La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 758-769
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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 758-769
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

1° La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 758-769.
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1° La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 758-769.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7969758 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
années auparavant une de ses soeurs et son frère et avait coupé ce
dernier en morceaux... V.
1098. — P. MOOR. — Sucht (La manie). — Acta Ps., V, 4, «1944 ,
p. 36-49.
M. donne comme exemples de manies la gourmandise chez Ten-
farit, l'habitude de fumer chez l'adolescent, l'onanisme, etc. Il seritique
les définitions proposées par Dannemann, Gabriel et Kratemann.
Pour lui, la manie est un phénomène de compensation en rapport
avec le refoulement. C'est un besoin qui a grandi démesurément
parce que sa satisfaction constitue une compensation, d'ailleurs
insuffisante, au refoulement d'un autre besoin. L'immodération
caractérise mieux la manie que la violence du désir. Tout besoin
peut devenir une manie quand il en remplace un autre qui ;n' est pas
satisfait. Découvrir ce dernier, telle est donc la première chose à
faire quand on veut combattre une manie. R. P.
XIII. — Les synthèses supérieures et les classements hiérarchiques
1° La personnalité. Tempérament et caractère. Volonté
1099. — M. BAGANZ-LEHMANN, — Von den Voraussetzungen
jeder Mensehenbeurteilung (Des conditions préalables de toute
appréciation des êtres humains ). — Ind. Psyehot.., XVIII, 1, 1941,
p. 1-10.
Réflexions assez générales sur la « connaissance des hommes »
■dont un talent particulier est considéré comme condition première
nécessaire pour en assurer l'efficacité. D. W.
1100. — G. ZUNINI. — La personalita nella pstcologia (La personnal
ité dans la psychologie). — Ar. di Ps. N., III, 3, 1942, p. 163-188.
Z. entend poser des limites à l'étude psychologique de la per
sonnalité, en tant qu'elle ne révélerait qu'un aspect de celle-ci, et
non le plus important à ses yeux, la valeur morale s'imposant au
premier chef dans la considération des traits d'une personnalité.
H. P.
1101. — J. F. DASHIELL. — A neglected fourth dimension in psy
chological research (Une quatrième dimension négligée dans la
recherche psychologique). — Ps. Rev., XLVII, 4, 1940, p, 289-304.
Les variables de la nature humaine se déploient selon quatre
dimensions : celle de la situation présente par rapport au stimulus ;
l'habitude ou effet de l'expérience antérieure ; les facteurs génétiques ;
enfin, ce qu'on appelle de termes variés : attitude, disposition, ten
dance déterminante ou en anglais, set.
D. montre l'importance de ce facteur par une série d'exemples.
Pour lui, l'essentiel du set n'est pas la direction, mais plutôt l'état
de « préparation » (readiness). Peut-être pourrait-on préciser la notion
en faisant appel à l'analyse factorielie. G. P. LES SYNTHÈSES. LA PERSONNALITÉ 759
1102. — C. LEUBA. — The need for a systematic survey of innate
nature (Le besoin d'une enquête sur les qualité :s innées). — Ps.
Rev., XLVII, 6, 1940, p. 486-490.
B^atucoupd'auteurs rejettent aujourd'hui l'existence des instincts
chez l'h/OiOMfie. Certains contestent même la réalité d'une nature
humaine originale. Cette nature doit être comprise comrp.elepEQ.duit
-d'une interaction de l'hérédité et du milieu ; c'est l'ensemble despoten-
tialités humaines. Il serait important d'en faire l'inventaire, en
^'inspirant des travaux récents.
Une pareille recherche devrait s'appuyer sur l'anthropologie,
la physiologie, la psychologie animale et. la psychologie de l'enfant.
G. P.
1103. — E. E. ROBINSON. — An experimental iavestigatian tof
two factors which produce stereotyped behavior in problem situa
tions (.Investigation expérimentale de deux facteurs qui produisent
des comportements stéréotypés dans des situations posant des pro
blèmes). — J. of exp. Ps., XXVII, 1940, p. 394-410.
