Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 477-487
12 pages
Français

Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 477-487

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
12 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 477-487
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 68
Langue Français

Extrait

b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 477-487.
Citer ce document / Cite this document :
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 477-487.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5063Psychologie pathologique 47*?
608. — A. MAZZA. — Contributo alla malariaterapia délia demenza
pecoce e di altre psicosi ad eziologia non luetica (Contribution à la
malariathérapie de la démence précoce et d'autres psychoses à étio-
logienon syphilitique). — Riv. sp. di Fr., LV, 2, 1931, p. 257-271.
La n'a aucune influence sur les affec
tives, sur l'épilepsie ni sur le Parkinson post-encéphalitique. Dans
la démence précoce 12 malades (44 %) ont présenté des rémissions
notables. De ces 12, 6 dont 5 semblaient complètement guéris sont
revenus plus ou moins longtemps après, exactement dans le même
état qu'avant le traitement. Chez les 6 autres la guérison semble se
maintenir. Mais, dit l'A., il faut tenir compte des rémissions spon
tanées qui se produisent au cours de la démence précoce. Il serait
besoin d'un beaucoup plus grand nombre d'observations. H. W.
609. — ALFRED JOSEPH. — Rheumatoide Erscheinungen und
ihre seeliche Beeinflussung (Phénomènes rhumatismaux et leur
influence psychique). — Al. Z. für P., IV, 3, 1931, p. 146-169.
Observations personnelles de 100 malades, présentant des syn
dromes douloureux de lumbago, sciatique, et torticolis; sans signes
objectifs. 88 de ces malades ont été instantanément guéris par la
cocaïnisation de la muqueuse nasale (instillation de 5 gouttes d'une
solution de cocaïne à 10 %). Les résultats thérapeutiques les
meilleurs se sont montrés dans les cas où le début de la douleur est
apparu à la suite de l'effort, dans les cas d'échec on a noté une grippe
dans les antécédents. Le succès du traitement est attribué à l'action
réflexe de la cocaïnisation sur la sensibilité, d'une part,' et h
psycho thérapeutique qui a accompagné cette intervention, de
l'autre. B. N.
610. - J. KASANIN et E. G. COOK. - A study of one hundred
cases discharged « against advice » from the Boston Psychopathic
Hospital in 1925 (L'étude de 100 malades mentaux ayant quitté
l'hôpital psychiatrique de Boston contre Uavis du médecin). — Ment.
Hyg., XV, 1, 1931, p. 155-171.
Dans la période comprise entre 1925 et 1930, parmi les malades
qui ont quitté l'hôpital contre l'avis du médecin, 15 sont décédés
(1 suicidé), 44 réinternés de nouveau, et 36 se sont bien adaptés à la
vie sociale. Dans les cas de cyclothymie l'adaptation s'est observée
dans 2 /3 des cas, dans les cas de schizophrénie, dans 1 /3 des cas.
B. N.
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce 1
611. - SOPHIE MORGENSTERN. - Conception psychanalyt
ique de la dépersonnalisation. — Evolution Psychiatrique, 2° S.,
2, 1931, p. 83-102.
Relation de trois observations où peut être observé sous forme
pure le curieux syndrome, mais relation imprégnée déjà des interpré-
1. Voir aussi les n°> 573, 588, 599, 604, 608, 749. 478 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
tations psychanalytiques de l'auteur, qui, intervenant sur le malade
ne peut donner un exposé objectif de sa Symptomatologie.
La dépersonnalisàtion représenterait les effets d'une sublimation
non réussie, quand un tabou conduit à renoncer aux satisfactions
sexuelles habituelles, d'où des sentiments pénibles contre lesquels
s'édifie par transfert une discussion philosophique, ce qui permet, « sous
un camouflage très compliqué », de parler d«s questions dont l'abord
direct est impossible.
L'auteur donne ses interprétations avec une assurance qui t
émoigne de sa foi profonde en leur vérité absolue. H. P.
612. — E. GUTHEIL. — Ein geheilter Pall von Stottern (Un cas de
