Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 459-468
11 pages
Français

Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 459-468

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
11 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 459-468
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 21
Langue Français

Extrait

c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques.
Syndromes hallucinatoires.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 459-468.
Citer ce document / Cite this document :
c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. Etats paranoïaques. Syndromes hallucinatoires. In: L'année psychologique. 1934 vol.
35. pp. 459-468.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5299■
:
PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 459
c) Obsessions. Psychasthénies. Délires. États paranoïaques
Syndromes hallucinatoires1
566. — I. P. PAVLOV. — An attempt at a physiological interpretation
of obsessional neurosis and paranoia (Essai d'interprétation physio-
logique de la névrose d'obsession et de la paranoia). — J. of M. Se,
avril 1934. Extrait, 11 pages.
Un chien dressé à un stimulus conditionnel localisé dans l'espacé
s'oriente en cette direction. En dressant un animal placé sur une
table, à réagir à un très faible bruit venant d'en-dessous, la réaction
était de s'approcher de l'extrémité de la table et de se pencher vers le
bruit. Or, chez cet animal, cette réaction particulière se fixa de
telle manière que, malgré l'emploi de modes nouveaux d'excitation,
elle se manifesta de façon constante, pendant un an et demi, ce qui
révélait un véritable état pathologique, interprété comme dû à une
-« inertie nerveuse » avec prédominance de l'excitation sur l'inhibition.
Un fait analogue fut observé sur certains chiens châtrés qui.
après avoir été dressés à différencier 2 rythmes de métronome, l'un
excitateur, l'autre inhibiteur, étaient dressés à une inversion des
excitants conditionnels, le rythme excitateur devenant inhibiteur
et inversement : la persistance de la signification initiale résistait
à l'inversion.
Dans tous ces cas un traitement bromure fit disparaître totalement
ou du moins atténua beaucoup, chez certains, cette persévération.
P. considère que, dans le domaine moteur, les stéréotypies rel
èvent de ce même mécanisme d'inertie nerveuse, et, dans les autres
domaines mentaux, les obsessions et paranoïas, entre lesquelles, avec
Pierre Janet, il ne voit que des différences de degrés.
Les causes de ces troubles pathologiques seraient toujours, comme
chez ces animaux, chez des sujets prédisposés, à caractéristiques indivi
duelles différentes la tension due à une difficulté particulière (comme
la faiblesse du stimulus), ou à un conflit de tendances antagonistes.
Et P. explique, par ce conflit (tendance sexuelle et répression
morale) des cas d'obsession décrits par Kretschmer (une jeune fille
se croyant habitée par un serpent).
Le jeu normal de l'excitation et de l'inhibition se trouvant désé
quilibré du fait de l'inertie nerveuse (ici dans le sens d'un excès d'exci
tation) dans des régions déterminées et plus ou moins étendues,
du cerveau, les processus pathologiques en découleraient immédiat
ement. H. P.
567. — G. HEUYER et S. NACHT. — Un cas d'obsession guéri par
la réalisation de l'idée obsédante. — An. Méd.-Ps., XIV, 92, I,
1934, p. 720-726.
L'obsession consistait à vouloir être utilisé pour des transfusions
sanguines. Elle était devenue si accaparante qu'elle avait entraîné
des changements de ville et d'emploi. Mais le malade ne luttait plus
en réalité contre son obsession. Il luttait contre ceux qui refusaient
de la satisfaire. Satisfaite, elle semble avoir disparu. Il ne s'agissait
pas d'un psychasthenique mais d'un circulaire d'intelligence un peu
.débile. H. W.
J. Voir aussi le N° GOO. 460 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
568. — J. DE BUSCHER. — Tabès et agoraphobie. Réflexions sur
les psychothérapies médicale et paramédicale. — J. de N. et de
Ps., XXIV, 2, 1934, p. 111-125.
Un homme de 54 ans souffre d'agoraphobie, et présente fréquem