On voit souvent des invididus persévérer dans des erreurs, pour
suivre des- buts dans des voies où ils ne réussissent pas, etc. Quels sont
les {acteurs d'un tel comportement ? — Deux ont été antérieurement
distingués : confiance du sujet dans le succès, nombre des possibilité
de succès. L'auteur étudie expérimentalement ces facteurs, .et
trouve ::l)<pe le temps dépensé pour un problème dépend du degré
de l'assurance du sujet, de sa confiance, dans le succès; 2) que, le
temps dépensé est en raison inverse du nombre d'alternatives égal
ement prometteuses que le sujet entrevoit ; lorsqu'il ne découvre
qu'une seule manière d'aborder le problème, sa persévérance est
beaucoup plus grande que s'il en imagine plusieurs. L'auteur suggère
que ces résultats peuvent être interprétés à l'aide de ce principe génér
al : le degré de persistance dans une activité dépend de la force, de
son association avec la situation complexe. V.
1104. — ME. TRAWICK. ■— Trait consistency in Personality (La
consistance des traits dans la personnalité). — Ar. of Ps., n° 248,
1940, 45 pages.
Cette étude qui aborde quantité de problèmes sans les appro
fondir part de: deux concepts différents de la consistance de la per
sonnalité : l'un basé sur un niveau équivalent des différentes apti
tudes, l'autre sur l'unité d'inspiration du comportement.
L'A. a trouvé que ses résultats. se prêtaient mal à des études de
corrélation et il a préféré utiliser des profils. II. en ressortirait que la
confiance en soi, la connaissance de soi, l'objectivité et la poursuite
d'un but sont les éléments essentiels de la consistance. P. F.
1105. — K. STRUNZ. — Ueber die « vertikale » Ordnung der see
lischen Dispositionen. Ein Beitrag zur psychologischen Schicht
theorie (Sur la classification « verticale » des dispositions morales
Contribution à la théorie psychologique des couches). — Z. f. Ps.,
1942, 145, p. 103-202.
La notion de couches plus ou moins profondes, empruntée par ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 760
la psychologie moderne à la géologie, a été appliquée à l'étude de-
la personnalité. Comment faut-il la comprendre ? Il s'agit, pour S.,
d'une classification non des phénomènes transitoires, mais des dis
positions permanentes qui les expliquent. Les couches sont des
structures partielles dans le tout qui constitue la personnalité. Elles
s'étagent en profondeur et sont limitées par rapport aux précédentes
et aux suivantes. Une couche plus profonde est génétiquement
antérieure à une couche plus superficielle, qu'il s'agisse de la phylo-
génèse ou de l'ontogenèse. D'ailleurs le parallélisme de ces deux
aspects de l'évolution n'est pas parfait. Ainsi les tendances sexuelles
appartiennent à une couche profonde, c'est-à-dire très ancienne, dans
le- développement de l'espèce tandis que dans celui de l'individu
humain, elles apparaissent tardivement, postérieurement à des
facultés intellectuelles qui sont cependant, phylogénétiquement, bien
plus jeunes.
Le développement peut être conçu de différentes manières que
l'auteur symbolise par des schémas géométriques : celui qu'il préconise
tend à montrer qu'il y a dans les étages inférieurs des germes des
fonctions qui constitueront les étages supérieurs, sans qu'on puisse
cependant leur attribuer, dans les phases primitives, les limites et
l'autonomie relatives qu'elles devront acquérir par leur développe
ment. Dans l'évolution régressive, pathologique, bien des faits vien
nent illustrer la loi selon laquelle les fonctions présentent d'autant
plus de résistance à la cause morbide qu'elles appartiennent à une
couche plus ancienne ; cependant l'auteur met en garde contre la
généralisation de cette formule ; ce sont, dans d'autres cas, des fonc
tions inférieures qui sont atteintes, tandis que des acquisitions
appartenant aux étages supérieurs sont préservées. La psychologie
de l'hérédité doit aussi se défi

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