Neuro-Pathologie (Aphasie, Apraxie, etc.) - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 270-280
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 270-280
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
P. B.
P. G.
G. P.
3° Neuro-Pathologie (Aphasie, Apraxie, etc.)
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 270-280.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, B. P., G. P., P. G. 3° Neuro-Pathologie (Aphasie, Apraxie, etc.). In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 270-
280.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6173270 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Dans leurs recherches sur le chat, ils constatent que le réflexe est
aboK après section sous-bulbaire de la moelle. C'est dans la région
ponto-bulbaire que serait élaboré le réflexe, transmis par la moelle
et les voies sympathiques d'innervation des glandes sudoripares.
H. P.
3° Neuro-pathologie, (Aphasie, Apraxie, etc.).
G.-H. MONRAD KROHN. — Technique clinique d'examen complet
du système nerveux. — Edition française par R. Mourgue. Pet.
in-8 de 215 p., Paris, Le François, 1925 (12 fr.).
Le Dr Souques présente, dans une préface, le livre et l'auteur en
termes justement élogieux : « Le Dr G. H. Monrad-Krohn, professeur
à l'Université royale de Christiania, dit-il, a entrepris la tâche difficile
de donner une Technique clinique d'examen complet du système ner
veux, et cette tâche, il l'a magistralement remplie. En insistant avec
raison sur la nécessité de découvrir tous les symptômes présentés par
un malade, il a exposé, dans son livre, et les tests imaginés par les
divers neurologistes et ceux que ses travaux originaux et sa grande
expérience lui ont suggérés. Il a su réunir, dans cet opuscule, à côté
des méthodes employées dans la pratique neurologique courante,
l'examen complémentaire des yeux, des oreilles, des muscles, de
l'état mental, qu'il faut habituellement aller chercher dans des
traités spéciaux. En atteignant pleinement le but qu'il s'était proposé,
M. Monrad-Krohn a comblé une lacune dans l'enseignement clinique
de la séméiologie nerveuse ».
C'est d'après la 2e édition anglaise que le Dr Mourgue a établi la
version française,. revue et augmentée par l'auteur lui-même.
Dans l'appendice on trouve, entre autres, un exposé des tests de
Binet-Simon.
H. P.
MAXIME LAIGNEL-LAVASTINE. — Pathologie du Sympathique.
In-8, 1080 pages. Paris, Alcan, 1924 (relié : 90 fr.).
Laignel-Lavastine n'est pas de ceux qui s'intéressent au sympat
hique parce que c'est la mode. Il a été des premiers à s'occuper
activement de l'anatomie et de la pathologie du système neuro
végétatif, et consacrait déjà sa thèse au plexus solaire.
Il n'a jamais perdu de vue cette question dont l'importance est
aujourd'hui passée au premier plan, en particulier sous l'influence
de l'expérience pathologique de la guerre; il a noté au passage tout
ce qui, dans les travaux publiés en tous pays, pouvait concerner son
sujet, en sorte que la copie de ses fiches a donné une bibliographie
énorme, remplissant près de 250 pages pour les travaux parus de
1903 à 1923 !
■ Utilisant sa documentation considérable, et ses travaux personnels,
l'auteur, dans cet « essai d'anatomo-physio-pathologie clinique » a ANAT0M0-PHYSI0L0G1E NEHVEUSE. NECROLOGIE 27t
mis sur pied une monographie dont sauront gré à l'auteur, dit dans
sa préface le doyen Roger, « anatomistes, physiologistes, expériment
ateurs et cliniciens », et, l'on peut ajouter, psychologues en raison de
l'importance de la vie émotionnelle qui relève du sympathique, et
des influences humorales qui s'exercent en très grande partie par
l'intermédiaire du système neuro-végétatif.
La première partie de l'ouvrage traite de l'anatomie normale et
pathologique, la deuxième concerne la physiologie et les perturbat
ions fonctionnelles, la troisième les syndromes cliniques (tégumen-
taires, musculaires, ostéo -articulaires, nerveux, circulatoires, respi
ratoires, digestifs, urinaires, endocriniens, trophiques).
En dehors de quelques syndromes d'origine émotive (l'ictère par
exemple), c'est dans les cérébraux'(où figurent l'euphorie,
la mélancolie, l'angoisse, etc.), et dans les syndromes génitaux que le
psychologue trouvera les données les plus intéressantes pour lui.
D'une manière générale l'ouvrage de Laignel- Lavas tine sera
consulté avec fruit. On n'y trouvera pas un exposé synthétique systé
matisé , un véritable traité du sympathique ; très honnêtement l'au
teur fournit au lecteur les résumés, clairement classés, de ses lectures
ou de ses observations ; il ne choisit pas, n'élimine pas, ne discute
guère. Il donne un arsenal de faits extrêmement riche et par là pré
cieux.
H. P.
S.-I. FRANZ. — Conceptions o! cerebral functions [Les conceptions
des fonctions cérébrales). — (Ps. Rev., XXX, 6, 1923, p. 438-446.
Les faits récents, en particulier les substitutions fonctionnelles
observées dans l'hémiplégie et dans l'aphasie, rendent difficile à
maintenir la théorie des localisations cérébrales. F. pense qu'au
point de vue pratique, il est plus utile de revenir aujourd'hui à la
théorie de Flourens, qui considérait les opérations mentales comme
impliquant l'activité globale du cerveau tout entier.
G. P.
EUGENE GELMA. — Le psycho-diagnostic de localisation des
tumeurs du cerveau. — Strasbourg médical, 82, 2, 19 janvier 1924.
L'auteur cherche dans la nature des troubles psychiques accom
pagnant les tumeurs cérébrales des signes de localisation de la tu
meur, en dehors des troubles sensori-moteurs, qui font défaut dans
l'atteinte des zones dites muettes.
En dehors des symptômes communs (obnubilation intellectuelle
plus ou moins marquée, puérilisme parfois, et aspect de démence
paralytique en certains cas), il y aurait bien une Symptomatologie
spécifique de sièges de tumeurs : pour l'atteinte du corps
calleux, Raymond avait décrit un syndrome fait d'incohérence, de
bizarrerie, d'amnésie et d'irritabilité ; en outre, dans les tumeurs
de cette zone, on note le plus souvent l'apathie, l'endormissement
invincible, l'indifférence affective, plus rarement l'apraxie, la confu
sion et la démence. 272; analyses: bibliographiques
Les tumeurs frontales peuvent être muettes ; le plus souvent il>' y
a des troubles psychiques, déchéance intellectuelle, ou perturbations
d>u> caractère (irascibilité), ou perversion, ou enfin excitation euphor
ique,, symptôme classique désigné sous le nom de « moria ».
Dass les tumeurs pariéte-temporales, iijpeut y avoir affaiblissement
mental avec des agnosies tactiles ou aphasies-, sensorielles sel'on ta
région;. touchée' '; dans les tumeurs occipitales, la eonlusiow, les délires
souvent furieux, le» haltacinations; visuelles, prodrome- par-fois dte>
crises cönvulsives, coos-tittuent ua tableau; clinique habituel*.
Tqös ces troubles seraient dforigine méeaniqu?e o*r toxique1, et
l'auteur pense: que l'exameni psychiatrique peut fournir des signes:
d» Localisation). Mais il faut reconnaître que, à la différence dessines
sensoci-moteurs, ces syndromes ont peu de précision.
H. P.
KURT GOLDSTEIN. — Die Funktionen des Frontalîappens {Les
fonctions du lobe f'rantut). — Medizinische Klinik,. 29, 28 et 29 \
15 et -221 juillet 1923.
Dans les- lésions du lobe frontal, il y a trois- groupes de1 symptômes-
qui prennent une valeur localisatrice particulièrement importante-
en cas de tumeurs, facilement opérables quand leur siège est biea
établi.
Le premier concerne la coordination motrice, d'où des ressemblances
avec les syndromes cérébelleux : c'est une sorte d'ataxie, arvec incer
titude dans l'exécution dès mouvements de la tête,, des yeux,, du
tronc, les actes consistant à s'asseoir, se lever, marcher, dans
les gestes; des membres, avec déviation de la marche, ralentissement
des temps de réaction, erreurs d'appréciation des: poids et des' dimens
ions»
Les symptômes sont croisés et seraient dûs à une défaillance dvt
contrôle inhibiteur que le cortex frontal exercerait normalement sur
le cervelet et sur le; labyrinthe hétérolatéral («Lont on constate l'hy-
perexcitabilité calorique).
L

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