Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L invention. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 682-695
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Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L'invention. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 682-695

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L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 682-695
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 25
Langue Français
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Extrait

IX. Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations
intellectuelles. L'invention.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 682-695.
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IX. Pensée et attitudes mentales. La valeur. Opérations intellectuelles. L'invention. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp.
682-695.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5341ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES -682
1083. — L. DUGAS. — Réftexïw« sur m. rêve. — J. de Ps., XXXI,
1934, p. 798-800.
Analyse d'un rêve personnel. Les -sensations organiques expliquent
complètement la tonalité affective du rêve- Les images qui se pré
sentent au rêveur sont colorées p«r skm émotion ; elles sont évoquées
par une affinité de nature affective entre des sensations qu'on
croirait disparates. G. -H. L.
1084. — H. ZULLIGER. — Prophétie dreams (Rêves prophétiques).
— I. J. of Psychoan., XV, 2-3, 1934, p. 191-208.
Les rêves qui sont réalisés par les circonstances ne montrent
aucune « tendance prospective » spéciale, aucun pouvoir mystérieux
pour la prédiction de l'avenir, comme le souhaiterait le désir infantile
de l'homme pour la toute-puissance de sa pensée. Ces rêves sont bâtis
sur le même modèle que les autres, relèvent des mêmes mécanismes
•et reconnaissent pour cause les désirs inconscients de la personne,,
c'est-à-dire non l'avenir, mais son passé. Mais ils montrent un plus
grand élément de suggestion, d'auto-suggestion et d'erreurs de
mémoire, dû au désir de faire coïncider le plus parfaitement possible
le rêve avec l'événement. J. F.-W-.
IX. — Pensée et attitudes mentales. La valeur
Opérations intellectuelles. L'invention1
1085. — H. DUNKBR. — Zur Psychologie des produktiven Denkens
(Sur la psychologie de la pensée productive). — 1 vol. in-8° de
135 pages. Springer, Berttn, 1935.
La pensée productive est celle qui résout les problèmes. Pour
l'étudier, D. pose donc à ses sujets des problèmes pratiques ou
mathématiques tels que celui-ci : comment détruire, par l'emploi
de radiations, d'intensité suffisante, une tumeur de l'estomac, sans
léser les parties saines ? La solution consiste à concentrer sur la
tumeur des rayons provenant de directions différentes ; il s'agit ici
de l'invention d'un moyen pour une fin déterminée. Ailleurs, la
question prend cette forme : comment peut-on prouver telle hypo
thèse ? Par exemple, pourquoi des nombres de 6 chiffres du type
276.276 sont-ils divisibles par 13 ? — Les sujets sont invités à penser
tout haut : cette méthode, distincte de l'observation intérieure pro
prement dite, ne détourne pas leur attention du problème posé et
permet de suivre les phases de travail. On peut étudier les dif
férents types de solution, les classer, suivre leur filiation. L'invention
est une sorte de processus dialectique dans lequel la forme finale
d'une solution est atteinte par des phases dont chacune est solution
par rapport aux précédentes et problème par rapport aux suivantes.
Il y a dans l'invention des suggestions venant des objets eux-mêmes
et de leurs particularités ; mais la suggestion est d'autant mieux
assimilée qu'elle était plus anticipée. De même il y a une découverte
-de la solution par correction des erreurs primitives ; mais il ne s'agit
jamais d'un pur processus de tâtonnements aveugles.
D. rejette les théories associationnistes de l'invention ; il ne se
1. Voir aussi les N°s 368 et 394. PENSÉE ET ATTITUDES MENTALES. LA VALEUR 683
satisfait même pas de la théorie de Selz, qui n'explique que la repro
duction, par la situation présente, d'une qualité déjà expérimentée
dans l'objet. Cet effet de résonance rend compte de bien des solutions,
