La vision - compte-rendu ; n°2 ; vol.61, pg 410-428
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Description

L'année psychologique - Année 1961 - Volume 61 - Numéro 2 - Pages 410-428
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1961
Nombre de lectures 36
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

La vision
In: L'année psychologique. 1961 vol. 61, n°2. pp. 410-428.
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La vision. In: L'année psychologique. 1961 vol. 61, n°2. pp. 410-428.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1961_num_61_2_26827410 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
En ce qui concerne le tact, le domaine réfractaire varie beaucoup
d'un point du tégument à l'autre — de l'avant-bras à l'extrémité du
doigt par exemple, mais l'aire sensorielle varie autant, de sorte que
S/R demeure constant, probablement sur la totalité du tégument.
Le procédé de Von Békésy permet le calcul de S/R et de r au moyen
d'une seule expérience par qualité sensorielle. A partir de là, on peut
prévoir la forme et l'importance que l'inhibition affecterait dans d'autres
circonstances experimentelles, pourvu que les paramètres déterminants
(état d'adaptation, etc.), demeurent constants. C'est un travail très
important, certainement, le principe employé dans le domaine spatial
est aussi valable dans le domaine temporel et nous espérons en entendre
parler un jour.
E. B.
La vision.
Wagner (H. G.), McNichol Jr. (E. F.), Wolbarsht (M. L.). —
The response properties of single ganglion cells in the goldfish retina
(Les propriétés de la réponse unitaire des cellules ganglionnaires de
la rétine du poisson rouge). — /. gen. Physiol., 1960, 43, 45-62.
La isolée étant soumise à des stimulations monochromatiques
d'énergie égale, il apparaît que certaines cellules sont excitées par les
courtes longueurs d'onde, de 400 à 550 m\i et inhibées dans leur activité
spontanée par les grandes longueurs d'ondes de 600 à 700 m\L. Dans
le cas de cellules donnant, pour une stimulation achromatique, une
réponse de type on-off les auteurs ont déterminé pour différentes lon
gueurs d'onde, de 440 à 750 my., le seuil d'apparition de la réponse on
et celui de la réponse off. La courbe des seuils de réponse on s'étend
de 440 à 610 m^, au-delà de 610 mjj. il est impossible d'obtenir une
réponse on ; le maximum de sensibilité, peu marqué, peut être situé
vers 525 my.. La courbe des seuils de réponse off s'étend de 530 à 750 my.,
les seuils sont plus élevés que pour la on et le maximum de sen
sibilité se situe vers 620 mpi. L'utilisation d'adaptations chromatiques
rouge ou bleue ne modifie pas la position des maxima. Les auteurs
pensent que leurs résultats confirment l'hypothèse de Hering (couples
antagonistes) mais ne disent rien de l'existence, chez l'animal étudié,
du couple bleu-jaune que postule également cette hypothèse. Le pro
blème de la participation possible des bâtonnets (dont les segments
externes sont encore présents dans la préparation) est également laissé
de côté.
Y. G.
Maturana (H. R.), Lettvin (J. Y.), McCulloch (W. S.),
Pitts (W. H.). — Anatomy and physiology of vision in the frog
(Rana pipiens) (Anatomie et physiologie de la vision chez la
grenouille). — /. gen. Physiol, 1960, 43, 129-175.
L'étude anatomique de la rétine du nerf optique et du toit optique
a été faite avec le microscope optique et le microscope électronique. PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 411
La rétine, dépourvue de fovéa, a une structure assez homogène : du
centre à la périphérie on trouve en tous lieux environ 2 à 3 cellules récept
rices et 5 à 1 cellules bipolaires pour une cellule ganglionnaire. Le
nombre de cellules ganglionnaires est d'environ 450 000, 96 % ont un
corps cellulaire ne dépassant pas 7 à 10 (jl et une arborisation dendritique
s'étendant le plus souvent sur un diamètre de 100 à 300 \x, 4 % ont
un corps cellulaire de l'ordre de 20 y. et une
de 600 pi ou plus de diamètre. Les auteurs considèrent qu'une ganglionn
aire ayant un champ dendritique d'un diamètre de 300 jo. couvre une
surface occupée par 300 à 400 somas de ganglionnaires et que chaque