ment, surtout en s'asseyant, un malaise difficile à définir, d'allure
vertigineuse. Ces troubles ont l'allure phobique, et le malade ne signale
aucun autre trouble somatique. L'examen neurologique attentif
permet de déceler une syphilis parenchymateuse progressive, et un
traitement au bivatol et néosalvarsan guérit le malade de tous ses
troubles subjectifs. L'A. interprète l'angoisse indéfinissable du
malade comme un « avertissement de maladie », un signal d'alarme
périphérique dont la conscience du moi n'a pas saisi la signification.
A propos de ce cas il discute longuement le problème de la psy
chothérapie, et pense que trop souvent le succès de toutes les méthodes
paramédicales est dû à ce que les malades savent ou sentent que leur
médecin refusera de les suivre sur le terrain du psychisme. Un cas
comme celui qu'il relate tombant entre les mains d'un guérisseur
n'aurait pu subir aucune amélioration puisqu'il possédait un substrat
organique défini qui était le tréponème, et que le tabès ne pouvait être
reconnu que par un médecin. Il faut donc que les médecins se rés
ignent à ne plus considérer comme zone interdite et indigne de leurs
prospections le psychique de leurs malades, cette attitude permettant
justement le succès des méthodes extra-scientifiques qu'ils combatt
ent à juste titre. M. F.
569. — M. DESRUELLES, P. LÉCULIER, Mme GARDIEN-
JOURD'HEUIL et P. GARDIEN. — A propos de quelques cas
d'anxiété guéris ou améliorés par la vagotonine. — An. Méd.-Ps.,
XIV, 92, II, 1934, p. 398-414.
La vagotonine paraît avoir très nettement une action sédative
sur les crises anxieuses quand elles se produisent chez des ortho
sympathiques. L'anxiété orthosympathique se rencontre dans la
mélancolie d'involution sans accès antérieurs, dans le délire systémat
isé, dans la démence précoce. Sur l'anxiété parasympathique des
circulaires la vagotonine est sans effet. Alors que sous l'influence
de la vagotonine l'état physiologique s'améliore, les idées délirantes
ne sont souvent pas modifiées. H. W.
570. — M. GAUTHIER. — Un cas d'éreutophobie et ses conséquences
au point de vue militaire. — An. Méd.-Ps., XIV, 92, II, 1934,
p. 658-660.
L'éreutophobie peut être la cause d'une anxiété qui mène parfois
au suicide. Un jeune éreutophobe n'ayant pu se résoudre à rejoindre
le régiment où il redoutait la moquerie de ses camarades se jette par
deux fois à l'eau. H. W.
571. — H. PICHARD et A. F. LIBER. — Psychasthénie grave avec
troubles labyrinthiques chez un basedowien. — An. Méd.-Ps.,
XIV, 92, II, 1934, p. 286-289.
L'examen ayant révélé chez un malade basedowien, hyperémotif ,
agoraphobique, sujet à des vertiges, une insensibilité marquée des PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 461
labyrinthes, la question se pose des rapports qui peuvent exister
entre l'agoraphobie et la fonction labyrinthique. H. W.
572. — G. DUMAS. — Mentalité paranoide et mentalité primitive. —
An. Méd.-Ps., XIV, 92, I, 1934, p. 754-762.
Les néologismes des aliénés peuvent être un bon moyen de découv
rir leurs thèmes mentaux. C'est la méthode qu'a employée Tanzi.
Il en avait conclu à une sorte d'identité entre les idées des para
noïaques (nous limiterions aujourd'hui cette affirmation aux
noides) et les idées des primitifs. L'A. admet l'analogie des deux mais
non leur identification. Il accepte toutes les données de la mentalité
prélogique telle que Lévy-Bruhl l'a définie et par conséquent une
•opposition radicale entre les procédés de penser des primitifs et les
nôtres. Cette conception paraît contestable. H. W.
573. — J. CAPGRAS, H. BEAUDOUIN et R. BRIAN. — L'expli
cation délirante. — An. Méd.-Ps., XIV, 92, I, 1934, p. 477-508.
L'explication délirante doit être distinguée de l'interprétation
délirante. L'interprétation est un fait en quelque sorte primaire,
comme le sentiment d'automatisme ou l'hallucination. Elle est le
rapport immédiat qui s'établit entre le sujet et des faits particuliers,
déterminés. L'explication intervient dans tous les délires, qu'ils
soient à base d'interprétations, d'automatisme ou d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents