Meumann, Contribution la psychologie de la conscience du temps Schumann Un appareil à contacts pour l obtention de signaux électriques à des intervalles variables Schumann La psychologie de la perception du temps Schumann L appréciation des intervalles de temps vides limités par des bruits simples - compte-rendu ; n°1 ; vol.5, pg 655-672
19 pages
Français

Meumann, Contribution la psychologie de la conscience du temps Schumann Un appareil à contacts pour l'obtention de signaux électriques à des intervalles variables Schumann La psychologie de la perception du temps Schumann L'appréciation des intervalles de temps vides limités par des bruits simples - compte-rendu ; n°1 ; vol.5, pg 655-672

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Description

L'année psychologique - Année 1898 - Volume 5 - Numéro 1 - Pages 655-672
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1898
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Victor Henri
Meumann, Contribution la psychologie de la conscience du
temps__**__Schumann Un appareil à contacts pour l'obtention
de signaux électriques à des intervalles
variables__**__Schumann La psychologie de la perception du
temps__**__Schumann L'appréciation des intervalles de temps
vides limités par des bruits simples
In: L'année psychologique. 1898 vol. 5. pp. 655-672.
Citer ce document / Cite this document :
Henri Victor. Meumann, Contribution la psychologie de la conscience du temps__**__Schumann Un appareil à contacts pour
l'obtention de signaux électriques à des intervalles variables__**__Schumann La psychologie de la perception du
temps__**__Schumann L'appréciation des de temps vides limités par des bruits simples. In: L'année psychologique.
1898 vol. 5. pp. 655-672.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1898_num_5_1_3095SENS DU TEMPS
1°MEUMANN. Beitrage zur Psychologie des Zeitbewusstseins (Con
tribution à la psychologie de la conscience du temps). Philosoph.
Stud. XII, p. 127-255.
2° SCHUMANN. Ein Gontactapparat zur Auslosung elektrischer
Signale in varierbaren Intervallen ( Un appareil à contacts pour
V obtention de signaux électriques à des intervalles variables) . Zeit,
f. Psych, u. Phys. d. Sinn. XVII, p. 253-271.
3° SCHUMANN. Zur Psychologie der Zeitanschauung {La psychologie
de la perception du temps). Zeit. f. Psych, u. Phys. d. Sinn. XVII,
p. 106-149.
4° SCHUMANN. Zur Schätzung leerer, von einfachen Schalleindrücken
begrenzter Zeiten \V appréciation des intervalles de temps vides
limités par des bruits simples). Zeit. f. Psych, u. Phys. d. Sinn.
XVIII, p. 1-48.
Deux psychologues, Meumann, ancien préparateur de Wundt et
privatdocent à Leipzig, maintenant professeur à Zurich, et Schu
mann, ancien préparateur deG.-E. Müller et privatdocent àGottingue,
actuellement de Stumpf et à Berlin, ont
entrepris il y a environ sept ans l'étude de la perception du temps.
C'est là un des problèmes les plus généraux, mais en même temps
aussi un des plus difficiles de la psychologie; on est ici, en effet, en
présence d'un cas dans lequel le processus étudié ne peut pas être
isolé et séparé d'une quantité d'autres processus hétérogènes qui
l'accompagnent nécessairement. Nous trouvons des cas analogues
dans l'étude de l'attention et de l'espace ; en effet nous ne pouvons
pas étudier pour elle-même, nous ne pouvons pas la sépa
rer de l'impression ou de la représentation sur laquelle l'attention
est dirigée ; de même nous ne pouvons pas en étudiant l'espace,
faire abstraction des impressions visuelles, tactiles ou musculaires
qui interviennent dans la perception de l'espace ; nous ne pouvons ANALYSES 656
même pas décider expérimentalement si en dehors de ces impres
sions il existe quelque chose qui corespondrait à ce que nous appe
lons espace; le même casse présente pour la perception du temps :
nous pouvons tous comparer la durée d'une impression ou repré
sentation avec la durée d'une autre, nous pouvons comparer la durée
d'un intervalle limité par deux impressions avec la durée d'un
second semblable, nous pouvons enfin la durée
d'une série d'impressions avec la durée d'une autre série, mais dans
toutes ces appréciations, que nous rapportons à la durée, nous aurons
simultanément dans la conscience les impressions ou représentations
qui limitent ou embrassent ces durées, nous ne saurons donc pas
directement dans quelle mesure ces appréciations sont influencées
par les impressions qui limitent et comprennent les durées et dans
quelle mesure il existe une appréciation immédiate et directe de