champ dendritique entre en chevauchement avec plusieurs milliers
d'autres. Le champ dendritique des bipolaires est plus réduit (20 à
80 [i de diamètre) mais le à ce niveau est encore consi
dérable eu égard au grand nombre de ces cellules. Ainsi sur chaque cellule
ganglionnaire les récepteurs convergent à travers les bipolaires « par
centaines et par milliers » et, à l'inverse, chaque cellule réceptive doit
être en connexion par les bipolaires avec des centaines de ganglionnaires.
Gomme le disent les auteurs : « De nombreuses cellules ganglionnaires
de type morphologique différent regardent le même point du champ
visuel à travers le même récepteur. » Cette disposition n'est certainement
pas propre à la rétine de grenouille et l'heureuse formule des auteurs
s'applique à de nombreuses rétines au moins hors de la fovéa.
Dans le nerf optique le microscope électronique permet de constater
l'existence d'une majorité de fibres non myélinisées (30 fois plus nomb
reuses que les fibres myélinisées) d'un diamètre de 0,15 à 0,60 jj..
Les enregistrements au niveau du nerf optique ou au niveau des
arborisations terminales des fibres optiques dans le tectum ont été
faits à l'aide de micropipettes de 1 à 5 ja de diamètre remplies de métal
de Wood (à point de fusion très bas).
Il existerait cinq types fonctionnels de ganglionnaires (correspon
dant probablement à cinq types morphologiques) dont les axones se
terminent respectivement dans quatre couches distinctes du neuropile
superficiel du tectum (deux types ayant leurs terminaisons dans la
même couche).
A chaque type correspondrait une opération particulière : détection
continue d'un bord, détection d'un bord convexe, détection d'un chan
gement de contraste, d'un obscurcissement, détection de
l'obscurité. Les cellules du premier type ne répondent pas aux variations
d'éclairement de l'ensemble du champ, mais le bord d'un objet plus
clair ou plus sombre que le fond, déplacé à travers leur champ réceptif
provoque une volée d'influx. Si le bord est arrêté sur le
la cellule produit une décharge continue d'influx dont la fréquence
tombe peu à peu de 40 à 10 ou 15 par seconde et se maintient à ce niveau.
Ces cellules correspondraient aux cellules on décrites par Hartline.
Les du deuxième type sont également indifférentes aux change
ments de l'éclairement général du champ et elles répondent également 412 ANALYSES
au déplacement d'un bord mais l'importance de la réponse pour le
bord d'un objet plus sombre que le fond dépend de la convexité de ce
bord. Les cellules du troisième type, à champ réceptif plus étendu,
répondent par une volée d'influx à toute variation (augmentation ou
diminution) de l'éclairement, qu'il s'agisse d'une variation intéressant
la totalité du champ ou d'une variation locale. La réponse est toujours
de caractère transitoire, ainsi ces cellules s'apparentent aux cellules
on-off de Hartline. Les cellules du quatrième type répondent à une dimi
nution générale ou locale de l'éclairement par une décharge d'influx.
Ce sont les éléments off de Hartline. Enfin les cellules du cinquième
type sont continuellement actives même sous un éclairement intense
mais leur activité est inversement proportionnelle à l'intensité lumineuse
et atteint son maximum dans l'obscurité. Ainsi selon les auteurs les
quatre premiers types fonctionnels accompliraient des opérations
complexes d'analyse, indépendamment des variations d'éclairement du
champ.
La rétine transmettrait donc au tectum non une projection point
par point de la distribution des éclairements mais des informations
concernant certaines caractéristiques de l'image, et les cellules ganglion
naires joueraient un rôle d'intégration, d'élaboration, beaucoup plus
complexe que ce que supposaient les auteurs classiques.
Y. G.
Valois (R. L. de). — Color vision mechanisms in the Monkey (Les
mécanismes de la vision des couleurs chez le singe). — J. gen. Phy-
slol, 1960, 43, 115-128.
L'auteur présente les résultats de recherches qu'il a faites avec
différents collaborateurs sur les réponses unitaires des cellules du corps
genouillé latéral

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