Le Roman mis à nu par la photographie, même - article ; n°105 ; vol.29, pg 145-155
13 pages
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Description

Romantisme - Année 1999 - Volume 29 - Numéro 105 - Pages 145-155
La photographie est portée par le désir d'images. Eu égard à cette convoitise que l'intervention de la lithographie, puis de la presse à grand tirage au début du XIXe siècle alimenta, la question de sa valeur artistique, qui occupa tant les esprits, paraît obsolète. De fait, ce «désir d'images» implique un certain voyeurisme et oriente vers le «nu» quand ce n'est pas, carrément, vers l'obscène. Nous suivons le débat qui s'est développé au siècle passé autour de ce problème : les photographes ont revendiqué le droit au « modèle » - entendons : « académique » - réservé alors aux peintres, tandis qu'on leur reprochait - parce que le statut artistique de la photographie faisait problème - de «tomber dans le nu» (la formule est de Zola). Nous examinons le nu photographique offert aux peintres dans les albums spécialisés et dans le roman « leste » de la Belle Epoque. Sa mise en scène romanesque épuise les façons de faire du théâtre, tout en ayant pour but l'imitation du tableau peint.
Photography lives from our desire for images. In relation to the craving which the invention of lithography and the inflation of printed media at the turn of the last century has nourished -even if the prohibited cost meant that its impact on journals and magazines was not felt for several decades — the question of the artistic value of photography, which occupied so many minds then, seems obsolete. Of course, this « desire for images » is anything but innocent. It implies a kind of voyeurism, an orientation towards the exposed, if not the obscene. As a first step, it is necessary to outline the discussions to which the following problem gave rise during the 19th century : the photographers asserted their right to access the classical, academicist style — normally reserved for painted — while at the same time being under attack for their enthrallment to the nude, « tomber dans le nu » (to use Zola 's words). This criticism was reinforced by the fact that the status of photography as an art form was by no means secure. As a second step, it is necessary to examine nude photography as this became available to painters in specialized anthologies and to compare this with its insertion in the frivolous, risque novels of the Belle Epoque. What becomes clear is that although its presentation, or mise en scene, in the novel was meant to imitate painting, it simultaneously exhausted theatrical techniques.
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1999
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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