La vision - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 471-482
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 2 - Pages 471-482
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 13
Langue Français

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La vision
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 471-482.
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La vision. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 471-482.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_2_26938PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 471
supérieure à 2 % d'humidité relative et, de surcroît, ne s'appliquent pas
au cas de très faibles volumes d'air.
La sensibilité différentielle hygrométrique des femelles d'Acarns
est très fine : le seuil différentiel absolu est de l'ordre de 0,1 % d'humidité
relative, entre 70 et 75 %, d'une part, entre 85 et 90 %, d'autre part.
Mais, dans les limites de l'hygropreferendum (75 à 85 %), les réactions
différentielles ne se produisent que pour des écarts hygrométriques mini
maux de 5 à 7 % entre les deux compartiments de l'appareil à choix.
La sensibilité différentielle hygrométrique d'Acarus ne dépend pas
de la température : elle ne varie pratiquement pas entre 10 et 30° G.
On peut en conclure que les récepteurs sensoriels mis en jeu ne sont
sûrement pas du « type évaporimètre », comme ceux qui ont été mis
en évidence chez plusieurs Arthropodes, par exemple la larve du Goléop-
tère Elatéride Agriotes (Lees, 1948).
J. Me.
Bässler (U.). — Zum Schweresinn von Mehlkäfern « (Tenebrio
molitor) » und Stechwucken « (Aedes aegypti) » (Du sens de la pesan
teur de Coléoptères (T. M.) et de Moustiques (A. ag.J). — Z. Natur-
forsch., 1961, 16, 264-267.
L'auteur a mis en évidence chez les Ténébrionides des organes sen
sibles à la pesanteur situés entre le prothorax et le mésothorax, en
outre des appareils antennaires, et, chez les Moustiques, dans les pattes,
en outre de l'appareil de Johnston bien connu. Il pense que la dualité
de ces géorécepteurs doit être générale chez les Insectes.
H. P.
Les fonctions sensorielles chez les vertébrés et chez l'homme.
La vision.
Grangand (R.), Massonet (Renée), Moatti (J. P.). — Étude de la
vitamine A et du rétinène des yeux de « Gambusia holbrooki » Gad. —
C. R. Soc. Biol., 1961, 155, 2150-2153.
Alors que les poissons d'eau douce possèdent comme pigment visuel
de la porphyropsine (à vitamine A2) le petit cyprinodontidé d'eau douce
qu'est la Gambouse n'a dans sa rétine que de la rhodopsine (à vita
mine AJ. Mais il a été constaté qu'elle pouvait vivre dans des eaux
saumâtres ayant jusqu'à 21 gr de NaCl par litre.
Le cas est rapproché par les auteurs de celui du Fundulus, qui tolère
des eaux contenant jusqu'à 100 g par litre de NaCl, et chez qui Wald
a constaté une forte prédominance de rhodopsine (F. heteroclitus ) .
Le chien de mer, exclusivement marin, n'a que de la rhodopsine, et
l'anguille catadrome (pondant dans la mer) a une forte prédominance
de ce pigment, tandis que la truite anadrome (pondant en eau douce)
a une dominance nette de la porphyropsine, pigment exclusif de la
perche blanche. Gela pose le problème de l'origine génétique du pigment.
H. P. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 472
Miller (W. H.), Wohlbarsht (M. L.). — Neural activity in the
parietal eye of a Lizard (Activité nerveuse dans l'œil pariétal d'un
lézard). — Science, 1962, 135, 316-317. — Kennedy (D.), Neural
photoreception in a Lamellibranch Mollusc (Photoréception nerveuse
chez un mollusque Lamellibranche). — J. gen. Physiol, 1960,
44, 277-299.
Des recherches sur deux lézards, l'iguane et le caméléon américain
Anolis carolinensis ont porté sur l'E.R.G. de l'œil pariétal après enl
èvement de la cornée et du cristallin : une onde négative à l'électrode
rétinienne après une latence de 100 ms a été recueillie sous l'influence
d'une stimulation lumineuse, disparaissant avec la cessation, mais se pro
longeant assez stable pendant 3 à 4 s au moins. En recueillant la réponse
nerveuse avec microélectrode, une réponse on se manifeste par une forte
décharge qui se maintient à taux moindre pendant l'éclairement, et se
renforce, en réponse off, à la cessation sans que l'E.R.G. manifeste une
telle réponse. Il apparaît bien que l'œil pariétal chez les Lacertéens
constitue un photorécepteur fonctionnel — à condition que toute action
thermique des radiations ait bien été exclue, ce qui n'est pas précisé.