bégaiement guéri). — Zentr. fur Ps., IV, 1931, p. 171-187.
Observation d'un cas de bégaiement guéri par la psychanalyse.
Cette dernière a extériorisé le sentiment de la faute relié au complexe
homosexuel, attachement au père, doute sur l'origine du malade,
désir de la mort de là mère et d'autres enfants. Les inhibitions de la
parole traduisaient la peur de révéler ces tendances secrètes. La guéri-
son a été obtenue en 80 séances, effectuées dans la durée d'une année,
elle persiste déjà depuis 3 ans. B. N.
613. — O. KAUS. — Anmerkungen zur Individualpsychologie (Re
marques sur la psychologie individuelle). — Al. Z. für P., IV, 2, 1931,
p. 88-107.
Discussion de deux observations de malades, qui fait ressortir la
difficulté de la psychanalyse. Cette analyse serait plutôt un art,
qu'une science, elle demande beaucoup d'intuition et un équilibre
psychique bien établi de la personne qui fait l'analyse, pour obtenir
une interprétation des syndromes morbides amenant la disparition
de ces derniers. Dans les observations citées, il s'agissait d'une
Erhabenheitsneurose où le médecin traitant n'a pas réussi dans son
traitement. N'étant pas lui-même libéré de ce complexe il n'a pas su
trouver l'interprétation appropriée des syndromes morbides et n'a
pas pu en délivrer les malades. B. N.
614. — G. THEULIÉ. — La schizophasie. — An. Méd.-ps.,
LXXXIX, 1, 1931, 2, p. 113-123 et p. 225-233.
Bien que présentant certaines ressemblances tout au moins for
melles, les troubles du langage se divisent en deux catégories, ceux,
comme l'aphasie, la paraphasie, la jargonaphasie, qui atteignent le
mécanisme du langage et ceux qui touchent aux rapports du langage
avec la pensée ou les sentiments qu'il doit exprimer, c'est-à-dire à la
sémantique. Plusieurs degrés s'observent dans cette perturbation
de la sémantique : au premier degré le maniérisme, puis la schizo
phasie et enfin l'incohérence vraie, où le langage n'a plus aucune
espèce de sens. Dans la schizophasie au contraire, l'incohérence n'est
qu'apparente, c'est une pseudo-incohérence. Objectivement, ou
plutôt pour les autres, le langage a perdu toute espèce de significa
tion ; mais en dépit de ses bizarreries verbales, syntaxiques, en dépit
de ses néologismes, de ses stéréotypies il garde un sens pour celui qui PSYCHOLOGIE fATHO LOGIQUE 4^9
l'emploie et il est plus ou moins en rapport avec les troublés concomit
ants de la pensée ou de l'affectivité.
C'est en particulier, dans les différentes formes de la démence
précoce que s'observent le maniérisme, la schizophàsie, l'incohérence
qui peut aboutir à la salade de mots. Dans la forme simple de la
démence précoce la schizophàsie est en rapport avec la régression
de l'affectivité, dans la forme paranoide elle traduit plutôt le désordre
de la pensée. H. W.
615. - DRIANTAPHYLLOS. — Le trouble essentiel de la schizo
phrénie et des affections psychiques eh général. — Enc, XXVI, 4,
1931, p. 262-282.
Repoussant toute localisation cérébrale pour les phénomènes psy
chiques, attendu que les associations entre neurones psychiques
doivent se faire, à son avis, dans tous les sens, l'A. explique la A'é'-
mence précoce, comme là psychose maniaque-dépressive, la paranoïa
ou la psychasthénie-par la déficience de « Vidéation de la conséquence
logique », fonction la plus élevée dans la hiérarchie mentale, et assez
analogue à ce que Janet appelle « fonction du réel ».
A ses différents degrés de déchéance elle constitue le noyau en
quelque sorte négatif des différentes psychoses. Cette déchéance
peut être la conséquence d'une lésion quelconque des neurones psy
chiques. Les symptômes positifs des psychoses résultent dé l'idéation
restante, qui s'exerce « dans le sens des particularités psychiques
constitutionnelles», ces particularités pouvant ressortir soit à la
schizoïdiej soit à la cyclothymie, soit à la paranoïa.
Peut-être trouvera-t-on que dé telles explications n'expliquent pas
grand chose. H. W.
616. — C. PASCAL et J. VIE. — Démence pr

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents