Les sentiments et la vie affective. La croyance. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 638-643
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 638-643
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 6
Langue Français

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4° Les sentiments et la vie affective. La croyance.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 638-643.
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4° Les sentiments et la vie affective. La croyance. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 638-643.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5337638 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la réactivité émotive mesurée par le test X.-O. de Pressey est plus en
rapport avec l'agacement qu'avec l'instabilité émotionnelle.
J. F.-W.
991. — L. W. KLINE et D. E. JOHANNSEN. — Comparative
role of the face and the face-body-hands as aids in identifying
emotions (Rôle de la face seule ou avec le buste et les mains dans
V identification des émotions). — J. of Abn. Ps., XXIX, 4, 1934,
p. 415-426.
L'expérience a été faite avec des photographies d'une femme
dont on montre aux sujets soit le visage seul, soit lé visage avec le
buste et les bras. L'exactitude des jugements est plus grande dans
ce dernier cas, et plus grande quand la présentation de l'ensemble
suit la présentation du visage, que dans le cas contraire. De même
l'exactitude est plus grande lorsqu'on fournit aux sujets une liste
de noms d'émotions où il choisit ses jugements.
Quant aux expressions les mieux reconnues, ce sont celles qui
appartiennent au groupe de la peur (surprise, étonnement, peur,
horreur) lorsqu'on n'a pas fourni de liste d'émotions, et celles qui au groupe de la tristesse lorsque des noms ont été
fournis. L'A. attribue les nombreuses divergences parmi les juge
ments à l'incapacité de la moyenne des individus de reconnaître les
expressions émotionnelles. J. F.-W.
992. — G. G. PRATT. — Aesthetische Gemütsbewegung (Le mouve
ment émotionnel esthétique). — Z. f. Ps., GXXXI, 1934, p. 376-381.
Les émotions esthétiques, les émotions « subtiles » de James sont
difficiles à classer et il n'apparaît pas qu'elles consistent en la percep
tion d'un état organique. Mais on lèverait la difficulté si, au lieu de
voir dans ces émotions la perception d'un état du sujet, on les regar
dait comme celle de qualités communes aux domaines visuel et audit
if. Ces qualités sont des faits primaires et non le résultat d'associa
tions accidentelles. P. G.
4° Les sentiments et la vie affective. La croyance1
993. — GH. BLONDEL. — La psychologie des sentiments de M. Pierre
Janet. — R. de M., XL, 4, 1933, p. 511-536.
C'est une remarquable synthèse de la théorie de J. telle qu'elle
se dégage de ses 2 volumes : De V angoisse à V extase et les Sentiments
fondamentaux. Synthèse qui est le terme et le couronnement d'une
analyse critique et pénétrante.
Après avoir précisé le point de départ de la méthodologie de
Janet (psychologie objective, psychologie de l'action, sentiments
en tant qu'action), B. expose et analyse, dans une série de chapitres,
la psychologie des conduites, le finalisme biologique dont elle est
imprégnée (adaptation de l'être à son milieu), la différenciation des
actes en primaires et secondaires, l'idée de types de régulation de
l'action, celles de l'émotion-choc, état primaire et diffus, du passage
du normal au morbide, de délires de sentiments, de 4 états fondamen
taux pour terminer par une étude des états de béatitude.
1. Voir aussi les N°8 395, 1031, 1088, 1441. LES SENTIMENTS ET LA VIE AFFECTIVE. LA CROYANCE 639
Et il conclut, en montrant les mérites de J. Alors que la plupart
des théories des sentiments réduisent l'élément psychologique du
problème pour n'en retenir que le côté physiologique, J., tout en se
maintenant sur un plan purement psychologique, fait faire un pas
à la physiologie. Sa théorie rejoint celles de l'intégration de Sher-
rington, de Vescape of control de Head, des centres régulateurs des
dépenses corticales de Camus et Lhermitte. C'est dans cette conver
gence qu'on retrouve ce qu'il y a de plus significatif pour l'œuvre de
J. Le caractère nettement psychologique de sa théorie s'affirme sur
tout dans ses liens de parenté avec les théories dites intellectualistes
d'inspiration herbartienne. « Ainsi, dans le domaine si difficile de la
vie affective, la psychologie objective se trouve à la fois, par une
heureuse et suggestive rencontre, donner la main aux théories les
plus riches de promesse de la physiologie contemporaine et retenir
de l'ancienne psychologie ce qui méritait de durer. » A. G.
