles, une étude économétrique vise à apporter une vérification de l'un et de l'autre. Le premier modèle paraît
davantage approprié aux problèmes de longue période ; le modèle keynésien s'adapte mieux à la courte période. Les données
de base sont des statistiques françaises de 1920 à 1966, à l'échelon annuel. Les modèles sont enfin étendus jusqu'à
prévoir pour 1967 et 1968.
Abstract
The demand for money is first studied along quantitativist lines, then according to the liquidity preference theory. One of the most
important task was to formulate both models in terms suitable for an econometric test. The first mode! (quantitativist " à la
Chicago ") is most easy to handle in the long term. The keynesian model is particulary fitted to short run problems. The basic
data are French statistics from 1920 to 1966, at an annual leve! The models are applied to previsions for 1967 and 1968.
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Daloz Jean-Pierre. La fonction de demande de monnaie en France de 1920 à 1968. Analyse théorique et économétrique sur les
données françaises annuelles de 1920 à 1966, prolongée pour 1967 et 1968. In: Revue économique. Volume 20, n°3, 1969. pp.
468-496.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1969_num_20_3_407870FONCTION DE DEMANDE DE MONNAIE LA
EN FRANCE DE 1920 à 1968
Analyse théorique et économétrique
sur les données françaises annuelles de 1920 à 1966
prolongée pour 1967 et 1968
RESUME La fonction de demande de monnaie est étudiée successivement
sous deux aspects : selon la théorie néo-quantitativiste (Chicago) et d'après les
principes de la préférence pour la liquidité (type « keynésien »). Après avoir
établi une formulation des deux modèles, une étude économétrique vise à apporter
une vérification de l'un et de l'autre. Le premier modèle paraît davantage approprié
aux problèmes de longue période ; le modèle keynésien s'adapte mieux à la
courte période.
Les données de base sont des statistiques françaises de 1920 à 1966, à
l'échelon annuel. Les modèles sont enfin étendus jusqu'à prévoir pour 1967 et 1968.
ABSTRACT The demand for money is first studied along quantitativist
lines, then according to the liquidity preference theory. One of the most important
task was to formulate both models in terms suitable for an econometric test. The
first model (quantitativist " à la Chicago ") is most easy to handle in the long
term. The keynesian model is particulary fitted to short run problems.
The basic data are French statistics from 1920 to 1966, at an annual level.
The models are applied to previsions for 1967 and 1968.
PLAN DE L'ETUDE
Introduction : Pourquoi une analyse économétrique de la demande d'encaisses
réelles en France ?
I. Le problème théorique
A) Variables éligibles
B) Approche par les flux ou par les stocks
II. L'analyse économétrique
A) Problèmes posés par la spécification des variables
B) Recherche des points singuliers
III. Les résultats et leur interprétation
A) Premier ajustement
1. Tableau des paramètres
2. Corrélation entre les variables LA FONCTION DE DEMANDE DE MONNAIE 469
3. Qualité des estimations
4. Poids respectif des variables explicatives
5. Stabilité de la fonction
B) Deuxième ajustement
1. Tableau des paramètres
2. Corrélation entre les variables explicatives
3. Stabilité de la fonction
4. Qualité des estimations
5. Poids respectif des variables explicatives.
IV. Conclusion
Annexe I : Prolongements pour 1967-1968. II : Données utilisées pour les ajustements.
Annexe III : Bibliographie.
INTRODUCTION
L'apport récent de l'école « néo-quantitativiste » de Chicago et les
rebondissements qui ont suivi dans la théorie monétaire ont constitué
à plusieurs titres les stimulants nécessaires pour effectuer la présente
étude économétrique à partir des données françaises 1 [1].
Après avoir analysé nombre d'études empiriques américaines pour
la plupart, on se doit en effet de tenter l'expérience sur le phénomène
tel que les statistiques françaises permettent de l'appréhender.
Mais il y a davantage que cela. Il suffit d'un contact plusieurs fois
renouvelé avec des études économétriques pour se rendre compte à
quel point les résultats et les conclusions théoriques qu'on en tire
peuvent dépendre de circonstances particulières telles que la spécifi
cation du modèle ou des variables et que la nature des matériaux sta
tistiques disponibles.
Il y a dans cet aspect de contingence une faiblesse indéniable de
l'approche économétrique. C'est là une raison non pour la condamner,
mais pour l'utiliser avec prudence. Dans le cas précis qui retiendra
l'attention ici, on se demandera donc si les séries françaises permettent,
ou pas. de rejoindre les conclusions théoriques proposées outre-Atlan
tique en matière de demande de monnaie et d'éclaireir quelques points
1. Cette étude constitue un premier prolongement des travaux consacrés par le « Séminaire
Cantillon » [11 aux controverses théoriques relatives à la demande de monnaie et un développement à partir d'une recherche effectuée par l'auteur pour S.E.M. A. -Conjoncture.
Je tiens à remercier ici la direction de cette Revue : après m'avoir offert les facilités
nécessaires à l'accomplissement d'un tel travail économétrique, elle a bien voulu donner l'autorisation d'utiliser les résultats pour la présente publication. Mes remerciements vont
aussi à M. Ch. Groux à qui je dois maints conseils et encouragements.
Les chiffres écrits [-] renvoient à la bibliographie située en annexe III. 470 REVUE ECONOMIQUE
laissés encore obscurs par une controverse dont la confusion n'est pas
toujours exclue. L'enjeu revient pratiquement à soumettre à l'observa
tion une version « néo-quantitativiste » et une version « keynésienne »
des faits, puisqu'aussi bien seraient face à face ces deux théories.
Deux procédures peuvent être envisagées pour un tel travail.
La première utiliserait explicitement un modèle à équations simul
tanées (dont une équation monétaire), représentant le fonctionnement
de l'économie française. Le rôle du facteur monétaire ressortirait alors
et dans sa nature et dans son ampleur. L'absence d'un tel modèle, su
ffisamment complet tout au moins, conduit à rejeter cette solution
éventuelle pour le moment tout au moins.
Une deuxième possibilité apparaît en revanche plus réaliste au
jourd'hui : on recourt alors à l'établissement d'une fonction de demande
de monnaie alternativement sous deux aspects, l'un « quantitativiste »,
l'autre « keynésien », puis on juge sur pièces en quelque sorte des
mérites de chacun d'eux.
Cette démarche est néanmoins hasardeuse. Il faut se donner une
« écriture » de chacune de ces deux formules. L'affaire est relativement
aisée dans le cas de la version « néo-quantitativiste » puisque les nomb
reuses études antérieures peuvent servir de conseils en la matière.
Elle est moins sûre dans l'autre cas. Ajoutons que, par une volonté
délibérée, on a cherché à établir l'une et l'autre des deux formules à
partir d'un tronc commun ; on suit par là une intuition selon laquelle
l'opposition supposée entre les deux modèles est dans une large mesure
factice, en tous cas grossie excessivement du fait de la vivacité de la
controverse déjà évoqu&#

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