Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L invention. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 703-717
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Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L'invention. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 703-717

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 703-717
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 11
Langue Français
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Extrait

IX. Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations
intellectuelles. L'invention.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 703-717.
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IX. Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L'invention. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp.
703-717.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6380ET ATTITUDES MENTALES. OPERATIONS INTELLECTUELLES 70& PENSÉE
Au point de vue de l'intelligence ces enfants ne différaient pas
beaucoup d'un groupe ordinaire. 11,8 % étaient d'intelligence sub
normale, 13 % d'intelligence supérieure, 74,7 % avaient des I. Q..
allant de 80 à 119.
Il n'y a pas de valeur déterminée d'âge mental auquel les rêves
surviennent plus fréquemment. Tout ce que l'on peut dire est que
les enfants de plus de six ans évoquent plus facilement leurs rêves
que lorsqu'il s'agit d'enfants plus jeunes, et que les rêves de voleur
se situent plus généralement entre 6 et 14 ans.
On peut classer les rêves sous un nombre restreint de rubriques
(parents, 15,3 %; animaux, 14,6 % ; peur, 13 % ; activités de jeu,.
8,9 % ; chute, voleurs, mort, famille, sexe opposé, êtres surnaturels,
richesses, feu, divers). Les plus fréquents sont ceux de parents et
d'animaux. Cela n'a rien d'étonnant pour les premiers étant donné
leur rôle prépondérant dans la vie de l'enfant. Les seconds sont géné
ralement des rêves où l'élément de peur joue un rôle.
Étant donné le jeune âge des rêveurs, l'auteur renonce avec bon
sens à un symbolisme freudien trop poussé et désavouant son pan-
sexualisme exagéré explique assez normalement les rêves par des
souhaits, des craintes, des conflits mentaux. Quelques-uns prove
naient d'histoires lues ou racontées.
L'auteur estime que l'examen qualitatif des rêves est un outil de
valeur pour le clinicien le mettant souvent au courant des difficultés,
que rencontre l'enfant, ou sur la piste d'une résolution pratique d'un
problème. M. L.
IX. — Pensée et attitudes mentales. La valeur.
Opérations intellectuelles. L'invention
E.-F. HEIDBREDER. — Thinking as an instinct (La pensée con
sidérée comme un instinct). — Ps. Rev., XXXIII, 4, 1926, p.
279-297.
La tendance générale de la psychologie actuelle est de diminuer
de plus en plus le rôle joué par les facteurs intellectuels dans la
détermination de la conduite. Sans, doute, on a eu raison de renon
cer à la vieille idée traditionnelle de « l'homme raisonnable ». Mais il
y a au jourd'hui une exagération manifeste en sens inverse. La pensée
est un processus aussi « naturel » que les autres activités de l'homme,
et il y aurait avantage à l'étudier par des méthodes expérimentales,
en la considérant comme un instinct. Elle peut en effet être décrite,
analysée et expliquée de la même façon et aussi légitimement que
les autres processus organiques complexes. H. pense qu'il y a chez
l'homme une pluralité de tendances, dont l'intensité varie, mais
dont aucune n'a pris une prépondérance complète sur les autres.
G. P.
F.-C. BARTLETT. — Feeling, imaging and thinking (Le sentiment,
Vimage et la pensée). — Ér. J. of Ps., XVI, 1, 1925, p. 16-28.
Le sentiment naît soit d'un conflit de tendances, soit d'une discri- "704 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
mination imparfaite. L'imagination et la pensée ont comme lui, un
rôle biologique ; elles aident à résoudre le problème posé, alors qu'il
incite seulement à chercher la solution. G. P.
TH. ERISMANN. — Verstehen und Erklären in der Psychologie
[Compréhension et explication en psychologie). A. f. ges. Ps., LV,
1-2, 1926, p. 111-136.
Analyse des termes dans le sens qui leur est attribué par certains
psychologues allemands.
Expliquer signifie associer un fait nouveau aux faits anciens, fo
