Les activités de l Institut français d Archéologie orientale en 1965-1966 - article ; n°2 ; vol.110, pg 298-309
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Les activités de l'Institut français d'Archéologie orientale en 1965-1966 - article ; n°2 ; vol.110, pg 298-309

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Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres - Année 1966 - Volume 110 - Numéro 2 - Pages 298-309
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1966
Nombre de lectures 11
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur François Daumas
Les activités de l'Institut français d'Archéologie orientale en
1965-1966
In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 110e année, N. 2, 1966. pp. 298-
309.
Citer ce document / Cite this document :
Daumas François. Les activités de l'Institut français d'Archéologie orientale en 1965-1966. In: Comptes-rendus des séances de
l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 110e année, N. 2, 1966. pp. 298-309.
doi : 10.3406/crai.1966.11987
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1966_num_110_2_11987COMPTES RENDUS DE L' ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS 298
organismes susceptibles de s'intéresser à ce projet. L'objet de la
réunion était, en premier lieu, de préciser l'état d'avancement des
travaux à la suite des réponses nombreuses et favorables au déve
loppement de la publication. La Hongrie a envoyé un programme
très précis et serait prête à publier un premier volume en 1967.
L'Espagne n'a pas encore fait connaître sa décision.
Un débat s'est de nouveau engagé sur le projet proposé pour l'ét
ablissement des fiches. La présentation que j'ai faite du xve volume
de Suppléments au Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes
de la Gaule romaine a largement facilité la discussion et l'établiss
ement du programme définitif, confirmant la décision de prendre
l'Espérandieu comme « prototype ad litteram ».
Il importe aussi que le nouveau corpus ne fasse pas double emploi
avec des publications déjà existantes constituant le recueil des
monuments sculptés appartenant à une unité territoriale nett
ement délimitée. Tels sont les cas de certains ensembles déjà publiés
en Allemagne et, plus particulièrement les volumes consacrés à la
description des sculptures du Musée du Vatican. Il a été décidé,
en principe, que ces divers répertoires feraient partie intégrante
du corpus, suivant des modalités à déterminer, et que seuls les monu
ments non encore réunis dans ces ouvrages seraient publiés dans le
Corpus des sculptures du monde romain.
Il a enfin paru opportun de désigner cette nouvelle publication
par un titre rédigé en latin. La question est à l'étude.
Si le projet de publication de ce corpus, adopté lors du Congrès
international d'archéologie classique, tenu à Paris au mois de sep
tembre 1963, est désormais une réalité, le mérite en revient, pour la
plus large part, à M. le Professeur Pietro Romanelli et à Mme M. Flo-
riani Squarciapino, comme à l'aide matérielle prêtée par l'Associa
tion internationale d'archéologie classique ».
Le Président fait connaître que l'Académie vient, en comité
secret, d'attribuer le 1er prix Gobert à M. Maurice Rey pour son
ouvrage sur Les finances royales sous Charles vi, 1388-1413, le
2e prix Gobert à M. Jean Marx pour ses Nouvelles recherches sur la
littérature arthurienne, et le prix Gustave Schlumberger, réservé
en 1966 à l'archéologie byzantine, à M. Otto Demus pour l'ensemble
de son œuvre scientifique.
M. François Daumas, sous le patronage de M. Pierre Montet,
expose à l'Académie les travaux de l'Institut français d'archéologie
orientale en 1965-1966.
COMMUNICATION
l'activité de l'institut français
d'archéologie orientale durant l'année 1965-1966,
par m. françois daumas.
Profitant d'une présence continue en Egypte depuis trois ans
— ce qui ne s'était plus produit depuis 1956 — le personnel de
l'Institut français d'archéologie orientale a pu, cette année, organiser l'institut français d'archéologie orientale 299
plus amplement ses recherches, ses relevés et ses fouilles. Les résul
tats ont été particulièrement encourageants dans le domaine de
l'exploration scientifique et de la collecte des matériaux archéolo
giques.
Dans le domaine de V Islamologie M. Garcin a continué ses travaux
de dépouillement sur les Confréries musulmanes à l'époque mam-
louque. Il a donné aux Annales Islamologiques de UIFAO un article
de prosopographie relatif à des cheikhs qui jouèrent un rôle impor
tant dans ces confréries. Il a également été amené à s'occuper du
rôle économique et culturel de la ville de Qous au Moyen Age.