Chez Spirula solidissima D. K. a exploré les réponses à l'éclairement
de la branche nerveuse du nerf palléal se rendant au siphon qui présente
une photosensibilité. Il a constaté que l'effet de la stimulation lumineuse
était la réduction de l'arrêt total d'une activité spontanée (de 5 [zs envi
ron à l'obscurité après 1 s environ). Il a échoué dans l'exploration de
fibres isolées mais, en raison de l'amplitude constante des influx dans
le nerf palléal, il pense qu'une seule cellule photoréceptrice est intéressée,
tandis que chez d'autres Lamellibranches, comme Mya et Vénus, il y a une
réception diffuse sur le siphon avec réponses dans de nombreuses fibres.
A l'obscuration, la décharge reprend en s'accélérant (réponse off) dont la
grandeur croît proportionnellement au logarithme de l'éclairement. Le
maximum spectral d'efficience inhibitrice se situe aux environs de 500 m[x.
Mais K. croit avoir mis en évidence aussi un effet excitateur de la
lumière avec un maximum d'efficience spectrale à 600 m;*.
H. P.
Svaetichin (G.), Krattenmacher ( W.), Laufer (M.). — Photosti
mulation of single Cones (Stimulation lumineuse de cônes uniques).
/. gen. Physiol., 1960, 43, 101-114.
Toutes les fonctions visuelles photopiques sont proportionnelles
au logarithme de l'intensité stimulante. Or, la fréquence des potentiels
d'action ainsi que l'amplitude des potentiels lents dans la rétine varient
également avec le logarithme de l'intensité stimulante. On ne sait pas
si cette dépendance est caractéristique des photorécepteurs eux-mêmes
ou des connexions nerveuses qui les suivent. C'est pour obtenir une
réponse à cette question que les auteurs ont développé une méthode de
micro-illumination permettant la stimulation d'un seul cône de poisson.
Là réponse (réponse photopique graduée) est dérivée d'un neurone PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 473
de second ordre de la rétine (bipolaire) d'un poisson d'eau douce.
Dans un rayon de 50 [/. — comprenant environ 40 cônes — autour de la
pointe de la microélectrode, les réponses lentes sont identiques, quel que
soit le cône stimulé. A des distances plus grandes, la réponse diminue
et s'annule entre 150 et 400.
Lorsqu'on éclaire une large surface rétinienne, l'amplitude de la
réponse lente varie proportionnellement au logarithme de l'intensité
stimulante. Cette relation est également observée lorsqu'un seul cône
est stimulé.
La relation entre réponse et nombre de cônes éclairés est linéaire
lorsque ce nombre est peu élevé, mais tend ensuite vers une saturation.
Il ressort de l'ensemble de ces expériences que le seuil de réponse
des cônes ne varie pas de l'un à l'autre ; les théories basées sur une distr
ibution gaussienne de sensibilité des récepteurs ont peu de chances de
traduire, même partiellement, la réalité physiologique. Dans leurs
expériences, les auteurs n'ont pu observer aucune interaction d'ordre
inhibiteur au niveau des cellules bipolaires.
Il n'est pas possible de tirer des conclusions de l'ensemble des
conclusions quant au lieu où se place le mécanisme de réponse non
linéaire. Les auteurs avaient cru devoir le placer au niveau des récep
teurs, mais au moment de la correction des épreuves, ils se sont rendu
compte de leur erreur et ont rectifié.
E. B.
Cobb (W. A.), Morton (H. B.). — Recherche des relations entre
certaines ondes rapides du rétinogramme humain et des réponses
occipitales à des éclairs brillants. — R. Neurol., 1961, 105, 191-195.
Étude chez l'homme des réponses nerveuses à des brefs éclairs isolés
de très forte luminance. Dans l'E.R.G. après une brève latence (2,5 ms)
une onde a négative est très ample et prolongée, alors que l'on

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