Quaderni - Année 1987 - Volume 2 - Numéro 1 - Pages 11-17L'article montre que les grandes entreprises classificatrices sont vite débordées de toutes parts et que la pertinence de l'examen des jeux en ressort fragmentée. Mettant en cause la célèbre analyse de Caillois, il envisage la question de la limite du jeu et du sérieux, du jeu et de la société. Or la limite qu'on trace est aussi celle qui met en rapport ce qu'on sépare. A partir d'auteurs comme E. Goffmann ou E. Berne, il est envisagé la reconstitution du jeu au réel des relations humaines. Avec G. Bateson est mis relief le caractère paradoxal de la frontière entre le jeu et le sérieux. Enfin, à la suite de R. Thom, la science est traitée comme une activité ludique. Toute la richesse de ces analyses montre que le terrain du jeu est essentiellement fragmenté. 7 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.