M. Vial a poursuivi ses recherches sur les personnages féminins dans
le roman égyptien contemporain. Il a pu nouer de nombreuses
relations qui lui ont été extrêmement utiles pour traiter un sujet
dont on comprend la grande importance sociologique.
Continuant ses enquêtes sur l'époque byzantine, M. Jarry a
commencé à publier au BIFAO et aux AIIFAO des articles sur
les hérésies et les factions dans l'Egypte chrétienne. Il a livré à
l'impression un gros livre sur cette question, mais en l'étendant
à tout le domaine de l'empire.
En ce qui concerne la Papyrologie, M. Boyaval a publié divers
articles sur des Papyrus documentaires de la Sorbonne et des
inscriptions grecques inédites. Il a découvert, avec l'aide de M. Gué-
raud, des titres de comédies de Ménandre dans un papyrus récem
ment acheté par YIFAO.
En Égyptologie, les relevés de Dendara et d'Esna ont été pours
uivis. Ceux d'Esna ont été pratiquement achevés par M. Sauneron,
qui a mis un nouveau volume sous presse et publié plusieurs articles
tant dans le BIFAO que dans des revues spécialisées. A Dendara
la salle-de-1' apparition et la façade ont été photographiées et le
relevé des colonnes terminé. Un tome vu du temple est sous presse.
Enfin deux campagnes de fouilles ont eu lieu cette année.
A) Fouilles de Dikhela — avril-mai 1966 — avec le concours de
M. Haeny de l'Institut suisse de Recherches architecturales et la
collaboration de MM. Boyaval et Jarry. Ces fouilles ont été faites,
près de Dikhela, sur un site que j'avais exploré en 1964 avec MM. Gar
cin et Jarry, en recherchant le lieu où avaient vécu jadis les Théra
peutes de Philon d'Alexandrie. Malheureusement toute la région
qui nous intéresse, jusqu'à une vingtaine de kilomètres de la ville,
est entièrement bouleversée par les carrières qui ont fourni la pierre
pour la cité moderne. Au-delà du sol déchiqueté par les carriers,
commencent les plantations de figuiers, de sorte qu'il est très difficile
d'explorer et, à plus forte raison, de fouiller ces collines où l'on doit 300 COMPTES RENDUS DE L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS
placer les Thérapeutes, s'il faut s'en tenir au texte de Philon1. Le
site dégagé a donné des maisons datées des ve-vne siècles par leurs
poteries et un très beau bâtiment malheureusement complètement
ruiné : pavages de marbre, colonnes de granit, stucs peints, entou
rant des mosaïques, alexandrinum marmorandi genus2, sur le sol,
tombeaux collectifs auxquels on descend par des escaliers ; mais les
murs ont été détruits jusqu'aux fondations pour en extraire les
pierres, de sorte qu'on peut hésiter sur la destination : c'est très
probablement une église. Serait-ce le couvent de l'Enaton, dans
l'église duquel a eu lieu l'union des églises égyptienne et syrienne
et où fut enterré Sévère d'Antioche8 ?
B) Fouilles de Kellia, dirigées par MM. Guillaumont et Daumas.
Ont pris part à la fouille MM. Boyaval, Garcin, Jarry, MM. Len-
theric, dessinateur, Marthelot, photographe, Schruoffeneger, archi
tecte. Le relevé topographique de l'ensemble du site a été commencé
par M. Jean-Luc Despagne. L'exploration du couvent, que nous
avons commencé à fouiller l'an dernier, a été achevée. La moisson
scientifique est très riche. Nous n'avons pratiquement pas trouvé
d'objet, si l'on met à part une cruche en bronze, datant sans doute
du xe siècle. Mais nous avons atteint des résultats architecturaux
et épigraphiques d'une grande importance en partie parce que nous
croyons pouvoir dater les différentes parties du bâtiment.
L'état final qui apparaît d'abord se présente comme un grand
quadrilatère de 70 mètres de long, environ, sur 55 de large, entouré

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