rmuler la loi. Comprendre veut dire : saisir dans le signe (parole, geste
ou action) l'intention du sujet, l'expression de sa volonté, de ses
tendances. Enfin, comprendre ces tendances elles-mêmes, c'est
admettre le système de valeurs auquel l'individu obéit, c'est, en
somme, partager son opinion sur ce sujet. D. W.
E.-C. TOLMAN. — A behavioristic theory of ideas [Théorie behavio-
riste des idées). — Ps. Rev., XXXIII, 5, 1926, p. 352-369.
L'étude de l'apprentissage chez les animaux nous montre que le
comportement exprime d'une part des tendances immanentes (à
aller ici ou là, par exemple), d'autre part des connaissances imman
entes, relatives à la nature du milieu, et permettant de donner
satisfaction aux tendances. Ces connaissances, ce sont pour T. des
idées. Elles se divisent en trois groupes : Idées de discrimination, de
manipulation, de positions relatives et d'un ordre défini entre les
discriminations et les manipulations. Les unités discrimination-ma
nipulation peuvent en effet s'associer de façon à former de vastes
complexes.
Dans toute cette description, on ne fait donc pas usage de termes
empruntés à l'introspection. Qu'est-ce que la connaissance cons
ciente ? C'est un type d'activité tout à fait particulier, où il y a
adaptation au futur et non au présent. Elle survient quand l'org
anisme est capable, au lieu d'agir dans le présent, de s'ajuster en vue
d'un comportement futur. C'est une « représentation » anticipée des
résultats de l'action. Au point de vue expérimental, elle se manifeste
par une brusque variation de la courbe de l'apprentissage.
L'intelligence d'un type supérieur se représente, non seulement
les résultats de l'acte accompli actuellement, mais les résultats
des actes qui suivront, et cette chaîne de prévisions s'étend
ainsi indéfiniment. La pensée abstraite est une adaptation à un
nombre de situations possibles de plus en plus étendu, et à la limite,
à toutes les possibles.
L'introspection est une forme du comportement. L'homme peut
utiliser les gestes, verbaux ou autres, pour agir sur ses semblables.
G. P.
A.-J. SNOW. — An approach to the Psychology of motives [Vers une
psychologie des motifs). — Am. J. of Ps., XXXVII, 1, 1926,
p. 129-131.
La des motifs reste trop abstraite. On distingue des
iinstincts innés et des penchants acquis, mais cette distinction théo- ET ATTITUDES MELNTALES. OPEKATIOiSS INTELLECTUELLES 705 PENSÉE
rique paraît à l'auteur imprécise : la description des motifs ne per
met pas de prévoir la conduite, ce qui serait le but de toute science.
Si, par exemple, on cherche les causes du mauvais travail des ouvriers,
il faut considérer des facteurs comme les abus de pouvoir des chefs,
les salaires, les horaires, les mauvaises conditions sanitaires, la soli
darité des groupes d'ouvriers, les difficultés entre personnes subor
données les unes aux autres, le manque de spécialisation, l'infériorité
ou la supériorité du sujet par rapport à l'emploi qu'il exerce, etc.
Encore ne s'agit-il là que d'abstractions : il faut considérer des cas
concrets. P. G.
H. TASMAN LOWELL. — The concept of value from the Psychol
ogical point of view (Le concept de valeur du point de vue psychol
ogique). — Austr. J. of Ps. IV, 3, 1926, p. 160.
1. La valeur des objets, des événements, des états n'est pas déter
minée par nous, mais, pour nous, par nos dispositions (il faut entendre
par là ce qui, psychologiquement, correspond au frayage, acquis ou
inné, des voies nerveuses) ;
2. La pierre de touche de la valeur est, par suite, le sentiment, qu'il
faut considérer comme l'expression primitive de la vie mentale, forme
de conscience antérieure à l'intelligence) ;
3. Le troisième point à considérer serait le passage du sens pure
ment affectif de la valeur au sens critique qu'une élaboration intel
lectuelle a pu lui donner (grâce surtout au concours de la mémoire et
de l'imagination). Ici interviennent des considérations étrangères à
la psychologie (influences sociales, éducatives, etc.).
L'auteur paraît ignorer les remarquables travaux de l'école socio
logique de Durkheim sur l'idée de valeur. H. L.
CHAYROU. — De l'art d'acheter à l'art d'agir.— In-8°de 175 pages.
Paris, Charles Lavauzelle, 1926.
L'intendant

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