Problèmes de Pédagogie aux premiers stades scolaires. Les arriérés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 809-821
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Problèmes de Pédagogie aux premiers stades scolaires. Les arriérés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 809-821

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 809-821
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Problèmes de Pédagogie aux premiers stades scolaires. Les
arriérés.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 809-821.
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b) Problèmes de Pédagogie aux premiers stades scolaires. Les arriérés. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 809-821.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6393APPLICATIONS PÉDAGOGIQUES 809
P.-R. STEVENSON. — Campaign publicity for Schools (La publicité
dans les campagnes en faveur des écoles). — Bureau of Ed. Res.
Monogr. N° 5. Ohio State University Press, Columbus, In-8°
59 pages, 1926. Prix : 75 cents.
Le Bureau de recherches éducatives à l'Université d'Ohie, s'est
préoccupé durant plusieurs années, d'établir des programmes de
publicité, pour les campagnes menées en vue d'obtenir de meilleures
conditions scolaires.
Gomme de juste, la campagne de publicité se poursuit, outre
Atlantique, sur une échelle impressionnante : la direction incombe
à un comité de cent citoyens de la ville, un comité de publicité, la
Chambre de Commerce ou une autre organisation civique, etc.
La mise de fonds initiale provient, soit de la caisse de l'école, soit
de souscriptions privées ou d'associations.
La campagne est menée par les efforts conjugués d'une part des
associations s'intéressant au mouvement, d'autre part par des surin
tendants, le principal du « College », les maîtres, les élèves. Le public
est informé d'abord du but technique à atteindre, projet d'extension
du bâtiment scolaire, raisons sociales justifiant cette mesure, prix
approximatif auquel reviendra l'exécution du projet, etc. Ensuite
commence la campagne proprement dite, par voie d'interviews
personnels, de meetings, d'insertions dans les journaux sous forme de
textes et de gravures, de tracts, de réclames, de lettres personnelles
ou collectives, d'affiches, de parades scolaires. Par ces moyens, les
campagnes entreprises en divers endroits, ont été, sans frais initiaux
considérables, menées à bien.
L'auteur estime ce succès dû au fait : 1° Que le public était tota
lement et honnêtement mis au courant de la question ; 2° Que les"
étudiants et les professeurs, connaissant le problème, avaient su
manœuvrer avec la compétence nécessaire ; 3° Qu'on s'était constam
ment tenu en dehors de la question politique aussi bien que de buts
et de noms personnels.
Verrons-nous un jour remédier à la grande misère de l'intellec-
tualité française par des moyens analogues ? M. L.
b) Problèmes de pédagogie aux premiers stades scolaires
Les Arriérés
G. ROSE. — ■ Der Arger im Unterricht [La colère du maître dans
renseignement). — Z. für pad. P., XXVII, 5, 1926, p. 209-220.
La colère du maître a de mauvaises conséquences pour lui-même
et pour ses élèves. Nous nous mettons en colère, nous dit l'auteur
lorsque notre vouloir dépasse notre pouvoir. Il faut chercher h at
teindre l'équilibre en augmentant d'une part notre pouvoir par une
bonne santé physique et morale et, d'autre part, en adaptant notre
vouloir à la réalité objective, en considérant l'enfant dans son déve
loppement naturel, en s'accommodant des imperfections inévitables
que le maître et l'élève possèdent tous les deux. D. W. 810 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
E. VAN NORMANN EMERY. — The Child-Factor in the Teacher-
Pupil Relationship (Le facteur enfant dans les rapports du maître et
de Vécolier). — Ment. Hyg., X, 2, 1926, p. 285-293.
Remarques inspirées par la théorie d' Adler sur le rôle du sentiment
d'infériorité. L'étude des cas pathologiques permettra à l'instituteur
de mieux comprendre certaines réactions de l'enfant normal et lui
donnera des indications sur la conduite à tenir vis-à-vis des écoliers.
D. W.
J. DROEGE. — Die Strafe im Urteil der Schuler (La punition dans
le jugement des écoliers). — Z. für päd. Ps., XXVII, 9, 1926,
p. 394-407.
Enquête sur plus de 1.400 enfants des deux sexes, de 8 à 14 ans.
Dans le premier test les enfants devaient énumérer les punitions
qu'ils voyaient employer à l'école, signaler les plus lourdes et les plus
légères, indiquer celles qui n'étaient pas employées, mais qui, à leur
avis, pourraient l'être avec avantage. Une deuxième expérience
consistait à faire classer une série de 12 punitions par ordre de gravité
et à indiquer les motifs de l'appréciation.
Ce test fut répété individuellement sur un groupe de cent enfants.
Les résultats sont rapportés séparément pour chaque sexe, mais,
malheureusement, pour l'ensemble de tous les âges seulement.
Le plus intéressant est relatif aux différences entre les sexes. Les
appréciations des fillettes sont plus fines, plus nuancées ; elles i
nvoquent moins souvent des raisons d'ordre pratique. Les enfants plus
jeunes n'envisagent que des punitions grossières. L'importance
attribuée aux punitions faisant appel à l'amour-propre, au sentiment
• d'honneur, croît en fonction de l'âge, mais les fillettes restent con
stamment supérieures aux garçons.
Elles s'inquiètent davantage de l'effet que la punition produit
sur l'entourage ; des raisons de cet ordre sont invoquées par elles
dans 64,5 % de cas contre 36,4 % chez les garçons. Par contre, les
garçons sont plus sensibles au résultat matériel de la punition (priva
tion d'un plaisir, douleur physique, préjudice dans la vie, travail fait
pour rien) : 44,8 % contre 18,5 % chez les filles. D. W.
ALINE GIROIJD. — Les réactions de l'enfant devant l'action de
l'éducateur. — La Nouvelle Education, V, 1926, p. 121-140.
Enquête faite sur 26 enfants ou adolescents des deux sexes.
Les questions posées ont été les suivantes :
1. Qu'est-ce qu'un apprenti ?
2.qu'apprendre ?
3. Que peut-on apprendre ?
4. Si vous n'étiez jamais allé à l'école, comment auriez-vous
employé votre temps et comment Pemploieriez-vous actuellement ?
5. Parmi les personnes qui vous ont donné un enseignement, y en
a-t-il avec qui vous ayez eu plus de plaisir à travailler ?
6. Pouvez-vous définir à quoi cela tenait ?
7. Vous a-t-on appris quelque chose à la maison ? Quoi ?
8. Où préférez-vous apprendre, à l'école ou à la maison ?
9. En dehors de l'école et de la maison, avec qui et où apprenez-
vous quelque chose ? APPLICATIONS PEDAGOGIQUES 811
10. Avez-vous appris quelque chose avec les camarades ? Quoi ?
Les réponses sont peu nettes. Les enfants ne savent pas ce qu'est
apprendre, et souvent ne savent-ils pas apprendre. L'école les a
souvent ennuyés, parce que les maîtres n'ont pas mis assez de fra
îcheur dans leur effort. Ils ont, au contraire, aimé les maîtres enthous
iastes et avec qui ils ont pu avoir un contact direct.
L'auteur en conclut qu'avant d'instruire l'enfant il faut attendre :
1° L'éveil des goûts et des désirs ; 2° Certains apprentissages, c'est-à-
dire des acquisitions de fonctionnements psycho-physiologiques ;
le savoir-faire doit précéder le savoir tout court. I. M.
R. LOCHNER. — Die Anteilnahme der Volksschullehrer an den
Unterrichtsfächern (L'intérêt des instituteurs primaires pour les mat
ières d'enseignement). — Z. für päd. Ps., XXVII, 7-8 et 9, 1926,
p. 334-367 et 407-415.
Enquête dans les écoles primaires de la Tchéco-Slovaquie, à laquelle
ont répondu 244 instituteurs et 65 institutrices. Les matières le plus
fréquemment préférées sont : le calcul, la géographie, l'histoire et les
sciences naturelles ; au contraire, l'instruction civique et le travail
manuel, introduits, il est vrai, dans les écoles tchèques depuis deux
ans seulement, ainsi que la gymnastique et l'écriture, sont le plus
souvent cités parmi les matières que l'instituteur ou l'institutrice
enseigne avec le moins de plaisir. C'est dans 2 à 3 % des cas seulement
qu'elles sont préférées aux autres branches d'enseignement. Les
langues, l'orthographe, le chant et la composition sont bipolaires :
on les cite aussi souvent en tête qu'en queue de la liste. D. W.
MARTHE BOSSAVY. — L'organisation des école

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