994. — CH. BAUDOUIN. — Le déplacement affectif. — Scientia,
LVI, 10, 1934, p. 217-224.
Le « transfert » affectif a été signalé par Ribot et repris par Freud.
B. examine, à cet égard, les rapports existant entre le « symbol
isme » dans le rêve et le « transfert », dans la vie, et dégage 2 lois
générales qui lui paraissent rendre compte des faits fondamentaux :
1° « Le transfert affectif se produit entre des objets appartenant, pour
le sujet, au même système symbolique » mais, dans la vie, un petit
nombre de termes sont atteints, tandis que le rêve épuise toutes les
possibilités, fait appel à tous les termes, dans des fonctions de dégui
sement et de décharge, et par là il est précieux pour l'analyse et se
montre capable d'entretenir la mobilité affective. 2° « La facilité
des déplacements, autrement dit la de Vénergie affective, va
en décroissant du rêve au jeu, du jeu à la vie réelle. » La sublimation
s'esquissera d'abord dans le rêve. H. P.
995. — K. GORDON. — A device for demonstrating empathy (Un
procédé pour la démonstration de V « empathie »j. — J. of exp. Ps.,
XVII, 1934, p. 892-893.
Pour étudier la tendance à l'imitation sur laquelle se fondent les
théories de l'empathie (Einfühlung), G. montre aux sujets 8 photos
différentes d'une petite statuette mexicaine ; elle est vue de diffé
rents côtés et 4 sont des images spéculaires des 4 autres. On demande
quel est le bras levé, et on observe les mouvements d'imitation qui
précèdent les réponses. P. G.
996. — M. ZILLIG. — Beliebte und unbeliebte Volkschülerinnen
(Les écolières aimées et pas aimées). — A. f. ges. Ps., XCII, 1-2,
1934, p. 121-140.
Quels sont les facteurs qui assurent à l'école l'affection ou l'ant
ipathie des camarades ? Les recherches ont eu lieu dans 1 classes
d'une école communale à Würzburg. Les enfants devaient nommer
d'abord les 5 les plus aimées et puis ranger les autres selon
le degré de sympathie accordée. Le nombre des élèves « non aimées »
ne dépasse dans aucune classe 10 %. A tous les âges, ce sont les 640 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
mêmes facteurs qui assurent la sympathie des camarades. Le rôle
important quoique non décisif incombe au milieu familial de l'enfant
(degré de culture, position sociale, ressources économiques).
La beauté et l'aspect extérieur soigné, l'absence de mauvaises
habitudes corporelles stimulent plus la sympathie que l'intelligence
et la capacité de travail quoique le rôle de ces dernières dans l'acqui
sition de l'affection des condisciples ne soit pas négligeable. Le côté
affectif est très important. L'enfant enjoué et bon se fait aimer
très facilement. A tous les âges, une grande part est accordée à l'esprit
de camaraderie. Aucun de ces caractères seul ne garantit l'affection.
Les enfants les plus aimés en présentent un ensemble harmonieux.
La conscience de posséder l'affection et la confiance des cama
rades augmente chez ces enfants les aspirations au perfectionnement,
fait croître leur zèle, contribue fort heureusement au développement
de leur personnalité. Parfois même ces enfants sont gâtés par leurs
camarades, ce qui peut aboutir à des déviations telles que l'orgueil,
la vantardise, etc. Par contre, les enfants non aimés sont toujours
jugés mal, soupçonnés, chargés de toutes les accusations, avec
beaucoup d'injustice. Découragement, rancune, réactions hostiles
contre la classe en sont le résultat. Gela engendre des dispositions
pour la vie future et se trouve à la base de l'attitude que prend
à l'égard de la société l'adolescent et le futur adulte. S. K.
997. — E. WBITS. — Bodily pain and mental pain (La d

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