Maîtrise de la fécondité et appartenance sociale : contraception, grossesses accidentelles et avortements - article ; n°1 ; vol.47, pg 1-45
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Maîtrise de la fécondité et appartenance sociale : contraception, grossesses accidentelles et avortements - article ; n°1 ; vol.47, pg 1-45

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Population - Année 1992 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 1-45
Toulemon (Laurent), Leridon (Henri).- Maîtrise de la fécondité et appartenance sociale : contraception, grossesses accidentelles et avortements La diffusion spectaculaire des méthodes médicales de contraception depuis vingt ans, en France, a entraîné une homogénéisation des comportements dans les différents groupes sociaux. Il est devenu facile de parler de la contraception avec un médecin, et la pilule est utilisée massivement par les femmes jeunes. Cependant, le stérilet n'est pas encore autant banalisé. En particulier, les ouvrières et les femmes les moins diplômées sont de faibles utilisatrices, et la pratique du stérilet n'a sans doute pas atteint son maximum. Les méthodes médicales de contraception sont beaucoup plus appréciées que les autres, même si aucune méthode ne protège totalement contre le risque de grossesse accidentelle. Dans les années quatre- vingt, l'indice synthétique de fécondité s'est stabilisé au niveau de 1,8 enfant par femme. Nous avons calculé un indice similaire pour le nombre de grossesses accidentelles par femme : il est compris entre 0,8 et 1,0, dont 0,4 naissance accidentelle et 0,4 à 0,6 avortement volontaire. Les échecs de la contraception comptent pour une partie non négligeable de ces grossesses accidentelles, puisque au moins 0,3 grossesse par femme survient après des rapports sexuels théoriquement « protégés par une méthode de contraception ». Les femmes qui pratiquent les méthodes médicales, plus efficaces, ont moins de grossesses accidentelles, donc à la fois moins de naissances « non souhaitées » et moins d'a- vortements, ce qui conduit à une association plutôt positive entre naissances et avortements.
Toulemon (Laurent), Leridon (Henri).- Birth control and Social Group: Contraception, Accidental Pregnancies and Abortion The dramatic diffusion of medical contraceptive methods during the past 20 years in France has led to more homogeneous behaviour in different social groups. It has become easy to talk about birth control with a general practitioner, and the pill is used by most young women. However, the use of the IUD is till not as widespread. Working-class women and less educated women particularly use it much less frequently, and coil has no doubt not yet reached its full potential market. Medical methods of contraception are much more appreciated than others, even if no method provides total protection against the risk of an accidental pregnancy. During the 1980s period total fertility stabilized at an average of 1.8 children per woman. We have calculated a similar order for the number of accidental pregnancies per woman: it is between 0.8 and 1.0 at which 0.4 led to indesired births and 0.6 to induced abortions. The failure of contraceptive methods account for a signifiant number of these accidental pregnancies, since at least 0.3 pregnancies per woman were caused by sexual relation that were theoretically «protected by a contraceptive method». Women who use medical methods, which are more efficient, have fewer accidental pregnancies, and thus have both fewer «undesired» births and fewer abortions, which leads to a positive correlation between births and abortions.
Toulemon (Laurent), Leridon (Henri).- Dominio de la fecundidad y origen social : contracepción, embarazos accidentales y aborto La difusión espectacular de métodos medicos de contracepción desde háce unos veinte aňos, en Francia, ha ocasionado una homogenización de comportamientos en los di- ferentes grupos sociales. Se ha hecho corriente hablar de la contracepción con un médico, y la píldora es utilizada masivamente por las mujeres jóvenes. Sin embargo, el esterilete toda- via no se ha banalizado de la misma manera. En particular, las obreras y las mujeres menos diplomadas son las que menos lo utilizan, y la practica del esterilete na alcanzado segura- mente su maxima utilización. Los métodos médicos de contracepción son mucho más apreciados que los otros, aun- que ningun método proteja totalmente contra el riesgo del embarazo accidental. En los aňos 1980, el indice sintético de fecundidad se ha estabilizado al nivel de 1,8 hijos por mujer. Hemos calculado un indice similar para el numero de embarazos accidentales por mujer : se situa entre 0,8 y 1,0, de los cuales 0,4 nacimientos accidentales y 0,4 a 0,6 abortos volunta- rios. Los fallos de la contracepción intervienent de forma no despreciable en ésos embarazos accidentales, ya que 0,3 embarazos por mujer se producen después de relaciones sexuales teóricamente «protegidas por un método de contracepción». Las mujeres que prac- tican los métodos médicos, más eficaces, tienen menos embarazos accidentales, y por tanto menos nacimientos «no deseados» y menos abortos, lo que conduce a una asociación mas bien más bien de signo positive entre nacimientos y abortos.
45 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1992
Nombre de lectures 9
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

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