Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles chez les Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 337-350

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L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 337-350
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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• Publié par: L-annee-psychologique
• Publié le: 01 janvier 1934
• Nombre de lectures: 24
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

d) Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles chez les
Vertébrés.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 337-350.
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d) Mécanismes nerveux, fonctions sensorielles chez les Vertébrés. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 337-350.
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drate de quinine et celle de l'acide ehlorliydrique relèvent de qualités
différentes.
Mais v. F. se demande s'il n'y a pas plus de 4 qualités, car certaines leur' effet à celui de substances amères ajoutent l'acide, comme
l'aloïne, l'arbutine, la colocynthiue, la salicine. Ce qui est pour nous
une qualité unique d'amertume devrait-il donc se dissocier en 2 qual
ités spécifiques différentes pour l'abeille ? L'auteur se contente de
poser la question (et, de fait, puisque le salé et l'acide ajoutent déjà
leur action négativante, il est plus simple de penser que ces subs
tances amères ont un goût complexe, dont une des composantes,
salée par exemple, intervient dans la réaction de l'abeille, à côté de
l'action propre de l'amertume). H. P.
d) Mécanismes nerveux
Fonctions sensorielles chez les Vertébrés1
273. — H. UIBERALL. — Das Problem des Winterschlafes (Le
problème du sommeil hibernal). — Pf. A., GGXXXIV, 1934,
p. 78-97.
Essai de vérification de la théorie d'après laquelle le sommeil
hibernal résulterait du défaut d'une hormone thyroïdienne par atro
phie saisonnière de la glande.
Or, les hérissons nourris de thyroïde et privés de leur glande
présentent comme les autres les mêmes phases de sommeil et de
réveil.
Le sommeil résulte d'un abaissement thermique inhibant le
fonctionnement du système nerveux central ; c'est un phénomène de
régulation thermique. H. P.
274. — G. BÖTTGER. — Ueber einen neuen Intermedintest und die
Intermedinreaktion der Elritze (Sur un nouveau test de Vintermé-
dine et la réaction de V intermédine du vairon). — Z. für ver. Ph.,
XXI, 3, 1934, p. 415-427.
L'extrait de l'hypophyse postérieure entraîne l'expansion des
cellules pigmentaires et en particulier des mélanophores (Abelin,
Giersberg). L'hormone active, appelée « intermédine », a été physio-
logiquement isolée par Zondek et Krohn (1932).
L'auteur précise que l'injection d'intermédine provoque bien
l'expansion des mélanophores et jamais leur contraction (qui, dans
l'action de l'extrait, dépendrait d'une autre substance).
Pour la réaction des érythrophores chez le vairon (Phoxinus
laevis), elle ne doit pas être d'origine nerveuse, et continue à se faire
à l'intermédine après destruction des centres et section des nerfs.
L'expansion fait défaut en l'absence d'oxygène (comme pour les
cellules pigmentaires non innervées du Dixippus).
L'auteur propose un nouveau test quantitatif de l'action de
l'intermédine se fondant sur la réaction du vairon. H. P.
275. — MARGELLE BEAUVALLET et CATHERINE VEIL. —
Chromatophores de Poisson (Carassius vulgaris) et Chromato-
1. Voir aussi les N09 J IG, 2Ü9. 311. 880.
l'année psvcholcgi ice. xxxv 22 .
338 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
phores de Crustacé (Palsemon squilla).—B. B., GXVII, 33, 1934,
p. 688-690.
Le mélanophore de poisson, monochrome, est en contact avec
des terminaisons nerveuses, la cellule pigmentaire de crustacé (type
à pigments diffus bleu et granuleux brun et jaune et type à pigments
brun et gris argent ramifié) est complexe et sans relation avec des
éléments nerveux.
La régulation chez le crustacé paraît exclusivement humorale :
éclaircissement, même en lambeaux détachés, par imprégnation
d'extrait oculaire (avec bleuissement par antagonisme pigmentaire),
ajsombrissement par extrait rostral et par injection d'adrénaline
(alors que, chez le poisson, celle-ci provoque de l'éclaircissement par
contraction des mélanophores).
L'excitation électrique n'a eu aucun effet sur les cellules pig-
mentaires de Crustacés (à la différence de celle des poissons).