la durée elle-même. Pour répondre à ces questions difficiles il faut
s'ingénier à trouver des artifices expérimentaux qui permettent de
tirer une conclusion sinon certaine, tout au moins probable. Les
méthodes psychologiques que l'on emploie, pour étudier ces ques
tions (attention, espace, temps), diffèrent de celles qui sont em
ployées pour l'étude des processus psychiques que l'on peut consi
dérer isolément, telles sont les études des différentes sensations, de
la mémoire, des émotions, etc., et on doit, je crois, dans toute
étude sur les méthodes psychologiques, insister sur cette différence
des deux groupes de méthodes; je compte revenir sur cette question
dans une étude sur les méthodes psychologiques.
Dès le début de leurs études sur la perception du temps, Meumann
et Schumann se trouvèrent dans un désaccord complet l'un avec
l'autre ; le premier affirmait qu'il existe une appréciation immédiate
des durées, tandis que le second disait que tous les cas observés
nous conduisent à admettre que l'appréciation des durées est mé ■
diate, qu'il y a d'autre facteurs entre lesquels se trouve en première
ligne l'adaptation de l'attention qui déterminent cette appréciation.
De cette contradiction dans les points les plus généraux de leurs
études est née une polémique très aiguë et très personnelle ; je n'en
trerai pas dans les détails de cette polémique que j'ai suivie avec
soin, je dirai seulement que les critiques de Meumann sont beau
coup trop sévères, la moindre erreur devient une faute grave, et
puis \ç côté personnel, qui devrait faire défaut dans une polémique
scientifique, a été introduit d'abord par Meumann.
Nous avons analysé dans le jjremier volume de Y Année psycholo
gique (p. 36b) les deux premières recherches de Meumann sur la per
ception du temps; dans la troisième recherche que nous analysons
maintenant l'auteur rapporte les expériences relatives ä la compar
aison des intervalles de temps remplis soit avec des impressions
continues (diapason), soit avec des impressions discontinues, soit
enfin avec une acte complexe, tel que la lecture. Dans ses premières SENS DU TEMPS 657
recherches Meumann avait été conduit à admettre que l'appréciation
des intervalles courts (au-dessous de 0ser,5) est d'une nature bien
différente de celle des intervalles moyens et longs. Dans les premiers
les impressions qui limitent l'intervalle influent très fortement sur
le jugement, tandis que dans les derniers c'est surtout la manière
dont l'intervalle est rempli qui influe: la perception des intervalles
courts est surtout une perception de la vitesse de succession des
impressions qui servent à limiter les intervalles, celle des
longs est une perception de la durée de l'intervalle lui-même. Cette
perception des intervalles courts n'a lieu que dans les cas où l'i
ntervalle est limité par deux impressions ; on peut pourtant obtenir
une perception de la durée elle-même aussi pour les temps très
courts, lorsqu'on produit ces temps par une impression continue, par
exemple un son continu, une impression visuelle ou tactile. L'auteur
rapporte quelques résultats expérimentaux nouveaux qui démontrent
la nécessité de la séparation des intervalles courts des intervalles
moyens et longs. L'appréciation des très courts (au-des
sous de 0soc,o) limités avec deux impressions varie avec la qualité de
ces impressions, avec leur intensité et avec le degré de concentration
de l'attention ; ainsi, lorsque l'intensité des impressions est très
faible: un intervalle limité par deux bruits d'étincelles paraît plus
court qu'un par étincelles que l'on voit, et il
paraît plus long qu'un intervalle limité par deux excitations tactiles.
Ces différences tiennent probablement, d'après l'auteur, à des parti
cularités de l'organe sensoriel. C'est encore la particularité de l'o
rgane sensoriel qui explique l'observation intéressante que les inter
valles limités par des étincelles électriques que l'on voit par la vision
indirecte paraissent plus longs que les mêmes intervalles obtenus
par la vision directe. Si on limite un intervalle court par deux
impressions de différents sens, par exemple par une impression
visuelle et une impression tactile, cet paraît plus long
qu'un intervalle égal limité par deux impressions visuelles ou tac
tiles ; cette illusion tient probablement à une occupation plus forte
de l'attention dans le premier cas. Enfin une dernière observation se
rapportant à la m&

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