il ne les explique pas toutes. Il y a dans la plupart des inventions
une analyse partant à la fois de la situation et de la question posée
et qui tend à produire en pensée, une variation d'un moment critique
de la situation. Le succès dépend en grande partie de la possibilité
de cette variation, c'est-à-dire de la mobilité, de la disponibilité
des éléments ou aspects de la situation, qui permet un changement
décisif de sa structure.
Dans la deuxième partie de son travail, D. est conduit à poser le
problème de l'évidence logique et à prendre position par rapport
aux théories classiques de la connaissance. Il distingue des liaisons
complètement ou partiellement intelligibles. Les premières sont ana
lytiques ou synthétiques. L'évidence synthétique est la seule qui
nous intéresse ici, puisque seule elle est productive de vérités nouv
elles. Elle est possible par le fait que tous les aspects d'un objet
de pensée ne sont pas nécessaires à sa construction, de même que
tous les aspects d'un objet visible ne sont pas nécessaires pour donner
une idée claire de sa structure géométrique. Une figure reste iden
tique dans 2 systèmes de référence différents, bien que son aspect
ait changé de l'un à l'autre : cette identité explique qu'on puisse
lire l'un des aspects dans l'autre, bien que le passage de l'un à l'autre
puisse constituer une difficulté psychologique : il s'agit ici d'une
réorganisation, d'un remaniement structural semblable à ceux que
la Gestalttheorie a étudiés dans la perception des objets.
Les relations empiriques sont souvent en elles-mêmes inintelli
gibles, en ce sens que, comme l'a montré Hume, on ne peut plus lire
l'effet b dans la cause a. Cependant, elles peuvent offrir une intelli
gibilité partielle, parce que certains aspects généraux de la causalité
ont un caractère de simplicité et de prégnance (coïncidence spatiale
■et temporelle de l'effet et de la cause et parfois ressemblance de
•structure). D'ailleurs l'expérience joue un rôle dans la formation
•d'une quantité de notions, mais il faut l'entendre d'une façon beau
coup plus large que dans les théories courantes. Des relations partie
llement intelligibles s'apprennent par une seule expérience et sont
immédiatement généralisées.
Ces principes généraux d'explication étant posés, l'auteur pousse
plus loin son analyse psychologique des difficultés dans l'invention
•des solutions. Les derniers chapitres, impossibles à résumer ici,
•contiennent des expériences très intéressantes sur toute une série de
problèmes d'ordre pratique ou mathématique. En faisant varier les
conditions expérimentales, les objets, les prescriptions, on peut
analyser de plus près cette notion capitale de disponibilité (ou inver
sement de liaison fonctionnelle d'un élément dans le tout) qui rend
possible ou impossible, facile ou difficile le changement d'aspect
nécessaire à la solution. Cette analyse conduit à des conclusions
importantes pour la psychologie des aptitudes individuelles et notam
ment des aptitudes mathématiques, sur la nature et les limites du
xôie de l'intention. La théorie de la Forme prouve dans ce domaine
«comme dans les autres la fécondité de ses principes. P. G. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 684
1086. — G. REVAULT D'ALLONNES. — Remarques sur l'inte
lligence. — J. de Ps., XXXI, 1934, p. 27-87.
Pour comprendre le mécanisme de l'intelligence, il faut substituer
à la notion d'association celle de schématisation. Tandis que l'asso
ciation est une liaison fictive entre termes fixes, simplement juxta
posés et égaux, la schématisation est l'agglutination de termes"
plastiques hiérarchisés, l'incorporation en une aperception unique,
1' « effet », d'une ou plusieurs composantes à une dominante. Tantôt
les composantes appartiennent au même domaine sensoriel que la
dominante, tantôt et le plus souvent, à un différent.
A la base de tous les effets sont ceux de temps, de rythme, de mouve
ment, et les effets cognitifs-affectifs de surprise, doute, ressemblance,,
différence, ordre, rapport. Les illusions normales sont des effets
qui se distinguent des aperceptions normales en ce qu'ils ne résistent
pas à un supplément d'enquête. Les illusions pathologiques, hallu
cinations, aperceptions délirantes, obéissent aux mêm

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