H. P.
276. — G. KOLLER. — Ueber den Farbwechsel von Coregonenlarven
(Sur le changement de couleur des larves de Corégones). ■ — • Bi.
Zentr., LIV, 1934, p. 419-436.
Par opposition aux autres larves de poissons, celles de Corégones
(C. lavaretus balticus et C. holsatus), que l'auteur a étudiées dans une
station piscicole, s'adaptent complètement à des fonds blancs ou
noirs, grâce à une extrême rétraction ou une large expansion de leurs
mélanophores, survenant très rapidement (en 10 à 30') et durant
aussi longtemps que le séjour sur le même fond (sans que la grandeur
de l'éclairement intervienne, mais avec rétraction pigmentaire dans
l'obscurité) ; les larves possèdent aussi des xantophores qui, rétractés
à l'obscurité, comme les mélanophores, étalent leur pigment jaune
(dominant dans la région dorsocéphalique) surtout dans l'éclairement
en lumière bleue ; l'auteur pense qu'il s'agit d'un mécanisme de protec
tion contre l'action nocive des rayons de courte longueur d'onde.
H. P.
277. — B. v. HOLST. — Studien über Reflexe und Rhythmen beim
Goldfisch Carassius auralas (Études sur les réflexes et les rythmes
chez le poisson rouge C. a.). — Z. für ver. Ph., XX, 1934, p. 582-599.
La peau du poisson manifeste une grande sensibilité aux courants
d'eau (les réactions ne peuvent être assimilées à un rheotropisme) ;
après section médullaire entre la 6e et la 16e vertèbre, la réactivité
est plutôt accrue dans la partie postérieure, malgré l'exclusion delà
ligne latérale.
L'auteur décrit les divers réflexes d'origine médullaire décelables
après section de la moelle à divers niveaux.
Les rythmes de la respiration, des mouvements de la queue et des
nageoires sont irréguliers et discordants chez l'animal normal ; ils
deviennent synchrones et réguliers dans la narcose à Puréthane
excluant les centres supérieurs, ce qui fait penser à un rythme
propre médullaire tel qu'Adrian a pu en déceler dans les centres.
II. P. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 339
278. — H. FEDERIGHI. — Color changes in transplanted Tadpole
skin (Changements de couleur dans la peau, transplantée de têtard).
— Ph. Z., VII, 3, 1934, p. 271-278.
Les mélanophores cutanés des têtards (de Rana areolala) peuvent
être activés par des substances véhiculées dans le sang, car en faisant
une transplantation cutanée, avant toute régénération nerveuse, les
modifications de la peau sont les mêmes dans le greffon que dans les
régions normalement innervées. H. P.
279. — E. BRESSLAU. — Zur Autotomie des Eidechsenschwanzes
(Sur l 'autotomie de la queue des lacertiens). — Bi. Zentr.. LIV,
1934, p. 210-213.
L'auteur a constaté chez des Anguidae brésiliens (Ophiodes stria-
tus) qu'après avoir chloroformés il injectait au mélange alcool-
formol, les croyant morts, une autotomie de la queue, comme on la
constate chez les lézards. Réaction réflexe dans ce cas, le chloroforme
ayant exclu le fonctionnement cérébral. H. P.
280. — E. DIEBSCHLAG. — Zur Kenntnis der Grosshirnfuncktionen
einiger Urodelen und Anuren (Contribution à la connaissance des
fonctions cérébrales de quelques urodèles et anoures). — Z. für
ver. Ph., XXI, 3, 1934, p. 343-394.
Comparaison, à toute une série de points de vue, du comportement
de grenouilles et de tritons avant et après ablation du télencéphale.
Cette ablation entraîne une disparition des mouvements spontanés
et de l'initiative des animaux. La spontanéité décroît avec l'étendue
des ablations partielles. La capacité de recherche active de la nourri
ture va de pair avec la spontanéité motrice.
Pour ce qui est des attitudes et de la locomotion elle-même, il
n'y a aucune différence entre les animaux normaux et opérés ; ceux-ci
gardent leurs capacités visuelles.
En ce qui concerne les réactions de fuite et la capacité d'éviter
les obstacles, il y a une atteinte notable accompagnant la perte
de la spontanéité ; toutefois certain